Un policier de l'équipe du Service de protection des hautes personnalités (SPHP) accompagnant le président Jacques Chirac en visite officielle au Mali, est "en attente de sanction" pour avoir dormi dans le lit de l'avion présidentiel, apprend-on jeudi de source policière.
Le policier, un gardien de la paix de 41 ans, a comparu mercredi devant le conseil de discipline de la police nationale, comme l'a révélé le Parisien daté de jeudi.
Après l'avoir entendu, le conseil "a proposé une sanction", a-t-on confirmé à l'AFP jeudi soir de source policière, sans en préciser la nature.
Il reviendra au directeur général de la police nationale, Michel Gaudin, de "prendre une décision.
Il tranchera rapidement mais on ne sera pas en absence de sanction", a-t-on poursuivi de même source.
D'ores-et-déjà, le gardien de la paix a fait l'objet d'une "mutation dans l'intérêt du service, il n'est plus membre du SPHP depuis quelques semaines et a été affecté dans un service de la préfecture de police", a-t-on indiqué.
Chargé, dans la nuit du 2 au 3 décembre 2006 de veiller à la sécurité de l'Airbus présidentiel stationné sur l'aéroport de Bamako, le gardien de la paix, victime d'un malaise dû à la chaleur, selon ses explications, s'était allongé sur le lit du président Chirac où il s'était endormi.