Nombre de messages : 46751 Age : 58 Date d'inscription : 20/02/2005
Sujet: La Lettre à Élise de Ludwig van Beethoven Dim 30 Oct - 23:01:47
« La Lettre à Élise » (Für Elise) est une pièce musicale pour piano en la mineur composée par Ludwig van Beethoven autour des années 1810.
On ne sait pas vraiment qui était Élise. Selon une des hypothèses les plus probables, Beethoven aurait initialement appelé ce morceau Für Therese (Pour Thérèse), Thérèse étant Therese Malfatti von Rohrenbach zu Dezza (1792–1851), que Beethoven a demandée en mariage en 1810, requête qu'elle a rejetée. En 1816, Thérèse, qui était la fille du Viennois Jacob Malfatti von Rohrenbach (1769–1829), a épousé le noble autrichien Wilhelm von Droßdik (1771–1859) Quand l'œuvre a été publiée en 1865, Ludwig Nohl, qui l'a découverte, aurait alors mal transcrit le titre illisible en Für Elise (Pour Élise)
Une autre hypothèse de Klaus Martin Kopitz (de) est que la dédicataire était la sœur d'un chanteur présent dans Fidelio présentée à Beethoven par ce dernier. À l'époque Beethoven dirigeait et aurait rencontré Elisabeth Röckel (de), qui se faisait appeler Élise
L'œuvre est un rondo.
Le morceau commence en 3/8 avec une mélodie de la main droite accompagnée d'arpèges de la main gauche ; les harmonies utilisées étant la mineur et mi majeur. La section suivante plus entraînante suit la même méthode, mais inclut du do majeur et du sol majeur. Puis le calme revient et la phrase du début reprend avec ensuite une transition réalisée par 3 accords dissonants.
Une autre section suit, écrite dans la tonalité de fa Majeur, suivie de quelques passages en do Majeur. C'est ici qu'intervient un passage de triples croches ou la mélodie est faite par la main droite en gammes.
La première section revient ensuite sans altération ; puis, le morceau devient plus agité avec une pédale forte mise sur les la et quelques accords posées à intervalles plus ou moins réguliers. Après quelques arpèges d'accords de la mineur en triolets de doubles-croches et une gamme chromatique, la mélodie principale réapparait et la pièce reprend doucement la tonalité du début, à savoir la mineur.