Cette affaire, qui s'était produite en novembre 2009 dans l'intérieur du Brésil, avait provoqué une polémique nationale et montré les limites de la liberté des moeurs dans ce pays, pourtant jugé très libre.
Elle s'était rendue à des cours en mini-jupe rose, provoquant une manifestation hostile de centaines d'étudiants qui l'avaient insultée et avait dû partir sous escorte de la police.
L'université privée Bandeirante, dans l'Etat de Sao Paulo, avait dû réintégrer Geisy Arruda, une étudiante en tourisme alors âgée de 21 ans, face à la tempête de protestations.
Selon le tribunal de justice de Sao Paulo, la Chambre civile de Sao Bernardo do Campo a estimé, dans un jugement rendu le 29 septembre, que 40.000 reais (23.660 dollars) était «une somme suffisante pour compenser les dommages subis par la plaignante, sans compromettre la santé financière» de l'université.
Les avocats de Geisy Arruda ont décidé de faire appel.
Ils avaient demandé des dommages et intérêts de 1 million de reais (591.000 dollars) pour atteinte à sa «dignité».