Différences avec le lapin oreilles plus longues que la tête
iris jaunâtre
ongle des
orteils fendu
gestation : 40 jours
Selon les espèces, le lièvre peut être solitaire ou vivre en couple
monogame.
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chromosomes le lièvre ne creuse pas de
terrier. Il se repose dans des endroits appelés gîtes.
Famille:
Le lièvre est un mammifère rongeur.
Caractéristiques physiques:
Il peut mesurer entre 38 et 51 cm et peser de 1,3 à 2,3 kg. Il a de grandes oreilles et de longues pattes arrières qui lui permettent de sauter jusqu'à cinq mètres de hauteur. Cette particularité est très utile lorsqu'il veut dérouter ses adversaires. Ses pattes d'en avant lui servent d'amortisseurs lorsqu'il exécute un saut. Il peut marcher sans s'enfoncer dans la neige, même quand celle-ci est plus molle.
En hiver, sa fourrure est épaisse à poils longs pour le tenir au chaud et grisâtre, pour lui permettre de se camoufler parmi la neige. En été, le poil de sa fourrure est plus court et plus fin. Son poil est alors brun pâle pour lui permettre, encore une fois, de se camoufler parmi la nature. Cela prend dix semaines au lièvre pour changer de fourrure entre les saisons.
Traits de personnalité:
Le lièvre est un animal très propre. Il fait sa toilette à la manière d'un chat.
Mode de vie:
Le lièvre est un animal sédentaire, c'est-à-dire qu'il vit dans un très petit territoire. Il n'a pas de domicile fixe. Il s'installe où bon lui semble. Il vit en grand groupe (parfois jusqu'à cent lièvres). Il peut vivre jusqu'à douze ou treize ans, mais comme il a beaucoup de prédateurs, rares sont les lièvres qui réussissent à dépasser l'âge de cinq ans.
Habitat:
Une grande concentration de lièvres se retrouvent dans les forêts mixtes, mais on peut en trouver aussi dans d'autres sortes de forêts. Il campe dans des endroits où il y a de petites branches ou des arbres renversés. En hiver, il fait son abris près des conifères ayant des branches qui touchent le sol, tels le sapin, l'épinette, la pruche ou le cèdre. En été, il peut très bien se contenter d'un rameau de fougère. Il vit dans un espace de 1 km2.
Nourriture:
C'est un herbivore. Au printemps, à l'été et à l'automne, le lièvre se nourrit d'herbe, de graines, de brindilles, de plantes ou de fruits d'arbustes. En hiver, il se tourne vers les bouts de branches, les bourgeons, l'écorce des cèdre, des érables, des bouleaux ou des trembles. Lorsque c'est le temps des potagers, il se permet de petites escapades à l'extérieur de la forêt pour se procurer quelques légumes verts comme la laitue ou les carottes.
Reproduction:
La première période d'accouplement se fait au mois de mars. Le mâle avertit ses rivaux en frappant très fort le sol avec ses pattes arrières. Si les autres mâles ne se retirent pas, il s'ensuit de violents combats. Le gagnant danse ensuite avec la femelle en sautant et en battant des pattes. Ils se poursuivent.
Le lièvre se reproduit à vive allure. La hase, la femelle du lièvre, peut mettre bas jusqu'à quatre fois par année. Sa première portée comptera une moyenne de trois levrauts (petits lièvres) et ce nombre augmentera à chaque portée. La hase peut avoir jusqu'à huit bébés dans une même portée. La période de gestation est de trente-six jours. Dès que la période de gestation est terminée, et s'il y a des mâles autour d'elle, la hase est de nouveau prête à s'accoupler.
Cri:
Le lièvre est un animal plutôt silencieux. Lorsqu'il a peur et qu'il veut déstabiliser ses attaquants, il émet un cri qu'on appelle vagissement. Les prédateurs sont alors surpris et se sauvent parfois.
Les petits du lièvre se développent très vite. Ils peuvent se déplacer dans les heures qui suivent la naissance et après seulement une semaine, ils cessent de se nourrir du lait de leur mère pour se tourner vers les végétaux. Ils quittent leur mère lorsqu'ils ont trois semaines, mais restent quand même quelques temps avec leurs frères et soeurs avant de partir chacun de leur côté. À trois mois, il a atteint sa taille normale et est prêt à se reproduire.
Menaces Le lièvre a beaucoup régressé dans de nombreux pays, notamment en Europe, et il a totalement disparu d'une partie de son territoire. Il se montre plus sensible que le lapin à la fragmentation de son territoire par les routes qu'il n'aime pas traverser. S'il est grâce à celà moins sensible au roadkill (écrasement par les véhicules), il pourrait aussi être rendu plus vulnérable aux maladies par la régression de ses prédateurs naturels (moins de sélection naturelle), et par la consanguinité qui augmente lorsque son territoire se réduit.
Plusieurs maladies dont la tularémie, l'infection par la grande douve du foie Fasciola hepatica, la coccidiose ou le VHD (maladie virale hémoragique) ou encore l'EBHS, ont décimé des populations locales, dont en 2004 dans le sud de la France selon le Réseau SAGIR, avec un variant du virus EBHS qui semblait inhabituellement virulant.