La France grelotte. Un froid glacial s’est abattu sur l’Hexagone, où le mercure est descendu nettement au-dessous des normales de saison dans dix-huit départements de l’ouest de la France, placés hier en vigilance orange.
Dès cet après-midi, la région parisienne devrait se retrouver sous deux à trois centimètres de neige et le pays n’en a pas fini avec cette atmosphère glaciale.
A en croire Météo France, cette vague de froid devrait se prolonger au moins jusqu’à la mi-janvier.
Le bois deux fois moins cher que le gaz
Dans les jours à venir, la neige et le verglas vont perturber la circulation automobile et entraîner peut-être des perturbations sur le réseau ferroviaire. Autre conséquence de ces températures polaires, la facture du chauffage, qui représente 7 % du budget des ménages et les deux tiers des dépenses domestiques, va s’envoler.
Plus que jamais, la chasse au gaspi est donc d’actualité.
Plus étonnant, on assiste au retour en force d’une source d’énergie que l’on croyait oubliée, le bois.
D’un bout à l’autre de la France, les chaudières à bois, les poêles et les inserts s’arrachent comme des petits pains.
C’est que pour une maison de 120 m 2 ,
le chauffage au bois revient à 1 375 € par an, contre 1 800 € pour un système tout-électrique.
Soit une économie de près de 25 % selon la Flamme verte, un organisme de certification créé par les professionnels de la filière et l’Agence pour la maîtrise de l’énergie (Ademe). Brûlé sous forme de bûches ou de granulés, le bois coûterait deux fois moins cher que le gaz naturel et près de trois fois moins cher que le fioul.
L’engouement du public en faveur des énergies propres va de pair avec la prise de conscience des enjeux écologiques.
Plus prosaïquement, la mise en place d’une fiscalité verte (prêt à taux zéro, crédits d’impôt, etc.) va inciter de plus en plus les propriétaires à changer leur vieille chaudière au fioul, à investir dans du matériel plus performant et à isoler leur logement