François Fillon a annoncé jeudi que la campagne de vaccination contre l'épidémie de grippe H1N1 débuterait en France à la mi-octobre.
Parmi les personnes prioritaires, figurent les personnels de santé, soit deux à trois millions de personnes.
Le Premier ministre les a appelés à se faire vacciner en raison de leur caractère indispensable «pour protéger l'ensemble des Français».
Il préside à Matignon une réunion «sur la stratégie vaccinale» face à l'épidémie de grippe H1N1, à l'issue de laquelle il fera des déclarations.
Participent notamment à la rencontre la ministre de la Santé Roselyne Bachelot et son homologue du Budget Eric Woerth.
Le 10 septembre, le Haut Conseil de la santé publique (HSPC) avait émis une série des recommandations, avec une liste des personnes devant être vaccinées en priorité.
Les personnels de santé et de secours devaient bénéficier en premier des vaccins.
Les femmes enceintes «à partir du début du deuxième trimestre» de grossesse, l'entourage des nourrissons de moins de six mois, les enfants de 6-23 mois avec facteur de risque (notamment ceux atteints de pathologies chroniques sévères) figuraient ensuite dans la liste des priorités.
Suivaient les personnes de 2 à 64 ans avec facteur de risque, puis les moins de 2 ans sans facteur de risque, les plus de 65 ans avec facteur de risque, les enfants de 2 à 18 ans sans facteur de risque (un groupe qui pourrait remonter ultérieurement dans les priorités, selon le HCSP), et enfin les plus de 19 ans sans facteur de risque.
François Fillon a estimé il y a quelques jours qu'«un peu plus de 2 à 3 millions de doses» de vaccins seraient disponibles à la mi-octobre.