La solitude (de solus « seul ») est l'état, ponctuel ou durable, d'une personne seule, c'est-à-dire d'une personne qui n’est engagée dans aucun rapport avec autrui.
État ponctuel ou durable, général ou particulier
On peut parler de solitude en tant qu'état ponctuel (le fait d'être seul dans un autobus sur un trajet quelconque, par exemple) comme en tant qu'état durable, et, dans ce dernier cas, tout comme dans un domaine particulier (par exemple amoureux : « elle vit seule », « depuis un mois, il est seul »...).
Solitude choisie et/ou solitude subie
Sous quelle acception que ce soit, la solitude peut relever d'un choix ou d'une contrainte.
Il ne faut, à ce titre, pas confondre solitude et isolement, qui en est un cas particulier : celui de la solitude subie, soit l'état d'une personne isolée, séparée (activement) des autres personnes.
Les effets de la solitude
Sans aucun contact social ou affectif avec la société humaine, le jeune enfant ne se socialise pas (syndrome de l'enfant sauvage qui dans les cas extrêmes ne sait pas qui il est, ni d'où il vient... );
Un temps de solitude ou d'isolement en groupe ou individuel est parfois un élément des cérémonies d'initiations marquant le passage de l'enfance à l'âge adulte chez certains peuples dits "primitifs".
Les adolescents et adultes isolés ont des réactions pouvant différer selon leur psychisme et leur expérience, selon la durée et selon le mode d'isolement et le contexte.
L'isolement et la solitude étaient recherchés par les ermites et anachorètes, mais la privation sensorielle peut négativement affecter le psychisme.
L'isolement est une punition lors de l'emprisonnement.