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 Pompier

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jacotte
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MessageSujet: Pompier   Pompier EmptyLun 3 Mar - 0:21:31

Un pompier est une personne entraînée à combattre le feu, les inondations, et offrir une gamme de secours de diverses natures.
L'expression « soldat du feu » consacre le rôle de lutte contre les incendies ; on la trouve dans les mots fireman (anglais), firefighter (anglais des États-Unis) et Feuerwehr (allemand).
La part de la lutte contre l'incendie dans les activités des pompiers modernes est en régression, en raison de l'amélioration des normes de construction, des règlements de sécurité, de la sensibilisation des populations et de la diversification des missions, pour ne plus représenter en France qu'environ 10% des interventions.
Les sapeurs-pompiers sont l'un des pivots de la sécurité civile.

Histoire

L'histoire de la lutte organisée contre les incendies commence au temps de l'Afrique ancienne, où des pompes manuelles ont peut-être été employées pour éteindre des incendies.
Cependant, de telles tentatives étaient d'une ampleur limitée lorsqu'on les compare aux grandes organisations qui se sont développées ensuite à Rome et dans de nombreuses autres villes.
La première brigade de pompiers romains (les Vigiles urbani) a été fondée avec pour mission de combattre le feu au moyen de seaux et de pompes pour transporter l'eau, mais également de divers outillages incluant jusqu’à des catapultes permettant de détruire les maisons avant l'arrivée des flammes afin de contenir le foyer de l'incendie.Rome a subi de nombreux incendies d'une ampleur importante, notamment le plus connu qui commença aux abords du Circus maximus le 19 juillet 64 et détruisit plus des deux tiers de la ville de Rome. Le peuple qui cherchait un responsable pour ce désastre se tourna vers l'empereur Néron qui était suspecté de vouloir immortaliser son nom en renommant Rome Neropolis.
Celui-ci rejeta finalement la responsabilité sur une petite secte orientale, celle des chrétiens. On raconte à propos de cet incendie qu'un Romain serait devenu très riche en achetant des propriétés lors de l'avancée des flammes et utilisant des équipes d'esclaves pour lutter contre l'incendie afin de préserver ses nouvelles acquisitions des flammes.Plus récemment, une autre cité de grande taille qui connut un tel besoin d'organisation pour lutter contre les incendies est la ville de Londres, qui connut d'importants incendies en 798, 982 et 989, ainsi que le grand incendie de Londres en 1666.
Cet incendie, qui commença dans la boutique d'un boulanger consuma une surface d'environ 5 km² de la ville, laissant onze mille personnes sans habitations.

Les premiers tuyaux d'incendie furent mis au point par l'inventeur néerlandais Jan Van der Heiden en 1672.
Ils étaient fabriqués en cuir souple et assemblés tous les 15 mètres à l'aide de raccords en laiton. La longueur et les raccords ont donné naissance aux normes actuelles.
À la même époque, aux États-Unis, la ville de Jamestown, Virginie a été complètement détruite par un incendie au mois de Janvier 1608.
Un système de « surveillants » des incendies fut mis en place dans la ville de New York en 1648. Les surveillants avaient pour mission de patrouiller à travers la ville en inspectant les cheminées des bâtiments. Les tours de garde étaient réalisés par huit personnes, qui réveillaient les habitants pour combattre l'incendie, si nécessaire avec de simples seaux d'eau.
À Boston, les importants incendies qui eurent lieu en 1653 et 1676 ont incité la ville à prendre d'importantes mesures pour lutter contre les incendies.
La pompe à incendie fut développée par le londonien Richard Newsham en 1725.
Amenées telles des chariots jusqu'au lieu de l'incendie, ces pompes manuelles étaient servies par des équipes de plusieurs hommes et pouvaient délivrer jusqu’à 12 litres d'eau par seconde et ce jusqu’à une hauteur de 40 mètres.
Benjamin Franklin créa en 1736 à Philadelphie la Union Fire Company, première compagnie de volontaires en Amérique.
Il n'y eu pas de pompiers salariés à plein temps en Amérique avant les années 1850. Même après la formation de compagnies de pompiers professionnels aux États Unis, les problèmes de désaccords et de maîtrise de la répartition des territoires existaient encore.
Les compagnies de New York furent réputées pour envoyer des coureurs portant de grands tonneaux permettant de recouvrir les bouches d'incendie avant l'arrivée des pompes à incendies.
Des combats éclataient couramment entre les coureurs et mêmes les compagnies de pompiers correspondantes, afin d'avoir le droit de combattre le feu, et ainsi obtenir l'argent qui sera donné à la compagnie qui aura combattu l'incendie.
A la suite de l'incendie de l'ambassade d'Autriche le 1er juillet 1810, Napoléon créa le premier corps professionnel de sapeurs-pompiers. Il organisa les pompiers de Paris sous la forme d'un corps militaire par le décret du 18 septembre 1811.
C'est depuis ce décret que le terme sapeur-pompier est utilisé officiellement.
Au Royaume-Uni, la première compagnie organisée de pompiers fut créée à Edimbourg, Écosse , lors de la fondation des établissements Edinburgh Fire Engine Establishment en 1824 par James Braidwood.
Londres suivi en 1832 avec les établissements London Fire Engine Establishment.
Le premier camion à vapeur hippomobile pour le combat contre le feu a été inventé en 1829, mais il ne fut pas accepté dans la lutte contre les incendies avant l'année 1860, puis il fut encore oublié pendant deux autres années.
Les pompes à incendie à moteur à combustion interne arrivèrent en 1907. Construites aux États-Unis, elles menèrent au déclin et à la disparition les moteurs à vapeur dans les années 1925.

Pompier Pompie10
Casque . 1855 Pompiers de Paris

Aujourd'hui, le combat contre le feu demeure un mélange de volontaires et professionnels.
Typiquement, les services du feu se trouvant dans des secteurs ruraux se composent essentiellement de volontaires tandis que les pompiers à temps plein dominent dans les villes et les secteurs urbains, bien qu'il y ait parfois des exceptions locales.
Les professionnels sont de garde pendant 12 ou 24 heures dans une caserne et partent sur intervention dès qu'ils en reçoivent l'ordre. Ils ont un salaire fixe mensuel.
Les volontaires eux sont rémunérés en fonction de leur grade et aux nombres d'intervention et de manœuvres.
Appelé par la sirene ou par un appel selectif plus communement appele bip, ils se rendent à la caserne par leur propre moyen puis partent en intervention depuis la caserne.


Missions et emplois

La mission et le statut des pompiers varient d'un pays à l'autre, mais regroupent en général :

la lutte contre l'incendie ;
la mise en sécurité et le sauvetage en cas d'accident ou de catastrophe naturelle ;
les prompts secours d'urgence (participation à l'aide médicale urgente) ;
soit d'une manière générale, la protection des personnes, des biens, des moyens de production économique et de l'environnement (lutte contre les incendies, sauvetage, secourisme, lutte contre la pollution).
Les pompiers sont souvent des fonctionnaires, employés par l'État ou les collectivités territoriales (municipalités, départements, régions...), mais dans certains endroits, ce service public est délégué à des entreprises privées (cas de deux tiers des villes du Danemark notamment).
Les pompiers français dépendent de leur département où ils sont pompiers depuis quelques années car avant dépendaient de la commune où la caserne était implantée.
Certaines entreprises possèdent également des personnels de lutte contre l'incendie, notamment pour les activités à risque (usines chimiques, installations nucléaires).
Le terme « pompier » vient de la pompe à bras utilisée auparavant pour éteindre les incendies (avant l'arrivée des pompes à vapeur, puis du moteur à explosion).
Le terme « sapeur », utilisé par exemple en France dans l'expression « sapeurs-pompiers », vient du fait que le premier corps créé en France par Napoléon Ier était un corps militaire du génie.

Risques pour la santé

Les cancers d’origine professionnelle chez les pompiers constituent une source importante de préoccupation pour tous ceux et celles qui œuvrent en santé et en sécurité du travail.
Chaque année, ces lésions occasionnent des coûts humains et financiers importants pour les travailleurs et les employeurs. Il est cependant difficile, en l’absence d’études épidémiologiques, d’établir un lien entre l’apparition d’un cancer et les caractéristiques de l’emploi.
Toutefois, de récentes revues critiques de littérature épidémiologique reliée à la question des risques de cancer chez les pompiers ont été publiées
Les sapeurs-pompiers seraient également particulièrement atteints de troubles circulatoires en fin de carrière dûs aux sollicitations extrêmes du corps (en particulier du système circulatoire) : élévation très rapide du rythme cardiaque, notamment la nuit lorsque ceux-ci sont « bipés » pour partir en intervention.
Les sapeurs-pompiers sont, en sus des problèmes physiques, plus exposés que la population à développer des troubles psychologiques tels :
des stress post-traumatiques (interventions marquantes, etc.)
des troubles du sommeil (gardes de nuit, etc.)
Une étude d'une durée de quinze ans a été lancée en début d'année 2007 sur un échantillon de 15 000 sapeurs-pompiers afin d'analyser l'« impact » du métier sur leur santé.
Cependant, de gros efforts ont été fournis ces derniers temps au sein des services d'incendie et de secours afin d'améliorer les conditions d'hygiène, de santé et de sécurité des sauveteurs.
Les nouvelles générations de pompiers seraient moins exposées à ces risques grâce à une meilleure formation et une prise de conscience des enjeux d'une bonne hygiène mais également de l'adoption de règles élémentaires de sécurité en intervention, telles le port systématique de l'appareil respiratoire isolant sur tous les incendies, mais également lors des déblais.


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MessageSujet: Re: Pompier   Pompier EmptyLun 3 Mar - 0:26:48

Équipement des pompiers

Équipements de protection

Les risques de l'activité rendent indispensable l'utilisation d'équipements de protection individuelle (EPI).
Les tenues les plus modernes se composent de vêtements proches du corps (chemise et pantalon) ignifugés, et d'une veste de protection textile (parfois encore en cuir) et d'un sur-pantalon particulièrement résistants.
La présence d'une couche d'air entre les vêtements et les survêtements est importante pour ralentir la progression de la chaleur (effet isolant) donc de brûlures.

Le sur-pantalon, la veste de protection, les bottes et les gants doivent en principe protéger contre les dangers suivants :

chaleur et feu (incendie) : les vêtements doivent être ignifugés, stables, ralentir la progression de la chaleur vers la peau, empêcher la pénétration de vapeur (générée par l'arrosage du feu), et couvrir la totalité de la peau ;
risque mécanique : déchirure, abrasion ;
chimique : empêcher la pénétration de liquides et résister aux principaux agents agressifs (comme l'acide chlorhydrique et la soude) ;
risque de coup de chaleur et de déshydratation : évacuation de la chaleur et de la transpiration générées par l'effort ;
électrique : possibilité de contact accidentel avec des fils mis à nu ;
visibilité de nuit : les vêtements comportent des couleurs vives et des bandes rétro-réfléchissantes de haute visibilité.
Le casque doit en outre protéger contre les chocs.

Lors de travail en atmosphère nocive, les pompiers portent également un appareil respiratoire isolant (ARI) se composant d'un masque facial (visagère) en caoutchouc couvrant tout le visage et relié à l'appareil proprement dit.
Il en existe principalement de deux types :

En circuit ouvert (ARICO), un (des) cylindre(s) d'air comprimé (200 ou 300 bars) fournit de l'air via un détendeur.
L'air respiré est perdu et rejeté dans l'air ambiant.
Ceci permet une autonomie de 20 à 40 minutes, suivant le volume du (des) cylindre(s) et l'effort du porteur.
En circuit fermé (ARICF), l'air est purifié à l'intérieur de l'appareil par une cartouche de chaux et un cylindre d'oxygène pur. Le porteur respire toujours le même air.
Ceci permet une autonomie d'une à quatre heures.
Les bottes doivent maintenir la cheville (pour éviter les entorses), avoir des semelles antidérapantes, anti-perforation et protégeant sommairement des agents chimiques, ainsi qu'une coque anti-écrasement. Elles servent surtout à protéger contre la chaleur et des objets tranchants.

Jeunes sapeurs-pompiers

Les jeunes sapeurs-pompiers (JSP), parfois appelés cadets sapeurs-pompiers, sont des associations constituées dans le but de former des jeunes dans les domaines du secourisme et de la lutte contre le feu. Celles-ci sont dans une certaine mesure un moyen pour recruter des sapeurs-pompiers volontaires, en faisant découvrir le métier aux jeunes. Ceux-ci sont admis à un âge variant entre 10 et 16 ans, et restent JSP jusqu'à généralement 16 ‑ 18 ans.

videos

Sapeur-pompier accident de la route









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MessageSujet: Re: Pompier   Pompier EmptyLun 3 Mar - 0:38:05

Statut des sapeurs-pompiers

Il y a en France trois statuts de sapeurs-pompiers relevant du service public : les sapeurs-pompiers volontaires, les sapeurs-pompiers professionnels et les sapeurs-pompiers militaires.
À l'exception des membres de la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP), du Bataillon de Marins-Pompiers de Marseille (BMPM) et des Unités d'Instruction et d'Intervention de la Sécurité Civile (UIISC), les sapeurs-pompiers sont civils (professionnels ou volontaires), et dépendent administrativement du Service départemental d'incendie et de secours (SDIS) du département.
Les sapeurs-pompiers volontaires (SPV) sont des hommes et des femmes, citoyens ordinaires qui, en parallèle de leur profession ou de leurs études, tout en tenant compte de leur vie familiale, ont choisi de conserver une disponibilité suffisante pour répondre immédiatement à toute alarme émise par le centre de secours dont ils dépendent.
Ils suivent régulièrement des formations et peuvent assurer tous les types de missions incombant aux services d'incendie et de secours. 54% des volontaires ont moins de 35 ans.
Ils perçoivent une indemnité sous forme de vacations horaires ainsi qu'une « prestation de retraite » lorsqu'ils ont accompli au moins 20 ans de service.
Les sapeurs-pompiers professionnels (SPP), fonctionnaires des collectivités territoriales, sont affectés principalement dans les grandes agglomérations ou dans les centres de secours fortement sollicités.
De plus, ils assurent l'ossature des services départementaux d'incendie et de secours (SDIS).
Le recrutement se fait par concours, organisés au niveau départemental par les SDIS pour les sapeurs (il n'existe plus de grades de seconde et première classe, selon le décret du 13 juin 2001 (Décret n° 2007-1011) ) et au niveau national par la Direction de la défense et de la sécurité civiles (DDSC) du ministère de l'Intérieur pour les lieutenants.
Les candidats sont inscrits sur une liste d'aptitude nationale valable trois ans, ils doivent ensuite postuler dans les collectivités territoriales de leur choix.
Ils reçoivent une formation initiale puis une formation continue tout au long de leur carrière.
Dans les villes d'une certaine importance, les corps sont en général mixtes volontaires/professionnels, avec une présence permanente de professionnels renforcés par des volontaires qui effectuent des gardes les soirs et week-end ou sont appelés en renfort pour les interventions lourdes.
Certaines grandes villes ont opté pour des corps 100 % professionnels (aucun volontaire).
Dans les communes rurales à faible densité de population, les corps sont souvent composés à 100 % de volontaires.
À Paris et à Marseille, les pompiers sont militaires. Il s'agit de la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP, près de 7 000 personnes) et du Bataillon de Marins-Pompiers de Marseille (BMPM, plus de 2500 personnes).
Les sapeurs-pompiers et marins-pompiers sont des militaires (dépendant du ministère de la Défense) mis à disposition du préfet (ministère de l'Intérieur).
Les sapeurs-pompiers de Paris (75) défendent Paris et la petite couronne : Hauts-de-Seine (92), Val-de-Marne (94) et Seine-Saint-Denis (93).
Les marins-pompiers de Marseille défendent la ville de Marseille, l'aéroport Marseille-Provence et la zone industrielle de l'étang de Berre (Fos, Lavera, Port de Bouc), le reste du département étant à la charge des sapeurs-pompiers civils du SDIS-13 (Bouches-du-Rhône).
Le génie de l'armée de terre dispose également des Unités d'instruction et d'intervention de la sécurité civile (UIISC), qui sont des unités de renfort en cas de catastrophe en France ou à l'étranger (par exemple, tremblement de terre, incendie de forêt en été, marée noire).
Ils ont une formation et un uniforme similaires à ceux des sapeurs-pompiers.
L'armée de l'air dispose sur ses bases aériennes de pompiers de l'air spécialisés dans les feux d'aéronefs.
La loi n°2000-242 du 29 mars 2000 , réformant une partie du service national, a également introduit la possibilité d'effectuer un volontariat civil de six à vingt-quatre mois dans une collectivité territoriale (art. 3), et notamment « dans le domaine de la prévention, de la sécurité et de la défense civiles aux missions de protection des personnes, des biens et de l'environnement » (art. 4).
Il s'agit alors d'une activité à plein temps (art. 10) et le volontaire civil est payé avec une indemnité réduite par rapport au salaire du poste (art. 12).
Il y a environ 300 sapeurs-pompiers volontaires civils.
La profession a été classée « métier à caractère dangereux » par l'article 67 de la loi n° 2004-811 de modernisation de la sécurité civile du 13 août 2004.
La seule conséquence concrète de cette classification est… une augmentation des assurances privées (assurance du logement, assurance-décès des emprunts…) pour les sapeurs-pompiers.

Les missions des sapeurs-pompiers

Selon l'article 2 de la loi n° 96-369 du 3 mai 1996 relative aux services d'incendie et de secours, « Les services d'incendie et de secours sont chargés de la prévention, de la protection et de la lutte contre les incendies. Ils concourent avec les autres services et professionnels concernés à la protection et à la lutte contre les autres accidents, sinistres et catastrophes, à l'évaluation et à la prévention des risques technologiques ou naturels ainsi qu'aux secours d'urgence. »
Les sapeurs-pompiers sont devenus des techniciens du risque au premier rang de la protection des personnes, des biens et de l'environnement. Cette notion de protection est très vaste : elle comprend aussi bien les secours d'urgence aux personnes victimes d'accidents, de sinistres ou de catastrophes et leur évacuation vers les hôpitaux que la préparation des mesures de sauvegarde et l'organisation des moyens de secours, la prévention, la lutte contre les incendies, ainsi que la prévention et l'évaluation des risques en matière de sécurité civile.

Le secours des personnes

Il s'agit de secours à domicile et sur la voie publique qui représentent environ 70% des interventions.
Secours à domicile : accidents domestiques (chutes, brûlures, intoxications, asphyxies, électrocutions...), détresse psychologique ou malaises.
Secours sur la voie publique : blessés sur la voie publique ou dans les lieux publics, noyade, accidents de la circulation (routier, ferroviaire, aérien, navigation).
Ils sont équipés pour toutes sortes d'accidents, de la voiture au poids lourd.
Ils interviennent pour découper ou écarter les tôles des engins accidentés (désincarcération) afin de faire sortir les victimes, mais aussi pour leur apporter un secours médicalisé.
Au niveau du secours à domicile, les sapeurs-pompiers sont remplacés, petit à petit, par des ambulances privée dans le cas de pathologie non urgente.
En cas d'appel pour du secours à victime à domicile, dans plusieurs départements, votre appel sera redirigé vers le médecin régulateur du SAMU, qui déclenchera les moyens de secours nécessaires (ambulance privée, VSAV, SMUR, Conseil, Médecin de garde).

Les incendies

Feu d'habitation, feu industriel, feux de forêt... ne représentent que 10% des interventions, mais ils nécessitent toujours l'engagement de moyens importants.

Les interventions diverses et spécialisées

Parmi les opérations réalisées par les sapeurs-pompiers, il y a également ce que l'on appelle les interventions diverses : destruction de nids d'insectes, déblocage d'ascenseurs, inondations, risques d'effondrements, sauvetage d'animaux, fuite de gaz...).

Les sapeurs-pompiers disposent également d'équipes spécialisées dans les domaines suivants :

Risques chimiques
Risques radioactifs
Sauvetage et déblaiement
Interventions en milieux périlleux
Secours en montagne
Secours aquatiques
Secours animalier
Les spécialistes cynotechniques

Véhicules et équipement

Les tenues

La tenue de base (pour toute intervention) se compose d'un pantalon et d'une veste en tissu ignifugé bleu, bottes à lacets et fermeture à glissière (rangers). Le pantalon comporte un liseré rouge (passepoil), la légion d'honneur ayant été attribuée aux corps de sapeurs-pompiers, et une bande grise rétro-réfléchissante de 2,5 cm de haut autour des jambes.
La veste comporte une bande grise rétro-réfléchissante de 2,5 cm de haut autour de la poitrine.
Cette tenue est parfois appelée « Kermel », du nom d'une des fibres non-feu, qui compose le vêtement (le Nomex est une fibre simmilaire d'un autre fabricant).
Pour le secours à victime, la tenue n'a pas besoin d'être ignifugée, le sapeur-pompier peut donc être en veste, pull, polo ou tee-shirt bleu avec une bande rouge sur la poitrine sur laquelle est brodé « sapeurs-pompiers », « sapeurs-pompiers de Paris », ou « marins-pompiers », en blanc.
Il peut mettre une parka pour se protéger des intempéries.
Pour l'incendie en milieu urbain, la tenue de base se complète d'un sur-pantalon ignifugé, d'une cagoule ignifugée, d'une veste en cuir ou en tissu ignifugé, d'un ceinturon permettant de porter son matériel personnel (gants, lampe, clef tricoise), et du casque F1 (le fameux casque argenté, qui existe selon les règlements locaux en une autre couleur).
Le surpantalon est relativement récent, et permet d'avoir une couche d'air isolante entre les deux pantalons, qui protège de la chaleur.
Pour les feux de forêts, la tenue de base se complète du casque F2 (plus léger), ceinturon et cagoule.
Pour les incendies jusqu’à fin mars 2007, les pompiers portent une tenue en cuir.
À partir de début avril 2007, ils portent une tenue en tissus.
Les parkas et vestes de feu (cuir ou tissu ignifugé) comportent en bas une bande rétro-réfléchissante dont la couleur indique le grade : rouge pour un homme du rang, jaune pour un sous-officier (chef d'agrès), blanche pour un officier, verte pour le service de santé et de secours médicaux.
Cette couleur est rappelée sur le casque F1.
Le casque F2 est rouge pour les sapeurs, blanc pour les sous-officiers et officiers.
La tenue s'adapte en fonction des missions spécifiques (scaphandre pour les risques NBC, combinaison rouge déperlante pour les Grimp...)

Pompier Pompie11
Casque F1


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MessageSujet: Re: Pompier   Pompier EmptyLun 3 Mar - 0:52:09

Camions d'incendie

Les différents véhicules peuvent être classés ainsi :


Fourgons d'incendie : fourgon pompe-tonne (FPT), fourgon pompe-tonne léger (FPTL) et fourgon pompe-tonne grande puissance (FPTGP) ;
Grandes échelles : échelle pivotante automatique (EPA) et échelle pivotante semi-automatique (EPSA) ;
Camion citerne feux de forêts (CCF) : véhicule 4×4 d' intervention sur feux de forêt ou de broussailles, décliné en plusieurs catégories en fonction de sa capacité en eau (2000 l, 4000 l, 6000 l) ;
Dévidoir automobile (DA) : Fourgon contenant une grande quantité de tuyaux (jusque 2000 m en diamètre 110 mm) prévu pour alimenter les engins incendie très éloignés de points d'eau ;
Motopompe remorquable (MPR) : pompe sur remorque, sert à l'alimentation des engins.
On peut, par ailleurs, faire les distinctions suivantes :

Camion citerne : camion qui a pour mission le transport d'eau dans des endroit où les poteaux et les bouches d'incendies ne sont pas accessibles ;
Camion citerne d'incendie (CCI) ;
Camion citerne d'incendie hors route (CCIHR) environ 3500 l ;
Camion citerne grande capacité (CCGC) environ 6500 l.

Pompier Camion10


Secours à personne

On trouve les types de véhicules suivants :

Véhicule de secours et d'assistance aux victimes (VSAV) (anciennement véhicule de secours aux asphyxiés et aux blessés [VSAB]) ;
Equipement du VSAV : le sac de secours avec bouteille d’oxygéno-thérapie, colliers cervicaux, produits désinfectants, compresses stériles, gants, tensiomètre, Bavu… . Lorsque l’on descend du VSAV, il importe d’apporter différents matériels à la victime. Les sapeurs-pompiers ont donc recours à un ou plusieurs sacs.

Véhicule ou fourgon de secours routier (VSR, FSR) ;
Véhicule radio-médicalisé (VRM) ; voiture (véhicule léger) ayant à son bord un médecin sapeur-pompier ;
à Paris : premiers secours relevage (PSR, équivalent des VSAB, remplacé maintenant par des VSAV), premiers secours évacuation (PSE, mixte secours à personne/incendie), camionnette de désincarcération et d'éclairage (CDE, équivalent des VSR).


Risques spécifiques

Cellule mobile d'intervention sur les risques chimiques (CMIC) ;
Cellule mobile d'intervention sur les risques radiologiques (CMIR) ;
Véhicules de plongeurs ;
Équipe Cynotechnique (recherche en décombres et quête).


Divers

Véhicule de liaison tous terrains (VLTT) : voiture 4×4 pour la reconnaissance et les missions dans les endroits difficiles d'accès ;
Véhicule toutes utilités (VTU) ou véhicule toutes interventions (VTI) : épuisement des caves inondées, ascenseurs bloqués, interventions diverses ; c'est un peu le véhicule « chat dans les arbres » (-: mais dans certaines communes, un certain nombre d'interventions sont délégués à des entreprises privées : nids de guêpes et d'abeilles, ascenseurs bloqués lorsqu'il n'y a pas de risque...
Une petite particularité des véhicules des sapeurs-pompiers parisiens : comme ils sont militaires, leurs véhicules sont libérés des obligations d'immatriculation qui touchent normalement tout ce qui a accès aux routes françaises.
Leurs plaques ne portent qu'une identification interne au corps (type du véhicule et numéro de ce véhicule ; exemple : VDE 5 ou PSR 10...).
Les Marins-Pompiers de Marseille, par contre, sont immatriculés normalement, avec des plaques des Bouches-du-Rhône.

Formation initiale et continue

La formation des sapeurs-pompiers comporte une partie incendie et une partie secourisme.
Le minimum en secourisme est la détention du PSE2 (Premiers Secours en Equipe de niveau 2) (anciennement : certificat de formation aux activités des premiers secours en équipe - CFAPSE), qui leur permet d'intégrer les équipages des véhicules de secours à victime (VSAV).
La détention du certificat de formation aux activités des premiers secours routiers (CFAPSR) leur permet d'intégrer les équipages des véhicules de secours routier (VSR), et est également obligatoire pour le chef d'agrès VSAV.

La formation initiale des volontaires (FI, ou FIV) comprend les unités de valeur (UV) suivantes :

un module cadre administratif et juridique : unité de valeur CAD et REP ;
un module protection des biens et de l'environnement : unité de valeur DIV ;
un module incendie : unités de valeur GOC (gestion opérationnelle et commandement), INC et TOP (techniques opérationnelles) ;
un module secours à personne en équipe : unité de valeur SAP (secours à personne, en fait le CFAPSE).
Le module sur l'appareil respiratoire isolant (ARI) et le lot de sécurité et de protection contre les chutes (LSPCC) est optionnel pour les petits centre ruraux où les risques sont faibles ; elle est par contre intégrée à la FI pour les centres plus importants. Selon les risques locaux, la FI peut intégrer les premiers secours routiers (CFAPSR) et la lutte contre les feux de forêt (FDF1).

La formation de base des professionnels s'appelle Formation Initiale d'Application (FIA), et elle comprend obligatoirement tous les modules évoqués ci-dessus.

Lorsque le sapeur-pompier accède à une nouvelle fonction (par exemple lorsqu'il monte en grade), il doit suivre une formation d'adaptation à l'emploi (FAE), qui comprend plusieurs unités de valeur (UV) : FOR (formateur, dont le monitorat de premiers secours), SAP (secours à personne), IGH (législation sur les immeubles de grande hauteur), ERP (législation sur les établissements recevant du public), COD (conduite des engins, nécessitant le permis poids-lourds comme prérequis), COM (communication, gestion d'équipe), GOC (gestion opérationnelle et commandement), TOP (techniques opérationnelles)…

Il existe des stages de spécialisation et des formation d'adaptation aux risques locaux (FARL) comme par exemple les stages de feux de forêt (FDF).

Par ailleurs, il est soumis à une formation continue (FMA, formation de maintien des acquis), qui comprend la formation continue obligatoire pour les diplômes de secourisme (CFAPSE, CFAPSR, monitorat). Les casernes organisent des manœuvres régulières pour les volontaires et les professionnels.

Lors de sa première admission en tant que professionnel ou volontaire, le sapeur-pompier se voit remettre un carnet de suivi de formation (voir la note d'information n° 97-925 du 22 octobre 1997) où seront inscrites toutes ses qualifications, unités de valeur, diplômes et formations continues, ce qui facilitera un éventuel changement de corps (mutation, passage volontaire-professionnel).

Spécialités

Les services départementaux disposent d'un Groupement de recherche et d'intervention en milieux périlleux (Grimp, à Paris : Grep, Groupement de recherche et d'exploration profonde) chargé des interventions en grande hauteur ou en grande profondeur.
La spécialité porte le nom d'IMP (intervention en milieu périlleux).

Ils disposent également d'un groupement de sauvetage-déblaiement (SD) pour l'intervention dans les bâtiments effondrés (explosions, tremblements de terre, glissements de terrain).
Ce groupement a pour rôle de rechercher les victimes, avec des chiens et des géostéréophones (auscultation des ruines à la recherche des bruits émis par les survivants), d'accéder aux victimes, permettant ainsi de leur procurer les premiers soins, et de les dégager pour pouvoir les évacuer.

Autres spécialités :

secours en montagne (SMO)
secours en canyon (CAN)
sauvetage aquatique (SAV) dans la bande des 300 m du littoral : sauveteur aquatique, sauveteur côtier, chef de bord sauvetage côtier, conseiller technique sauvetage aquatique
secours subaquatiques : scaphandrier autonome léger (SAL), chef d'unité SAL, conseiller technique SAL
cynotechnie (CYN) : utilisation des chiens pour la recherche de personnes ensevelies et égarées
risques radiologiques (RAD)
risques chimiques et biologiques (RCH)

Folklore et jargon

Agrès : véhicule d'intervention automobile comportant un équipage et un équipement matériel.
Casque : un pompier ne doit pas manger ni fumer en portant son casque ; il ne doit pas non plus le poser à l'envers ou sur un lit par respect aux morts au feu.
Décaler : « partir en intervention ». À l'époque des premiers véhicules à moteur, plutôt que de démarrer les moteurs à la manivelle, les engins étaient garés en marche arrière sur une rampe et maintenus en place par une cale ; il suffisait alors d'enlever la cale de « décaler » pour que l'engin descende la rampe, l'élan permettait de démarrer le moteur.
Delta : delta-charlie-delta est l'épellation radio de DCD, qui signifie phonétiquement « décédé » ; par pudeur, le terme « delta » remplaçait souvent le mot « mort » ;
les procédures radio ayant changées, les quatre premières lettres de l'alphabet radio sont utilisées pour indiquer la gravité, « sierra golf » signifiant alors sans gravité, « golf » grave, « tango golf » très grave et « delta charlie delta » décédé.
Foxtrot et mike : ces termes désignent respectivement les lettres « F » et « M » en alphabet radio ; dans les messages radio, ils désignent respectivement une victime féminine ou masculine.
GCRQFP : « gros camions rouges qui font pimpon », désigne les véhicules de sapeurs-pompiers, par autodérision, et en référence à la fascination qu'exercent ces engins. On peut citer aussi PVRDC « petite voiture rouge du chef ».
Pantalon : lorsqu'ils sont de garde la nuit, les sapeurs-pompiers défont leur pantalon et le baissent avant d'enlever les bottes. Ainsi, les bottes restent dans les jambes du pantalon.
S'ils doivent décaler, il suffit de mettre les bottes et ensuite de remonter le pantalon. (Les élastiques de bas de pantalon doivent toujours être par-dessus les bottes, afin que les matières enflammées ne puissent pas rentrer dedans).
Sainte Barbe est la sainte patronne des pompiers et artificiers, fêtée le 4 décembre.
Pompier de Sainte-Barbe : sapeur-pompier volontaire peu motivé et participant peu aux interventions : il ne fait partie du corps que pour profiter du banquet de la Sainte-Barbe (en général offert par le maire) et pour parader.
indicatifs radio de fonction : les maillons de la chaîne de commandement disposent d'un indicatif radio dit « de fonction » (on y ajoute le numéro de département ou le nom de la ville) :
Aramis : préfet
Dragon : hélicoptère de la Sécurité civile
Gareth : commandement de groupement
Hippocrate : médecin
Lancelot : directeur départemental des services d'incendie et de secours
Merlin + nom de la ville : chef du centre de secours
Sarce : expression surtout utilisée à la brigade des sapeurs pompiers de Paris qui désigne un sapeur pompier qui a beaucoup d'expérience et qui connaît bien les ficelles du métier.

Les grades

Les sapeurs-pompiers civils, bien qu'ils n'appartiennent pas à l'armée, ont des grades et des insignes de grade semblables à ceux de l'armée de terre.

Par le décret du 13 juin 2001 (Décret n° 2007-1011) le grade de Sapeur de première classe n'existe plus chez les sapeurs-pompiers professionnels. Par extention les secondes classe non plus, il n'y a plus que des sapeurs.


Hommes de rang

sapeur
On l'appelle sapeur

caporal
On l'appelle caporal

caporal-chef
On l'appelle caporal-chef

Sous-officiers

sergent
On l'appelle sergent

sergent-chef
On l'appelle chef

adjudant
On l'appelle mon adjudant

adjudant-chef
On l'appelle mon adjudant-chef

Les grades correspondent à des fonctions, à l'exception de ceux de caporal-chef, de sergent-chef et d'adjudant-chef, qui sont octroyés en fonction de l'ancienneté dans le grade précédent.

Officiers

major.
On l'appelle major. Si, dans les armées, le major fait partie du corps des sous-officiers, il s'agit ici du premier grade d'officier. Concrètement, les pompiers de ce grade deviennent des agents de la fonction publique de catégorie B. Ce grade, crée en 2001, a la même vocation que son équivalent militaire crée en 1972 : "couronner" les adjudants-chefs (ou maîtres-principaux) émérites.

lieutenant
On l'appelle mon lieutenant

capitaine
On l'appelle mon capitaine

commandant
On l'appelle mon commandant

lieutenant-colonel
On l'appelle mon colonel

colonel
On l'appelle mon colonel

NB : lorsque le gradé est une femme, le "mon", diminutif de "monsieur" est omis.

Au niveau statutaire, on doit noter que caporal-chef, sergent-chef, et adjudant-chef ne sont pas des grades mais des distinctions accordées après 3 ans dans le grade inférieur.

Les membres du Service de Santé et de Secours Médical ont droit à une équivalence :

Les infirmiers sapeurs pompiers ont l'équivalent d'un grade de lieutenant dès leur incorporation ;
Les médecins sapeurs pompiers ont l'équivalent d'un grade de capitaine dès leur incorporation.
Les pompiers militaires ont les grades et appellations de leur corps d'armée : par exemple ceux du génie militaire pour les sapeurs-pompiers de Paris et ceux de la Marine pour le bataillon des marins-pompiers de Marseille.

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