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 Conception de la torche pour le relais de la Flamme olympique des Jeux olympiques de 2008 à Beijing

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jacotte
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Conception de la torche pour le relais de la Flamme olympique des Jeux olympiques de 2008 à Beijing Empty
MessageSujet: Conception de la torche pour le relais de la Flamme olympique des Jeux olympiques de 2008 à Beijing   Conception de la torche pour le relais de la Flamme olympique des Jeux olympiques de 2008 à Beijing EmptyMar 25 Mar - 1:22:18

Conception de la torche pour le relais de la Flamme olympique des Jeux olympiques de 2008 à Beijing Flam10


Le relais de la Flamme olympique de la XXIXe olympiade à Beijing a pour ambition de montrer au monde le haut niveau artistique et technologique de la Chine et d'illustrer de manière unique la devise « Jeux verts, Jeux technologiques, Jeux du peuple ».
Sur le plan de la conception, c'est l'idée d' « harmonie » qui ressort ; sur le plan formel, ce sont le rouleau et les « nuages de bon augure » ; sur le plan des procédés techniques, c'est le moulage d'un cône en une fois ; sur le plan du combustible, c'est une stabilité et une adaptabilité inégalées, obtenues grâce à des sommets d'ingéniosité technique.
Le relais de la Flamme olympique constitue un ensemble d'innovations issues de la recherche chinoise la plus pointue et à ce titre, toutes couvertes par des droits de propriété 100% chinois.
La torche, fabriquée dans un aluminium anodisé de très haute qualité, se présente comme une sorte de rouleau élégamment incurvé dont l'extrémité supérieure imite la forme d'un « nuage de bon augure » et dont la couleur dominante est le rouge « laque de Chine ».
Sa hauteur est de 72 cm et son poids de 985 grammes.
Les contours des nuages qui décorent sa partie supérieure sont gravés.
Sa poignée, d'une section de 50 x 40 mm, est recouverte d'une fine couche de vernis à base de caoutchouc qui la rend hautement préhensible.
Elle a été conçue par le centre de création de Lenovo ; son combustible a été mis au point par la Société de technologie et d'industrie aérospatiales de Chine (CASIC).

La torche Olympique : idée fondatrice & fiche technique

1. L'idée fondatrice

L'idée à la base de la torche olympique des Jeux de 2008 à Beijing est celle qu'inspire la vision du « nuage de bon augure » dans la tradition chinoise : « Origine commune, coexistence harmonieuse ».
A travers les quatre éléments que sont le motif décoratif des nuages, la couleur rouge laque de Chine, la place centrale de l'homme et la technique, il s'agit de faire saisir et de répandre l'essence de la civilisation orientale : l'idée d'une nature en harmonie au sein de laquelle trouve sa place un homme généreux et à l'esprit large.

2. Caractéristiques artistiques et techniques

1) Le motif des nuages, élément clef de la symbolique chinoise

Le nuage est un motif décoratif très ancien en Chine que l'on trouve notamment sur les édifices, les sculptures, les ustensiles de ménage et les meubles.
Dans le cas qui nous intéresse, on peut voir ce même motif, répété à travers la forme gracieuse du rouleau, qui suggère la transmission de la civilisation et le don de l'amitié, donner corps étage par étage à toute la torche.
Ces nuages, qui s'élèvent avec une grâce infinie et dans des proportions qui reflètent l'équilibre du yin et du yang, se retrouvent aux deux extrémités de la torche, dessinées selon leurs formes aériennes.

2) Le rouge « laque de Chine » : la couleur millénaire de la Chine

Dans un pays où abonde le laquier, la laque et les objets laqués représentent plusieurs millénaires de culture. Quant au rouge laque de Chine, c'est bien sûr l'une des couleurs les plus chinoises qui soient.
D'où son choix pour décorer la torche olympique, où on la trouve, utilisée de manière particulièrement subtile et réussie, à la poignée et dans d'autres parties.
Elle symbolise l'esprit de la fête, l'ardeur et aussi la chance.
Couleur chaude et frappante, elle se prête à merveille à la retransmission par les moyens médiatiques modernes.


3) La place centrale de l'homme : le détail qui fait la différence pour l'usager humain

La civilisation orientale a toujours eu pour souci de prendre soin de l'homme. Cette préoccupation se reflète dans les moindres détails de la torche olympique :

Celle-ci est longue de 72 cm : 8 X 9, deux chiffres qui expriment la chance et la pérennité. 72 cm est une longueur adaptée à la taille de l'homme : harmonie et équilibre sont ici les mots clefs ; la torche pèse environ 985 g, un poids idéal qui facilite le relais ; le manche de la torche est recouvert d'une fine couche de vernis à base de caoutchouc, ce qui la rend hautement préhensible et agréable à la prise.
Une manière de dire que l'on se préoccupe du bien-être du relayeur...

4) La technologie : le mariage de l'art et de la technique

La surface incurvée en aluminium de haute qualité, la coloration par anodisation, le vernis de caoutchouc hautement préhensible, la gravure sont autant d'éléments qui témoignent du haut niveau technique de la torche et en font un véritable bijou en son genre.

3. La mise au point de la torche olympique

La torche olympique est le support indispensable du feu sacré de la flamme Olympique.
Chaque olympiade donne naissance à une torche qui lui est propre et qui fait partie du patrimoine des Jeux.
Tout en répondant à des exigences techniques précises, elle se veut une sorte de condensé de la culture du pays hôte.
La conception et la mise au point de la torche de la XXIXe olympiade à Beijing a commencé en août 2005.
Pour la conception , on s'est inspiré des idées directrices des Jeux de Beijing et des torches des olympiades précédentes. Sur le plan formel, on a voulu que les considérations artistiques prévalent.
Pour le combustible et la conception industrielle, on a eu recours à un appel de soumissions ; pour la création, il y eu à la fois un appel public à la concurrence et un choix d'entreprises déterminées.
L'appel de soumissions a commencé le 6 décembre 2005 et s'est clôturé le 28 février 2006.
Après plusieurs examens, le jury a soumis les quatre propositions les plus intéressantes au Comité organisateur des Jeux olympiques de Beijing (BOCOG).
Finalement, le choix s'est porté sur le projet soumis par le groupe de conception de la torche olympique de la société Lenovo, projet dont l'idée maîtresse était le motif du nuage tel qu'on le trouve dans la tradition artistique chinoise.
Pour le choix du combustible, il a été décidé que seules les soumissions qui s'harmoniseraient avec le thème de la torche seraient retenues, de manière à garantir la qualité et l'intégrité de l'ensemble.
En août 2006 le BOCOG a réuni un groupe d'experts pour discuter du choix du combustible de la torche olympique. C'est finalement la formule proposée par CASIC, la Société de technologie et d'industrie aérospatiales de Chine, qui a été choisie et c'est à cette compagnie qu'a aussi été confié le soin de sa fabrication.
Le 27 septembre 2006, le BOCOG a demandé à Lenovo et à CASIC de mettre au point un prototype.
Le 16 décembre 2006, des experts se sont réunis à la demande du BOCOG pour examiner le résultat.
Après avoir écouté le rapport des spécialistes des deux sociétés et examiné les résultats d'un examen préliminaire, les experts ont procédé à une série de tests et conclu que la torche olympique de Lenovo et CASIC répondait aux normes du BOCOG.

4. Les concepteurs de la torche olympique

Le centre de création de Lenovo est une des institutions de recherche les plus originales de la fameuse société chinoise.
Son ambition est de réunir la technique, l'art et la culture, dimension pluridisciplinaire qui se double d'une dimension multiculturelle, son équipe de plus de 80 chercheurs de 10 disciplines répartis sur 14 laboratoires comportant des cerveaux issus de la Chine, des Etats-Unis, de l'Allemagne, de l'Italie, de la Nouvelle-Zélande et de Singapour.

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