L'examen du code de la route fait peau neuve à partir du 18 avril et s'appuiera sur 1.000 nouvelles questions, qui porteront notamment sur les premiers secours et l'écologie, avec pour la première fois des vidéos, a annoncé la Sécurité routière mercredi 17 février.
Le nouvel examen du code prendra en compte la capacité des conducteurs à "percevoir les risques", notamment ceux liés "aux usagers vulnérables" (piétons, cyclistes), leurs connaissances sur les nouvelles technologies (radars à distance, système eCall, etc.) et leurs capacités à anticiper des situations d'urgence.
Nouvelle banque de questions
Le tout avec des nouveautés.
En premier lieu, la nouvelle banque de questions, de 700 actuellement à 1.000 en avril, entièrement revue.
Les questions ne seront plus seulement accompagnées des classiques photographies mais de séquences vidéo et de vues aériennes.
L'examen portera sur 40 questions dont quatre vidéos, et pour obtenir le sésame il faudra encore avoir au moins 35 bonnes réponses.
Même si le support change, la durée de l'épreuve, elle, reste identique: entre 23 et 25 minutes, selon la Sécurité routière.
Des situations adaptées à la "pratique réelle"
"On n'a pas changé le code de la route" mais "dépoussiéré" l'examen, a insisté Emmanuel Barbe, délégué interministériel chargé de la Sécurité routière.
Les questions sont adaptées à la "pratique réelle", s'appuient sur une "communication plus proche des jeunes" à travers les supports, a-t-il ajouté, rappelant que la route est la première cause de mortalité chez les jeunes.
Les nouvelles questions sont notamment basées "sur le comportement" pour que le candidat comprenne que parfois "si le code de la route l'autorise à dépasser par exemple un cycliste sur un passage à niveau", en pratique "mieux vaut ne pas le faire".
Réduction du délai d'attente
Enfin, la tenue de l'examen sera déléguée à des opérateurs privées, ce qui permettra de réduire les délais d'attente, souvent critiqués à l'heure actuelle.
L'épreuve théorique générale du code de la route est le premier examen en France avec 1,44 million de candidats l'an dernier pour un taux de réussite de 71,5 %.
Une partie des professionnels redoutent que ce nouvel examen n'entraîne automatiquement une baisse du taux de réussite.
Un argument balayé par la Sécurité routière.
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