Étonnement et incompréhension mêlés, cet Aixois a eu du mal à croire ce qu'il était en train de lire.
En ouvrant un journal spécialisé dans les petites annonces, en fin de semaine dernière, il a tout simplement découvert... que sa maison était à vendre.
Son effarement s'est confirmé après vérification.
Sur le site internet de l'agence immobilière concernée figuraient même des photos de l'intérieur de son habitation.
A l'agence, il s'y est rendu illico, se faisant passer pour un acheteur potentiel.
Le spécialiste immobilier a aussitôt étalé devant lui images, adresse et caractéristiques complètes de sa maison, entamant même les négociations, et évoquant, sans trop forcer, une possible baisse de prix.
Las, l'affaire a tourné court.
Conclusion de l'entretien, la transaction ne se fera pas.
Et le propriétaire tourmenté a filé au commissariat.
Samedi face aux policiers, sourcils plissés, il a tout raconté.
« Mais vous n'avez pas dit à l'agence que c'était chez vous ? » ont-ils demandé.
"Non".
Alors les enquêteurs se sont chargés de poser la question.
Et, par la grâce d'un coup de fil, ont découvert un insolite quiproquo immobilier.
Car à l'agence, on fut tout aussi interloqué.
Celle-ci comprit finalement qu'elle s'était tout simplement... trompée de maison.
Elle avait reçu un mandat de la voisine du "plaignant", dont l'habitation avait été construite en même temps, sur les hauteurs d'Aix-les-Bains.
Il s'agissait de vendre ce bien.
Mais le jour où l'agent immobilier est allé prendre des photos du logement, il est entré, sans le savoir, dans celui d'à côté.
Il était en possession des clefs de chantier, qui n'avaient jamais été changées, et qui ouvraient donc indifféremment les deux portes d'entrée...
L'erreur a immédiatement été réparée.