L'incrustation d'un disque de jade au revers de chaque médaille constitue non seulement une innovation audacieuse dans l'histoire de la confection des trophées olympiques, mais fait aussi de chaque médaille un objet de collection unique.
Les médailles endroit et envers
le Comité organisateur a de nouveau créé l'événement en dévoilant aux yeux du public émerveillé réuni dans le cadre sobre et moderne du musée de la Capitale l'assortiment des médailles olympiques qui orneront les poitrines des athlètes de la prochaine olympiade.
L'incrustation d'un disque de jade au revers de chaque médaille constitue non seulement une innovation audacieuse dans l'histoire de la confection des trophées olympiques, mais fait aussi de chaque médaille un objet de collection unique.
Le Comité organisateur a, dit-on, appliqué des critères particulièrement rigoureux dans le choix de la matière première et de son lieu d'origine.
Il fallait en effet que les médailles, qu'elles soient d'or, d'argent ou de bronze, contiennent impérativement un jade de qualité égale.
Bien que la qualité du jade soit uniforme, la nature même de ce minéral fait que chaque médaille est en réalité un spécimen unique.
Les connaisseurs vous le diront : les gemmes provenant d'une même roche sont toutes différentes par leur grain et par mille autres détails.
De même que les dessins qui ornent la pulpe des doigts donnent à chaque être humain une identité unique, les caractéristiques subtiles d'une pièce de jade la rendent absolument différente de toutes les autres.
Cao Chunsheng, artiste chinois réputé, faisait partie du groupe d'experts chargé de la conception des médailles. Pour lui, il ne fait aucun doute que les médailles de l'olympiade de Beijing ont une valeur incomparable, car, en plus de la gravure du nom de l'athlète et de celui de la discipline dans laquelle il s'est distingué, elles renferment chacune en leur coeur une gemme de jade absolument unique, à telle enseigne que l'on peut sans exagérer les considérer comme des objets de collection.