Vous êtes chômeur et vous souhaitez créer votre propre emploi.
Mais sans financement, c'est imposible.
Le microcrédit vise justement à financer les petits projets qui n'intéressent pas les grandes banques commerciales.
Le microcrédit constitue un prêt de faible montant pour financer des "microprojets" qui ne trouveraient pas d'écoute auprès des institutions bancaires classiques. Généralement utilisé dans les pays en développement, le microcrédit se développe en France.
L'Adie, l'association pour le droit à l'initiative économique, accorde grâce à des microprêts un financement aux demandeurs d'emploi ou aux allocataires du RMI pour financer ceux-ci dans la création de leur entreprise.
Concrètement, les microcrédits sont des prêts solidaires, d'en moyenne 5 000 euros, pouvant aller au maximum à 10 000 euros, hors primes régionales.
Selon les sources de l'association, le taux de réussite des entreprises financées est de 64 % en deux ans.
Plus qu'un simple prêt, le microcrédit est d'une très grande souplesse.
Ce financement comprend en plus du prêt solidaire proprement dit, des aides régionales et éventuellement un prêt de matériel, comme un véhicule ou du matériel informatique par exemple.
Le plan de remboursement est étudié avec les conseillers de l'association qui proposent un échéancier en fonction de la capacité de remboursement de l'emprunteur et de sa future société.
Pour déposer son projet, il suffit de se connecter sur le site de l'association et d'y remplir un formulaire en ligne. En 2005, l'association a consenti plus de 6 740 prêts solidaires et a directement créé grâce à cela 5 891 entreprises et plus de 7 000 emplois.
Il est cependant important de comprendre que le microcrédit n'est aucunement un don.
Il s'agit d'un vrai prêt.
Il convient donc pour le demandeur d'avoir un vrai projet d'entreprise et de vouloir se lancer corps et âmes dans la création de son entreprise.
Le projet doit être opérationnel et réaliste sans quoi aucun prêt ne sera accordé.