Quel sport choisir ?
Le choix des activités s’effectue en fonction de la nature et des goûts du jeune.
Un enfant timide préférera peut-être le karaté pour apprendre à se défendre, un amoureux de la nature choisira l’équitation, la bicyclette, l’escalade, le ski de fond, la piscine ou le canoë…
En revanche, un jeune un peu fluet ou peu costaud peut rêver de devenir coureur de marathon, sport où il faut être léger et vif.
Une fille ou un garçon qui éprouve le besoin de se dépenser, de se dépasser aussi, se dirigera vers l’athlétisme. D’autres peuvent préférer les activités qui permettent de se défouler comme le judo, le ski, le surf ou la planche. D’autres encore - et ils sont nombreux, préfèrent les sports d’équipe - foot, basket, handball ou volley - à cause de l’ambiance, de l’esprit de solidarité et du désir de gagner qui sont des facteurs très motivants pour s’engager dans ces disciplines.
Quand commencer ?
L’âge idéal pour débuter ?
Il est possible de commencer très tôt une activité : les bébés nageurs en sont un brillant exemple.
On voit même de jeunes cavaliers âgés… d’un an et se tenant très bien en selle !
Dans ces cas, il ne s’agit pas tant de pratiquer une véritable activité physique, car la motricité et les capacités de coordination et de synchronisation de l'enfant ne sont pas encore achevées (par exemple, en dessous de 5 ans, un enfant est rarement à même de pratiquer une nage sans bouée), que de se familiariser avec une activité, de développer une aisance dans un milieu (aquatique par exemple), d’apprendre à maîtriser son corps (avec la danse par exemple) ou d’apprendre le contact aux autres, en s’occupant d’un poney ou enfin en partageant un terrain de mini-tennis…
Autant d’apprentissages qui, s’ils sont dispensés et reçus avec plaisir, favorisent grandement confiance en soi et communication avec les autres.
A partir de 6 ou 7 ans, les capacités physiques de l’enfant lui permettent de véritablement pratiquer.
Entre 7 et 13 ans les capacités d’apprentissage du jeune sont excellentes : sa mémoire fonctionne très bien, souplesse, adresse, sens de l’équilibre ne demandent qu’à progresser. Les capacités d’endurance (aérobie) ne sont pas moins élevées que chez les adultes.
En revanche, si des observations faites auprès des enfants ont démontré que les jeunes entre 7 et 11 ans ont de grandes capacités en coordinations motrices, vers 9 ou 10 ans, l’enfant manifeste un intérêt grandissant pour les résultats de ses activités physiques.
Il découvre combien le sport le valorise.
C’est aussi une période où il canalise ses émotions - domination, opposition, agressivité.
Mais que ce n’est qu’à partir de l’âge de 11 ans qu’il se montre capable de projeter dans l’avenir des objectifs à atteindre.
Il faut attendre la période de l’adolescence pour que le processus de maturation s’accélère durablement.
L’équilibre psychique s’instaure, la personnalité se façonne, l’intégration sociale s’établit.
Le travail en force devient efficace.
C’est, dans certaines catégories de sport, l’âge de la performance maximale.
Les filles se développent plus tôt que les garçons, c’est ce qui explique que certaines atteignent très jeunes le sommet de la hiérarchie mondiale.
On le voit avec Martina Hingis, championne à 16 ans , Surya Bonaly, à 15 ans, Nadia Comaneci, à 14 ans, Fu Mingxia, à 13 ans…
Où pratiquer ?
Le parc le plus proche, la rue, les terrains vagues, l’école, mais aussi les clubs et associations sportives, lieux privilégiés pour bénéficier de soutien suivi et de conseils dispensés par les éducateurs sportifs.
Pour obtenir une licence, une photo d’identité, une autorisation parentale et un certificat médical d’aptitude au sport sont nécessaires.
Il y a une cotisation annuelle à payer.
Les mairies dispensent des informations sur les associations et clubs existants et proposent des séjours sportifs et des stages.
Autant de pistes pour découvrir un sport et partir pratiquer une activité sportive qui ne peut se pratiquer là où l’on réside.
Avec quelle fréquence ?
Pour les très jeunes, moins de quatre heures en extra-scolaire.
Si le temps réservé au sport est plus important, il doit impérativement se dérouler sous la surveillance des cadres sportifs, avec l’accord des parents et avec un suivi médical afin de prévenir les dangers qu’une activité trop intense ou mal adaptée peut déclencher.
Quelques règles à respecter pour être en forme :
S’alimenter en privilégiant les sucres lents en période d’effort musculaire, avoir une alimentation saine, équilibrée, boire 1,5 litre d’eau par jour, s’accorder un sommeil régulier et réparateur, être à l’écoute de son corps, ne pas le surmener afin d’éviter les dérapages et accidents, s’entraîner régulièrement, progresser en fonction des capacités et potentiel d’énergie que l’on possède ;
Attention à l’usage de produits qui sont de vrais ennemis du sport : tabac, alcool et produits dopants ;
Et pour réduire les risques, être très attentif aux conseils des éducateurs et entraîneurs sportifs ;
L’efficacité du sport dépend de sa pratique régulière et d’un encadrement de choix