emèdes efficaces et les idées reçues pour lutter contre la somnolence au volant.

Bien dormir avant le départ ?

Utile « La privation de sommeil est un risque réel sur la route », prévient le , spécialiste des troubles du sommeil au CHU de Bordeaux.
Veillez à ne pas cumuler un manque de sommeil dans la semaine qui précède le départ.
Le jour du voyage, levez-vous à l’heure habituelle, pas plus tôt.



Manger beaucoup ?


Inutile Il faut manger équilibré avant et pendant le trajet, en évitant les plats trop lourds, trop gras, et les confiseries.
« La viande rouge réveille, en revanche les sucres rapides endorment : le pic d’insuline a un effet sédatif ».
Si vous partez le matin, prenez un petit déjeuner consistant et une boisson stimulante comme le thé ou le café.



Boire du café avant de faire une sieste ?


Utile Cela peut sembler paradoxal, mais la « sieste caféinée » est très efficace en cas de coup de pompe.
La caféine met 15 à 30 minutes avant d’agir.
Prendre un café juste avant de faire une courte sieste ne gêne donc pas l’endormissement et permet de retrouver immédiatement ses capacités au réveil.



Respirer de l’air frais ou écouter de la musique ?

Inutile « Les études prouvent qu’ouvrir la fenêtre pour respirer de l’air frais ne sert à rien »
. Inutile également d’augmenter le son de la radio : la musique va rompre temporairement la monotonie, mais elle risque aussi de vous déconcentrer.



Rouler la nuit pour gagner du temps ?

Inutile « Même sans boire d’alcool, c’est très dangereux de rouler la nuit.
Entre 2 et 5 heures du matin, les risques d’endormissement sont majeurs.
Les jeunes payent un très lourd tribut : un accident sur deux liés à la somnolence concerne les moins de 25 ans. »
Si vous y êtes contraints, alors faites une sieste préventive d’environ une heure et demie et ne vous fixez surtout pas d’heure d’arrivée.


Griller une cigarette pour se stimuler ?

Inutile « Fumer réveille le conducteur à court terme, mais les effets bénéfiques sont passagers ».
Sans compter que la fumée réduit la quantité d’oxygène de l’habitacle, ce qui finit par favoriser la fatigue.




Faire une pause toutes les deux heures ?

Utile Arrêtez-vous dans un endroit calme et étendez votre siège.
Ne cherchez pas à dormir à tout prix mais à vous relaxer, en ne dépassant pas 15 minutes de sieste.
Au-delà, le réveil est plus difficile.
Si votre voyage dure plus de huit ou dix heures, arrêtez-vous pour prévoir une nuit normale de sommeil.



Surveiller sa santé ?

Utile Vérifiez que les médicaments que vous prenez, notamment les anxiolytiques et les antidépresseurs ne provoquent pas de somnolence. Evitez de commencer un nouveau traitement avant le voyage.
Enfin, consultez un spécialiste en cas de nuits blanches répétées, en particulier si vous êtes un homme de plus de 40 ans en surpoids ou si vous souffrez d’hypertension artérielle.
Vous êtes peut-être victime d’une pathologie comme la narcolepsie et le syndrome d’apnée du sommeil.