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 Aix-les-Bains (73)

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jacotte
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MessageSujet: Aix-les-Bains (73)   Aix-les-Bains (73) EmptyVen 21 Mar - 13:37:51

Aix-les-Bains est une commune française, située dans le département de la Savoie et la région Rhône-Alpes. Deuxième ville thermale française, elle est dotée du plus grand port de plaisance d’eau douce de France.
Avec une population d'environ 26 000 habitants, son aire urbaine se classe au 162e rang national.
Ville phare de la Belle Époque de renommée internationale, Aix-les-Bains fut un haut lieu de villégiature pour les familles princières et les gens fortunés.
Si aujourd'hui elle confirme plus que jamais son statut de ville d'eau, il n'en demeure pas moins que le thermalisme n'est plus la principale activité du bassin aixois.
La cité doit compenser la baisse de curistes de ces dix dernières années en diversifiant ses activités.
Ainsi, elle se tourne davantage sur les rives du lac du Bourget ainsi que l'événementiel avec la création du festival Musilac et le soutien du rassemblement nautique Navig'Aix.
Le palais des congrès, maintenant rénové, accueille diverses manifestations telles que des conférences, des concerts, des séminaires ainsi que des rencontres sportives.

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Hôtel de ville


Héraldique

Les armes d'Aix-les-Bains se blasonnent ainsi : De gueules à une étoile d'or au point du chef.

On sait très peu de chose sur ce blason. Aimé IV, Comte de Savoie, avait pour armoiries : De gueules à une étoile de seize rais d'argent . La proximité des deux blasons peut constituer un début de réponse quant à l'étude des armoiries de la ville considérée, alors, au Moyen Âge comme étant une collectivité humaine.
On sait cependant que ces armoiries furent dessinées à la fin du XIXe siècle par le dessinateur Guido Gonin.
La ville n'ayant jamais eu de chartes de franchises avant la Révolution, ne disposait pas de blason propre.
En revanche,les armes de la famille de Seyssel sont présentent dans le château d'Aix.
Depuis 1992, la ville utilise aussi un logo, notamment présent sur les publicités de ses partenaires économiques, comme les eaux d'Aix, l'Office du tourisme...

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Toponymie

Aix-les-Bains, ville fondée au Ier siècle de notre ère, n’est que rarement citée dans les textes épigraphiques, et jamais par les auteurs romains connus. Toutefois, deux inscriptions conservées par le musée archéologique font mention d' Aquæ (les Eaux) et d' Aquensis (les habitants du lieux des Eaux), et nous renseignent donc sur l’appellation de ce vicus dépendant de la cité de Vienne. Les historiens du XIXe siècle ont parfois soumis au lecteur des appellations fantaisistes et sans fondement historique qui parsèment encore certains ouvrages de vulgarisation. On peut citer Aquae allobrogium, Aquæ gratianæ (inscription qui orna le fronton des Thermes nationaux de 1934 à 1968), Allobrogum Aquæ Gratianæ...
En l’an 1011, nous retrouvons l’appellation Aquæ dans la charte de donation de la terre royale d’Aix (de Aquis) par le roi de Bourgogne Rodolphe III à sa femme Ermengarde. Quelques textes du Moyen Âge font mention d’Aquæ grationapolis. Ce suffixe indiquant simplement qu’Aix faisait partie du diocèse de Grenoble.
La première mention connue d’Aix-les-Bains apparaît dans les archives en septembre 1792, sur une lettre d’un soldat français en convalescence aux eaux d’Aix.
C’est cette appellation qui figure ensuite dans tous les documents officiels, telles les délibérations du conseil municipal. En ce début du XIXe siècle, quelques textes littéraires font usage de l’appellation : Aix en Savoie. Toutefois, ce toponyme n’est jamais employé dans les documents administratifs.
Depuis 1954, la gare d’Aix-les-Bains, à la demande du conseil municipal, se dénomme gare d'Aix-les-Bains-le Revard.

Aquae : Aix la romaine

Les historiens s’accordent à dire qu’Aix est née de ses sources d’eau à l’époque romaine, sur les restes d’un habitat celtique. Les premières occupations du site ont été datées par Alain Canal du premier siècle avant notre ère, cependant rien ne permet d’attribuer ces vestiges à un habitat fixe. Il ne nous reste que les ruines d’établissements publics et l’on serait bien en peine d’établir une esquisse de "l’Aquae" antique. La situation administrative du lieu est connue par l’épigraphie, qui nous apprend qu’Aix était au 1° siècle de notre ère un "vicus", doté d’un conseil de « decemlecti » (conseil municipal de dix membres), faisant administrativement parti de la cité de Vienne. Quelques citoyens vivaient là avec, semble-t’il, des moyens assez importants pour offrir aux dieux un bois sacré, une vigne ou se faire construire un arc funéraire pour le cas de la famille des Campanii.
Les archéologues nous ont fait découvrir au cours de leurs fouilles<ref<Fouilles du parking de l'Hôtel de ville, Alain Canal, 1988</ref>, un important complexe thermal, à proximité immédiate des sources. Sur une terrasse inférieure, à l’ouest, se trouvait l’Arc funéraire de Campanus, probablement construit au Ier siècle et, plus en aval, une seconde terrasse portait le temple dit de « Diane », qui avait remplacé au IIe siècle un édifice circulaire plus ancien, probablement contemporain de l’Arc. Des vestiges de nécropoles ont été dégagés au nord du temple. Le Parc des Thermes, différents autres lieux éparpillés en ville, renferment de nombreux vestiges très divers : restes de nécropoles, poteries... Mais aucune pièce maîtresse qui aurait conduit à des fouilles archéologiques approfondies. A défaut, rien ne nous permet de connaître le vicus gallo romain d’Aquae, ni dans son étendu, ni dans la disposition de son habitat. Où les «Romains» habitaient-t'ils ? Où se situaient leurs exploitations agricoles, les villages de leur personnel ; qu’elle était les activités du vicus... ? Le mystère est encore complet. Les seuls indices sont issus de la carte archéologique des vestiges dressée par les services archéologiques de la Drac, et l'archéologue Alain Canal de conclure, «Paradoxalement, si Aix à livré de nombreux documents illustrant l’ancienneté du site et la qualité de l’urbanisme monumental dès le début de l’Empire, nous n’avons aucune connaissance précise sur l’ordonnance de cette bourgade».
En guise de synthèse, l'histoire de la période peut se résumer à l’occupation du site du centre ville depuis le Ier siècle avant notre ère, puis par un aménagement progressif de la zone entre Ier et le IIe siècle. L’occupation semble s’être faite à partir de l’édification progressive du complexe thermal, autour duquel rayonnaient des édifices monumentaux présentés sur un système de terrasses, qui ont évolués plusieurs fois au cours de la période romaine. Si les sources chaudes furent à l’origine de l’emplacement choisi d’autres facteurs, comme la qualité du site, ont peut-être été déterminant.

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L'aquarium du Lac du Bourget à Aix-les-Bains



Du Moyen Age à la Renaissance

La connaissance de l’histoire d’Aix déjà bien pauvre à l'époque romaine, s’obscurcie encore par suite du manque de sources concernant la fin de l’empire romain et le haut Moyen Age. Nous en sommes réduits à des conjectures en étudiant les destructions dues aux invasions barbares qui ont laissées des traces d’incendies sur les villas gallo romaines des environs (Arbin…). Toujours est-il que les Thermes romains d’Aix tombent en ruine à partir du Ve siècle et que la trace des aménagements urbains se perd.

Aix n'est de nouveau mentionné dans les sources qu’au IXe siècle, en 867, puis en 1011 au travers de chartes. Dans la seconde, le roi de Bourgogne Rodolphe III fait don de la villa d’Aix, qualifiée de siége royal, avec ses colons et ses esclaves à sa femme Ermengarde qui, à son tour, les transmets à l’Evêché de Grenoble. Cette charte nous apprend qu’Aix est une bourgade, possédant une église et des domaines agricoles. Le Grand Saint Hugues, évêque de Grenoble, en fit ensuite don au monastère Saint-Martin de Miséréré, au début du XIIe siècle. Celui-ci érigea l’église en prieuré cure, sous le vocable de Sainte Marie. Le cartulaire de Saint Hugues révèle, à la fin du XIIe siècle, l’existence de deux autres paroisses, celle de Saint Simond avec son église et celle de Saint Hippolyte (actuel faubourg de Mouxy) portant aussi un petit prieuré. La géographie urbaine commence à s’éclaircir : Il faut imaginer la petite bourgade, enserrée dans ses remparts, dont personne ne sait quand ils ont été construits. Le point central de la cité est le prieuré, à proximité de l’ancien temple romain. Ce centre pourrait être aussi le centre administratif puisqu’au moins depuis le XIIIe siècle, Aix est une seigneurie inféodée à la famille de Seyssel, qui y possède un château qui, même si nous ne savons pas le situer avec certitude était probablement à l’emplacement du château actuel[30]. Deux hameaux sont attestés, Saint Hyppolite, à proximité immédiate de la ville mais hors les remparts, avec comme centre un petit prieuré et à son côté, actuellement sous la villa Chevalley, une maison forte dépendant de la famille de Savoie[31] que les dernières études date du XIIIe siècle. Un second village d’importance apparaît, Saint Simond (Saint Sigismond) doté lui aussi d’une église et d’un cimetière, érigée en paroisse, membre dépendant de Saint Hyppolite.
Les textes laissent supposer l’existence des autres villages dont la trace certifiée qu’à partir de 1561, lors dénombrement général de la population pour la gabelle du sel. A cette époque, sur les 1095 habitants d’Aix, 46 % logent dans le bourg ; Saint Simond compte 125 habitants, Puer 91, Choudy 87, Lafin 86, et le reste des hameaux, soit une dizaine, se partagent le reste. (Marlioz ayant échappé à nos sources). Cette géographie de l’habitat semble figée jusqu’à la fin du XIXe siècle. L'abbaye voisine d'Hautecombe possédait à Aix un assez grand domaine sur le haut de Saint Simond.
Au début du XVIe siècle, l'antique église Sainte Marie fut victime d'un incendie dévastateur. Pour la reconstruire les aixois firent appellent à Claude de Seyssel, un membre de la famille seigneurial de la ville, qui s'était élevé à la dignité épiscopale. Il était en effet évêque d'Albi, et surtout conseillé particulier du roi de France Louis XII. Il est aussi l'auteur d'un certain nombre de traités de droit. Grâce à son appui les De Seyssel purent faire édifier une église collégiale, dotée d'un chapitre de douze chanoines, commandé par un doyen, dont la nomination revenait au comte. Une église fut édifiée sur la place, voisine du cimetière, qui comportait un choeur de style gothique flamboyant. Si le choeur appartenait à la collégiale, la nef elle, appartenait aux paroissiens et présentait un aspect plus sommaire. D'ailleurs la voûte mal construite s'écroula en 1644. Parmi les chapelles latérales, l'une était réservée aux De Seyssel d'Aix qui y enterraient leurs morts. La collégiale, devenu entièrement paroissiale après la Révolution, fut démolie en 1909, après la construction de la nouvelle église. Cette église était connue pour abriter une relique de la vraie croix, que l'on venait vénérer d'assez loin
C'est aussi à la fin du Moyen Age que le château seigneurial d'Aix fut reconstruit. Le plafond de la grande salle du rez-de-chaussée est daté de 1400 quant au le magnifique escalier d'honneur, il fut construit vers 1590.

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MessageSujet: Re: Aix-les-Bains (73)   Aix-les-Bains (73) EmptyVen 21 Mar - 14:01:57

Le XVIIIe siècle aixois

Le 9 avril 1739, un gigantesque incendie se déclare au centre-ville et détruisit 80 maisons, soit près de la moitié de la ville. Pour la reconstruction on fait appel aux subsides du roi, qui imposa un plan d’alignement dont la réalisation fut confiée à l’ingénieur Garella.
Ce plan allait plus loin qu’un simple plan de reconstruction puisqu’il prévoyait un véritable alignement des rues, et imposait certaines règles d’urbanisme comme, par exemple la construction de maisons de deux étages et d’un rez-de-chaussée; il interdisait également les toits en chaume.
Toutefois il était très limité dans son périmètre puisqu’il ne concernait que le quartier incendié, soit la rue principale (rue Albert Ier), la place centrale (Place Carnot) et la rue des Bains.
Au début du XVIIe siècle, les aixois et le monde médical avaient commencé a être sensibilisés à la valeur des sources d’eau chaude d’Aix, grâce aux célèbres écrits du médecin dauphinois Jean Baptiste Cabias, qui fut suivi en ce domaine par d’autres médecins de renommée.
En effet, depuis l’antiquité l’exploitation des sources d’eau chaude n’avait jamais totalement oubliée.
On se baignait à Aix au Moyen Age et jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, soit dans la seules piscine romaine existant encore, à l’air libre, soit chez l’habitant où l’on se faisait apporter l’eau thermale par porteur. Le roi de France Henri IV passe pour avoir fortement aprécié son bain aixois, selon Jean Baptiste Cabias.
En 1737, afin de protéger les eaux thermales des infiltrations d’eau du ruisseau qui traversait la ville, un important chantier fut programmé par l’Intendance Générale. Cela modifia la distribution urbaine du centre ville, puisqu’il fallut creuser un nouveau lit au ruisseau des moulins, à l’extérieur des remparts.
Il fallut aussi reconstruire les quatre moulins du marquis d’Aix, jusque là en centre ville, le long du nouveau canal (actuellement montée des moulins).
C’est au duc de Chablais, fils du roi Victor Amédée III, qu’Aix doit sa renaissance, car c’est lui qui après avoir goûté au bienfait des sources et s’y être trouvé mal logé, suggéra au roi, la construction d’un établissement thermal. Par billet royal du 11 juin 1776 le roi Victor Amédée III chargea le comte de Robiland de dresser les plans d’un établissement de bains.
Celui-ci fut construit de 1779 à 1783 sous la direction de l’ingénieur Capellini. Cette date marque aussi le début de la démolition de l’ancien centre ville, car à la suite de cette construction imposante, on commença à dégager les alentours des maisons pour créer une place.
Ce premier établissement thermal devint un facteur important de développement.
Pendant toute cette période et jusqu’à la Révolution, la ville accueillie un nombre à peu près stable d’environ 600 curistes l’an, dont une majorité de français.
onsécutivement la population augmenta pour atteindre 1700 habitants en 1793. En 1783, pour agrémenter la vie des curistes, le Conseil de la Commune fait édifier une promenade publique paysagée : le Gigot, actuellement Square A.Boucher.
Elle était alors bordée de marronniers et avait été dessinée par l’architecte Louis Lampro. Mise à part les jardins privés, c’est là la naissance du premier acte d’urbanisme concernant les espaces verts, qui donna un coup de pouce au développement de la ville de ce côté des remparts, le long de la route de Genève.
En 1792 les troupes révolutionnaires françaises, sous le commandement de Montesquiou, entre en Savoie. Le thermalisme marque alors le pas.
Les Thermes sont réquisitionnés par les armées de la République, qui y envoi les soldats blessés en convalescence. Mais c’est par ailleurs une occasion de faire connaître Aix au plus grand nombre.
Aix devient alors Aix-les-Bains. La Révolution aboutie abolie les privilèges de la noblesse locale, et permet surtout à la ville de ne pas payer au seigneur marquis d’Aix l’importante somme d’argent qu’elle lui devait suite au rachat des droits seigneuriaux (la ville n’avait pas de charte de franchise).
En outre la liberté du commerce instauré donne un nouveau souffle à la création d’une économie basée sur l’exploitation des sources thermales, dès la paix retrouvée.
On assiste alors au développement de pensions, d’hôtels, de cabarets, …
En revanche, la Révolution laisse ses marques sur les biens d’église : abandon de la collégiale, destruction du clocher et du mobilier d’église...
C’est au bord du lac qu’il faut se déplacer pour trouver la nouveauté. Le petit môle portuaire de Puer, construit sous l’Ancien Régime (1720) devient un véritable port.
D’abord fréquenté par les bateaux ravitaillant les troupes de l’Armée des Alpes, doté d’un magasin militaire, il est progressivement aménagé pour l’exportation de marchandises et notamment de la verroterie issue des ateliers installés au bord du lac. Désormais l’on l’ appelle le Port de Puer.
Le développement de ce quartier impliqua la mise en état de « l’avenue du lac » et toute cette activité attira les premières constructions en alignement le long de cette voie fréquentée, hors du centre et des villages existants.

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Fontaine hommage indépendance du Maroc.


Négociations de l'indépendance du Maroc

Les négociations concernant l'indépendance du Maroc se sont déroulées à Aix-les-Bains.
Lors de la conférence de septembre 1955, le président du conseil français, en la personne d'Edgar Faure, résuma publiquement, le compromis proposé au Maroc, selon l'expression « L'indépendance dans l'interdépendance » . Jusqu'alors le territoire marocain était juridiquement sous protectorat français et avait pour sultan, l'exilé Mohammed Ben Youssef.
Les négociations furent organisées en la présence de nombreuses personnalités et organisations françaises et marocaines. Il figurait à la table des pourparlers du coté marocain le Parti pour la Démocratie et l'Indépendance (P.D.I.) ainsi que le parti de l'Istiqlal, représenté notamment par Mehdi Ben Barka, Omar Benabdejalil, Abderrahim Bouabid ou encore M'hamed Boucetta.
Du coté français, on trouva une délégation française composée d'Edgar Faure, Pierre July, Robert Schuman ainsi que d'autres membres du gouvernement. Voilà pour ce qui est des principaux protagonistes.
En marge de ceux-ci, on convia également des invités de tous horizons capables de donner des avis éclairés sur la condition du Maroc et de son indépendance.
Des alliés fidèles du protectorat et des chefs traditionnels marocains furent également invités. Ainsi ils purent également négocier eux aussi en présence des partis concernés.
Il leur sera accordé la préséance, si tant est, à la déception des istiqlaliens.
Bien que ces négociations organisées à Aix-les-Bains aient joué un rôle important dans la marche vers l'indépendance du Maroc, il n'en demeure pas moins que la France avait, au préalable, pris soin de préparer en grande partie cette transition.
En effet, l'État français d'alors était convaincu de la nécessité de permettre l'indépendance à ce territoire nord africain. Cependant, de nombreux intérêts économiques en jeu et de nombreuses relations d'affaires avec notamment les pachas et les caïds, pousseront la France à prendre soin de ne pas brusquer cette transition et d'amorcer en douceur ce changement.
La destinée de la souveraineté du Royaume du Maroc se sera dessinée durant cette conférence d'Aix-les-Bains. Officiellement, les négociations permirent de dégager un accord en vue de donner naissance à un État indépendant. Le Maroc fut définitivement proclamé indépendant lors de la déclaration de la Celle Saint-Cloud le 6 novembre 1955. Il y eut, en 2005, la commémoration du cinquantenaire de la négociation des accords de l’Indépendance du Maroc. Pour cette occasion, il fut réalisé une fontaine, avec un bassin en zellige marocain.
Des mâalems-artisans sont venus tout spécialement de leur capitale spirituelle pour réaliser cet ouvrage dans le parc de verdure d'Aix-les-Bains.
Le projet a été pris en charge par le conseil régional du tourisme de la ville de Fès (CRT-Fès) et l’office du tourisme.

Manifestations culturelles et festivités

Plusieurs festivals sont organisés dans la ville d'Aix-les-Bains dont en voici les plus significatifs :

Le Festival des Nuits Romantiques du Lac du Bourget(octobre)
Le Festival des Scénaristes en Séries (octobre)
Le Festival Rock Musilac (juillet)
Le Festival Aix opérettes (juillet)
Le Festival de la voyance (août)
Le Festival d'Aix-les-Bains de Scrabble francophone (novembre)

Chaque année, d'autres évènements ont également lieu dans la bassin aixois tels que :

La Biennale Charles Dullin (novembre)
Le Navig'Aix (août)
Les Acquascenies (juillet)
La Nuit des Musées (mai)


Thermalisme

L'histoire nous dit que ce serait des cavaliers celtes qui découvrirent sur les pentes du Mont Revard des sources d'une eau chaude et bienfaisante.
Cette spécificité géologique naturelle devait se voir intensifiée par la présence romaine vers 120 avant Jésus Christ. En effet, l'Empire romain fut très friand de ce luxe que représentait les sources thermales.
Les Romains dotèrent la cité de thermes plus confortables et mieux organisés. Cette tradition des bains fut, dès lors, définitivement conservée au fil des siècles. Nous avons également eu des témoignages de la présence du roi Henry IV en 1600 qui se lava dans l'unique bain encore accessible à l'époque, dit le Bain Royal.
Mais la plupart des malades se baignaient surtout dans les grottes où jaillissaient les sources de soufre et d'alun. Au XIXe siècle, un tunnel fut percé dans la roche de ces grottes miraculeuses ce qui a permis de nos jours de voir l'arrivée de l'eau à la surface.
En 1860, Napoléon III fit des thermes d'Aix-les-Bains des Thermes nationaux.
Le voyage souterrain de ces eaux, depuis la rive opposée du lac (plus de trente années à 2 000 mètres de profondeur), explique sa température de 46°. De nombreuses sources fournissent des eaux calciques, sulfurées, riches en silice, très légèrement radio-actives à 45° ou froides, et enfin bicarbonatées.
Celles-ci, selon leur origine et leur température, sont utilisées soit à usage de douches, soit de bains en piscine, ou encore à la boisson.
Ces eaux chaudes sont surtout indiquées pour les rhumatismes dégénératifs tels que l'arthrose cervicale, le lombaire, le coxarthrose, la sciatique, le lombago aigu récidivant arthrose des mains, la gonarthrose, mais aussi pour les rhumatismes inflammatoires comme la polyarthrite chronique évolutive, la spontylarthrite ankylosante. L'usage des sources est également bénéfique pour l'algotystrothies, les tendinites, la laryngites subaigues ou chroniques, les affections nasales et des oreilles et les bronchites chroniques.
En revanche, ces eaux sont contre-indiquées pour l'ulcère variqueux, les accidents vasculaires ou cardiaques récents. Les techniques de cure utilisées sont l'usage des douches, de l'étuve individuelle (Berthollet), la physiothérapie, de application de boue, de douches sous-marines, de rééducation en piscine.
Par leur action calmante du système nerveux, les eaux entraînent une détente euphorisante.
Les Thermes nationaux d’Aix-les-Bains sont constitués de deux bâtiments se situant sur deux sites très distincts. On trouve ainsi les Thermes Pellegrini et les Thermes Chevalley situés sur la hauteur. On doit également citer les thermes de Marlioz. Ce dernier se situe dans un parc de dix hectares.
Il est tout particulièrement adapté pour la libération de l’appareil respiratoire et guérit les affections de la bouche. Les pathologies O.R.L. traitées sont les otites, les rhinites, les sinusites, les pharyngite, les angines, les laryngites, les préparations chirurgicales et post-chirurgicales en O.R.L.
Sont traités également les pathologies en pneumologie , la trachéite, la bronchite, la dilatation des bronches et pour finir l'asthme.
Grâce à ses thermes, en 1986, la ville comptait environ cinquante deux mille curistes et en 1992, plus de quarante quatre mille cinq cent cinquante curistes.
Depuis l'année 2000, suite à la disparition des accords avec la sécurité sociale l'affluence a diminué. Aix-les-Bains a accueilli environ trente cinq mille deux cents curistes pour l'année 2005.
Ce nombre représente près de 7 % de l'ensemble des curistes en France et 60 % des curistes savoisiens.
Entre l'année 2004 et l'année 2005, une baisse significative de 3 % du taux de fréquentation a été constatée.
Le mois de mars 2008 débute par un grave conflit entre le personnel et la direction qui se solde par une grève.

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Thermes nationaux


Monuments et lieux touristiques

Casino Grand Cercle

Le Casino Grand Cercle se trouve à Aix-les-Bains, constitue un ensemble architectural majeur en Savoie, au même titre que le casino d'Évian-les-Bains.
Ce bâtiment témoigne de la volonté de la Maison de Savoie d'être parmi les grandes familles princières européennes. Le casino a été inauguré en 1850 par le roi Victor-Emmanuel II, duc de Savoie. Le plafond de son salon est couvert d'une splendide mosaïque composée de 3 millions et demi de petits cubes de verre sertis sur fond d'or. A l'époque, le bâtiment comprenait en sa partie centrale une salle de bal flanquée de deux salons, l’un pour le jeu, l’autre pour la lecture et la correspondance.
Trente ans plus tard, le casino prend de l’ampleur et s'agrandit de deux pavillons latéraux. En 1899, le bâtiment se dote d'un théâtre de neuf cent places, équipé d’une machinerie en bois.
Dernièrement quatre œuvres de l'artiste peintre Di Credico ont été placées dans la salle des jeux traditionnels (la boule, la roulette, le blackjack ...). Le casino Grand Cercle a été classé au 11e rang des casinos français sur la base de son produit brut des jeux pour l'exercice 2004-2005.

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MessageSujet: Re: Aix-les-Bains (73)   Aix-les-Bains (73) EmptyVen 21 Mar - 14:07:59

Château de la Roche du Roi

Le Château de la Roche du Roi est un château du XXe siècle. Il se situe sur les hauteurs d'Aix-les-Bains, bâti à flanc de colline, le château domine une bonne partie de la ville et surplombe entre autres l'hippodrome et le golf.
Il fut construit en 1900 par l'architecte de la ville Jules Pin (aîné) ainsi que par l'entreprise Léon Grosse. Ce château est à présent classé monument historique.
Son style architectural est un mélange entre les palais orientaux et les châteaux de la Renaissance.
La surface totale du bâtiment est d'environ 500 m². Il est construit sur une terrasse supportée par des soubassements voûtés en plein cintre.
A l'extérieur du château, dans sa périphérie, se trouve une forêt très dense composées d'arbres multi-centenaires, de broussailles, et de végétaux communs à la région.
Le château appartient actuellement à un propriétaire privé étranger.
Laissé à l'abandon depuis de nombreuses années, la ville tente, après plusieurs dégradations majeures constatées et après de multiples interventions des pompiers sollicitées pour des incendies, de se porter acquéreur de ce monument.

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L'église Notre-Dame

L’église Notre-Dame-des-Eaux, paroisse de l’Assomption se trouve dans le centre-ville d'Aix-les-Bains.
Un concours d'architectes fut organisé pour concevoir l'édifice religieux et fut remporté par Arthur Bertin.
La construction fut confiée à l'entreprise Bonna. Les travaux débutèrent en 1890 pour se terminer en 1892 bien qu'en réalité des modifications furent encore apportées jusqu'en 1905.
Le bâtiment prend la forme d'une croix. L'aspect général est d'inspiration byzantine. La croisée des transepts supporte une coupole. Son clocher de couleur vert, à cause de l'oxydation de sa couverture, est fait de bois, sa tour s’élève à cinquante-cinq mètres au dessus du parvis.
On peut également y contempler ses voûtes en berceau simple qui, pour leur part, sont plutôt d’inspiration romane. Le chemin de croix, en cours de classement à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, provient d’Espagne, d’où il a été ramené par le général Forestier, lors des campagnes de Napoléon Ier.
Quant aux tableaux des douze apôtres, classés depuis 1976, et conservés dans le chœur, ils proviennent certainement d’Italie, d’après les expertises, et seraient du XVIIe siècle.
Cet édifice domine de ses hauteurs la cité aixoise. Il est très présent dans la vie quotidienne des habitants.
La place devant l'église se transforme durant la semaine en parking public en raison de son emplacement central dans le tissu urbain.

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Le musée Faure

Le Musée Faure est issu originellement d'œuvres d'une collection privée, celle du docteur Faure (1862-1942), léguée à la ville et installée depuis 1949 dans une villa 1900.
Ce musée possède la deuxième collection de France d'œuvres de Rodin avec pas moins de trente-quatre sculptures, sans compter les études du maître.
Cet établissement propose également au public une collection de peinture concernant l'impressionnisme avec des peintres proches, comme ceux du romantisme, du post-impressionnisme et du symbolisme.
Il détient la deuxième plus grande collection impressionniste de province.
On peut voir des peintures de Corot, Boudin, Jongkind, Ravier, Puy, Cézanne, Sisley, Pissaro, Degas, Bonnard, Vuillard, Lebourg, Lebasque, Marquet, Robert Antral, Charles Cottet, Jules Desbois, Edmond Aman-Jean, John Singer Sargent, Victor Vignon, Constant Troyon, Stanislas Lépine, et aussi Adolphe Monticelli, Georges Michel, Jean Victor Bertin

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Espaces verts

Aix-les-Bains est une ville fleurie avec quatre fleurs attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris et la distinction du grand prix national du fleurissement.
En 1992 la ville se voit décerner le grand prix européen du fleurissement
Le parc floral des Thermes : Ce parc est composé d'arbres séculaires et rares, d'un théâtre de verdure de trois mille places accueillant des concerts en plein air surtout en période estivale.
Le parc du Bois Vidal : Sur une surface de dix-huit hectares, ce parc au cœur de la cité comprend en son sein un bois et des prairies, de nombreux chemins pédestres et un parcours sportif.
L'esplanade du lac : Cette vaste promenade s'étend sur la rive est du lac du Bourget. Délimitée par deux ports de plaisance, elle comprend une pelouse et des arbres. Le festival Musilac ainsi que la manifestation Navig'Aix y sont organisés chaque année.
La forêt de Corsuet : Elle s'étend en bordure de la ville d'Aix-les-Bains sur une surface d'environ cent seize hectares. De nombreux sentiers ont été aménagés.
On y trouve également des parcours sportifs et la présence de Vététistes.
Le jardin japonais : Il propose une composition basée sur une conception reposant sur le Kanji du cœur.
Il se situe dans l'avenue du Général De Gaulle, à l'entrée du Park Hôtel.

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Le Jardin Japonais


Autres édifices

La ville d'Aix-les-Bains est jalonnée de nombreux édifices historiques ainsi que des bâtiments de caractère.
De l'ère Gallo-romaine, il y subsiste l'Arc funéraire romain de Campanus.
Cet arc fut dressé par, le patricien de la Gaule Narbonnaise, Lucius Pompeius Campanus afin d'honorer les défunts de sa famille.
Ce monument est une symbolique représentant le passage vers l'au-delà. Il était coutumier dans les traditions romaines d'élever ainsi des nécropoles autour des stations thermales.
L'arc a une hauteur de plus de neuf mètres.
Il est constitué d'une arcade entre deux piliers surmontés d'un entablement avec architrave, le tout fait de pierres taillées ajustées sans apports de mortier.
L'arc comprend une frise, une corniche et un attique.
La frise de huit niches devait abriter les bustes de quelques-uns des personnages à qui l'arc est dédié. On trouve également comme édifice marquant, les Thermes antiques.
Vers 120 avant Jésus-Christ, les romains construisirent des thermes confortables à la mode romaine telle que cela ce faisait dans tout l'empire.
Cette structure est comprend plusieurs bains à savoir un bain chaud (caldarium), un bain tiède (tepidarium) puis un bain froid (frigidarium). Tous les bassins sont revêtus de marbres.
Les salles étaient ornées de colonnes et de sculptures.
Actuellement les vestiges romains sont encore visibles à l'intérieur des Thermes Nationaux.

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Arc romain de Campanus


Parmi les autres grands édifices aixois on se doit d'énoncer les principaux grands palaces, vestiges de la Belle Époque et pour la plupart désormais transformés en habitations collectives. Toutefois, ceux-ci conservent leurs imposantes façades extérieures ainsi que leurs magistrales entrées ornées la plupart du temps de marquises en fers forgés. Ces hôtels palaces sont le Beau-site, le Grand-Hôtel, le Bernascon, le Splendide, le Royal, le Mirabeau... Sans oublier l'Astoria qui est le seul palace hôtel toujours en activité. Il est également intéressant de visiter l'actuel Hôtel de ville d'Aix-les-Bains. A l'origine ce fut l'ancien château des marquis d’Aix du XVIe siècle au XVIIe siècle. Cet édifice est particuliers en raison de son histoire et de ses multiples modifications au cour des années. Trouvant en partie ses origines durant l'ère romaine jusqu'à la construction sur ses ruines du château du marquisat local. Adossé à l’Hôtel de ville on trouve le temple gallo-romain, dit Temple de Diane devenu le Musée lapidaire. Ce sanctuaire antique est l'un des trois temples conservés intégralement en France.
Aujourd'hui reconverti en musée archéologique, l'édifice abrite en son sein de nombreuses statues et objets antiques ainsi que de l'âge du bronze.

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Hôtel palace Astoria


Gastronomie

La cuisine aixoise est une cuisine typiquement savoyarde basée sur des produits du terroir local et des alpages montagnards essentiellement des Bauges. Outre la célèbre fondue savoyarde, on s'y plaît à préparer pour plat principal les bognettes à base de pomme de terre, mais aussi les crozets, la péla, la tartiflette, les diots, la polenta et les rioutes...
En dessert, on ne peut que solliciter les bugnes, la confiture de lait et la tarte aux myrtilles.
Les tables d'Aix-les-Bains arborent, bien entendu, les fromages savoisiens comme par exemple l'abondance, le beaufort, le bleu du Mont-Cenis, l'emmental de Savoie, le gruyère de Savoie, le persillé des Aravis, le reblochon, le tamié, la tomme de Savoie et encore de nombreux autres préparations fromagères.
Cependant, la présence du lac du Bourget et des rivières telles que le Tillet et le Sierroz, offrent aux cuisiniers aixois un éventail important de poissons d'eau douce qui composent bon nombre de plats locaux. On mange très volontiers de la truite, des ombles chevaliers et du lavaret.
On pêche également les brochets ainsi que la friture qui ravissent les papilles des habitants d'Aix-les-Bains.
Les forêts environnantes et les montagnes de moyenne altitude telles que le Mont Revard offrent des produits très appréciés. On y trouve des champignons.
La réputation des cèpes, des bolets du Revard ne se dément pas.
Plusieurs vignobles autour de la commune aixoise produisent des vins de terroirs employés dans de nombreuses spécialités comme la fondue savoyarde par l'usage de vin blanc. Ainsi, on retrouve près d'Aix-les-Bains le vignoble de saint-Innocent, le vignoble de Saint-Baldoph et d'une manière générale on consomme la plupart des vins de Savoie.

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Ancien palace le Bernascon


Patrimoine culturel

La ville d'Aix-les-Bains bénéficie de plusieurs installations pour promouvoir la culture. La présence du casino Grand Cercle permet à la commune de disposer d'un théâtre. Communément appelé Théatre du Casino, celui-ci est un chef d'œuvre du XIXe siècle. Il offre une capacité de neuf cent places assises et une scène de vingt mètres par treize. Ce théatre à l'italienne possède une fosse d’orchestre, un jeu d’orgue et un écran de cinéma. Le casino propriétaire de cette salle est régulièrement sollicité pour des tournages cinématographiques et télévisés, en raison de son ornementation authentique. Plus originale encore, Aix-les-Bains bénéficie d'un théâtre extérieur que l'on nomme le Théâtre de verdure situé en plein centre ville, dans le parc floral des thermes. Il offre une capacité de trois mille places pour des concerts en plein air. Des thés dansants y sont régulièrement organisés, les Aquascénies s'y sont exprimées également ainsi que des pièces de théâtres. L'une des principales salles de la commune est le Palais des Congrès d'Aix-les-Bains. On y organise des expositions, des congrès, des concerts, des spectacles comiques, et bien d'autres évènements artistiques et culturels.
Aix-les-Bains fut l'une des toutes premières villes françaises à avoir accueilli un cinéma. Aujourd'hui elle possède pas moins de trois cinémas que sont le Victoria, le Rex et enfin le Les Toiles du Lac d'Aix-les-Bains. Ces trois établissement sont tous détenus par le même propriétaire. Avec la création du multiplexe Les Toiles du Lac offrant huit salles, le Rex avec ses deux salles tend à disparaître. Le Victoria, avec ses cinq salles, devrait être conservé et est encore en activité. Celui-ci devrait progressivement accueillir des films d'auteurs, d'arts et d'essais. De plus, cet établissement à la particularité d'abriter le deuxième casino d'Aix-les-Bains. De taille plus modeste que le casino Grand Cercle, le Nouveau Casino, qui est sa dénomination commerciale, possède un parc de jeux toutefois honorable avec ses quarante-cinq machines à sous, sa table de Boule, treize rouleaux, quinze vidéo-rouleaux et dix-sept vidéo-poker.
On peut visiter le Musée Lapidaire. Adossé à l’hôtel de ville, cet ancien temple gallo-romain, dit Temple de Diane, fut reconverti en musée archéologique. L'édifice abrite en son sein de nombreuses statues et objets antiques ainsi que de l'âge de bronze. On peut contempler des vestiges des cités lacustres du lac du Bourget. Autre lieu de souvenir et de rayonnement culturel, la bibliothèque municipale Lamartine possède un fond documentaire important. Son nom est un hommage au poète et écrivain Alphonse de Lamartine. Elle devrait prochainement changer de locaux pour s'installer près des thermes nationaux et des thermes romains.
Plusieurs sociétés savantes de Savoie sont présentes sur la commune d'Aix-les-Bains. Ces associations permettent à des amateurs éclairés et à des spécialistes de se réunir autour de thèmes divers, dont notamment l'histoire régionale ou l'étude du patrimoine culturel régional. Sont présents, notamment, sur la commune la Société du Patrimoine de Savoie (S.P.S), fondée à Aix-les-Bains en 1995, la Société d'Art et d'Histoire d'Aix-les-Bains et sa Région, fondée en 1993, et le Centre d'Archéologie Lacustre d'Aix-en-Savoie, fondée en 1975.

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Parc floral des Thermes

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