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 La pédophilie

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jacotte
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MessageSujet: La pédophilie   La pédophilie I_icon_minitimeSam 9 Fév - 0:38:54

La pédophilie est, en psychiatrie, l'attirance sexuelle d'un adulte envers les personnes impubères.
Un pédophile est une personne éprouvant ce type d'attirance.
La pédophilie est classée en tant que trouble de la préférence sexuelle selon la CMI et parmi les paraphilies selon le DSM.
En France, comme dans la plupart des sociétés modernes, ce type d'attirance est considéré comme une perversion sexuelle et les activités s'y rapportant sont condamnées par la loi.
De ce fait, dans le langage courant, le terme pédophilie a une forte connotation péjorative et le terme pédophile est souvent utilisé par abus de langage pour désigner une personne condamnée par la justice pour des crimes ou délits en rapport avec l'abus sexuel sur mineur ou la pornographie infantile.



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Définitions

Étymologie

Le mot pédophilie est formé sur les radicaux grecs paidos de παις-παιδος, "enfant" et philia de φιλία, "amour".
Il est apparu en 1968 et dérive du nom commun « pédophile » (fin XIXe), qui lui-même provient du néologisme « pedophilia erotica » proposé par le psychiatre autrichien Richard von Krafft-Ebing en 1886 dans son ouvrage Psychopathia Sexualis pour qualifier une attirance sexuelle envers les personnes impubères ou en début de puberté qui domine la sexualité d'un individu sa vie durant.


Dérive sémantique

Si le mot pédérastie existe depuis 2 500 ans, le mot pédophilie date des années 1970.
Il a été créé par un courant socio-politique post-soixante-huitard, proche de « l'éducation alternative », et qui réfléchissait sur la place de l'enfant dans la société et les relations adultes-enfants.
On y trouvait des sociologues, des philosophes, des architectes, des écrivains, des éducateurs, des enseignants, des médecins, qui avaient en commun une curiosité pour les organisations sociales qui mettaient l'enfance au centre de leurs préoccupations.
Malgré une absence de tabous toute scientifique, ce courant intellectuel a voulu se démarquer de la pédérastie, et évacuer la dimension sexuelle des relations adultes-enfants. Il a donc inventé le mot « pédophilie » qui, comme dit dans la définition étymologique, vient du grec « paidos », « enfant » et « philein », « aimer ».
Ce petit cercle intellectuel ne pouvait maintenir longtemps le sens sémantique du mot pédophilie dans sa stricte étymologie. Dès que la langue vernaculaire a adopté ce mot, elle en a fait l'équivalent de « pédérastie », réintroduisant une dimension sexuelle que ses créateurs voulaient justement exclure.
L'usage a rapidement adopté ce sens nouveau, qui avait l'avantage de ne plus faire référence à la pédérastie culturelle grecque, et qui faisait plus « moderne ».
Ainsi dévoyé et débarrassé du passé, le mot a eu un certain succès dans diverses publications savantes des années 1980, notamment auprès des psychiatres (qui voyaient ressurgir là la « pedophilia erotica » de la classification de Richard von Krafft-Ebing au XIXe siècle), en particulier dans la communauté scientifique québécoise, qui en a fait grand usage Il permettait de parler des relations sexuelles adultes-enfants comme d'une perversité médicale contemporaine, coupée de toute antériorité culturelle .Repassé dans le langage courant par ces publications, les médias s'emparaient du vocable dans les années 1990, pour qualifier de neuf les affaires judiciaires de mœurs entre adultes et enfants. À ce stade de diffusion publique incontrôlable, bien peu savaient ce qu'il signifiait exactement.
Les médias utilisèrent largement la déclinaison « pédophile », pour qualifier les prévenus concernés.
Vu la gravité des affaires judiciaires de ces dernières années (entre autres le cas Dutroux), le mot « pédophile » a aujourd'hui pris le sens sémantique courant de « violeur d'enfants », voire d'assassin. Il est largement usité par les médias, dont les titres font parfois des amalgames, certains « crimes pédophiles » contemporains ne concernant pas des mineurs. Quant à la « pédophilie », la compréhension courante du mot aujourd'hui associe le champ des relations adultes-enfants, et celui de la contrainte sexuelle sur autrui, qu'il s'agisse de sollicitation, de viol ou de meurtre.Par ailleurs, des dérives dans l'emploi du terme tendent à s'appliquer à ce qui relève en fait de la pédérastie dans des affaires judiciaires ou médiatiques concernant des adolescents pubères.
Loin de leur origine, le mot « pédophilie » - et sa déclinaison « pédophile » - sont aujourd'hui du registre du vocabulaire médiatico-judiciaire. Dans beaucoup de législations le terme « pédophilie » n'est pas utilisé pour qualifier un crime ou un délit. Par exemple, en droit français il ne figure dans aucun texte de loi.
Les deux termes sont également utilisés par des groupes de pression pour faire valoir leur point de vue dans un contexte émotionnel très fort. Cet écho renforce soit le sens de contrainte sexuelle sur l'enfant et souligne les aspects néfastes de la pratique pédosexuelle sur l'enfant.
D'autres groupes plus libéraux .voient au contraire un bienfait pour l'enfant et militent pour une reconnaissance de ce principe. Selon eux, le problème est mal étudié et relève de trop de présupposés moraux et sociaux discutables à leur goût. La sérénité du débat serait aveuglée par une législation aveugle et des comportements viscéraux.
Certains voient dans la pédophilie un « quelque chose » qui relève de la maladie, de la déviance, de la perversité, en un mot de la psychiatrie, et peut-être du soin. Il s'agit de la thèse la plus reprise dans le discours psychiatrique sur le sujet.D'autres y voient enfin une menace pour nos sociétés, et souhaitent s'en protéger activement, voire radicalement. Des associations diverses s'y emploient, par une prévention auprès des enfants, voire du « dépistage », en faisant pression auprès des législateurs pour intensifier « la lutte contre la pédophilie ».

La pédophilie Stop10

Psychiatrie, psychanalyse et pédophilie

Psychopathologie de la pédophilie

La pédophilie rassemble en psychiatrie tout ce qui a trait aux relations sexuelles adultes-enfants. Elle peut être hétérosexuelle, homosexuelle, ou mixte. Elle concerne des hommes comme des femmes de tous âges. Elle peut coexister avec une sexualité par ailleurs normale de l'adulte en cause, ou s'associer à une impuissance, une anomalie anatomique. Elle peut s'exercer au sein des familles, souvent dans le cadre de relations incestueuses, ou dans le cadre d'une fréquentation usuelle des enfants, comme l'école, les mouvements de jeunes — ce que les psychiatres appellent des « structures facilitantes », mais aussi au hasard des rencontres.
Elle ne fait pas forcément l'objet d'un passage à l'acte, ou pas systématiquement. Le simple désir de relations sexuelles avec un enfant, même frustes, entre dans le cadre de la pédophilie. Elle peut aussi dépasser le cadre de relations purement sexuelles, et s'associer à des vexations, des atteintes à la personne, voire des meurtres. Elle peut être un acte isolé, ou une habitude.
En tous cas, elle se manifeste à la société par un désir ou un acte transgressif qui ne respecte pas la norme. L'adulte qui désire ou commet ce raptus social a en principe conscience de la gravité de son désir ou de son acte, du fossé creusé avec le reste de la société, du renvoi à sa marginalité, son isolement.
La conscience de cette transgression - potentielle ou réelle - est le plus souvent une culpabilité douloureuse, et entraîne chez l'adulte des mécanismes de résolution variés sur le mode névrotique.


Les névrosés

Dans le cas du pédophile névrosé, on peut distinguer :

L'abstinence volontaire
Le pédophile peut ne jamais passer à l'acte, retenu par la conscience de l'interdit ou la peur de la répression, se contenter d'images ou de fantasmes érotiques. S'installe alors progressivement une dépression, résolutive de la mauvaise conscience et de la tension psychologique que leur inspire leur sentiment de culpabilité. Ils peuvent alors demander spontanément l'aide de la psychiatrie (rare) pour partager leur fardeau et s'en débarrasser, ou enfin trouver une résolution plus définitive de leur contradiction intérieure dans le suicide ou le passage à l'acte ;
Certains pédophiles peuvent fonder leurs fantasmes sur des images enfantines très diverses : cela peut aller de la simple photographie d'enfant classique à la pornographie, en passant par des photographies familiales à la plage parfois « naturiste », des photographies de catalogues pour vêtements d'enfants, des reportages sur des peuplades où les enfants vivent nus, ou encore des représentations artistiques parfois suggestives. Cette consommation d'images masturbatoires peut devenir une compulsion obsessionnelle et maladive ;
Enfin, certains pédophiles peuvent chercher une sublimation de leurs désirs dans des dérivatifs sociaux, culturels, artistiques ou pédagogiques.

L'acte circonstanciel
Parfois le passage à l'acte est circonstanciel, et l'adulte n'a nullement cherché à réunir les conditions de ce passage à l'acte. Il s'est simplement laissé aller, sans avoir spécialement conscience de désirs pédophiles, dérapant devant un enfant dont il pouvait interpreter l'attitude comme séductrice et la relation une fois consommée (généralement de simples attouchements dans ces cas-là), l'adulte prend brutalement conscience de ce qu'il vient de commettre. Une tendance préalable à la pédophilie est très probablement en cause ;
Certains adultes fourvoyés ainsi accidentellement et échaudés s'en tiendront là, et le silence retombera sur ce qui est probablement le cas le plus banal, le plus répandu et le plus discret de relations pédophiles, dont la publicité ne dépassera pas le cercle familial. Ces relations isolées ne sont pas systématiquement mises en évidence comme constitutives de traumatismes psychologiques graves pour l'enfant, elles sont souvent de découverte fortuite ultérieure.

L'acte justifié
L'acte commis, l'adulte peut aussi le nier à sa conscience, souvent par des constructions mentales qui visent à accréditer la thèse d'un désir de l'enfant ou d'un consentement supposé, visant à requalifier l'acte comme normal et naturel (« je n'avais pas conscience de faire du mal »). Ainsi justifié, l'acte pédophile peut se reproduire sans aucune mauvaise conscience, voire avec l'idée (assez fréquente) que cela « fait du bien à l'enfant ».

Les pervers

Il existe par ailleurs des structures de personnalité, notamment perverses (au sens psychiatrique), très différentes des cas ci-dessus. Il s'agit de sujets qui n'intègrent pas les interdits sociaux ou qui les contestent. L'acte pédophile peut être un moyen de transgression sociale, volontaire et délibérée, il est revendiqué.
Ces pédophiles ont souvent un discours parfaitement structuré, voire prosélyte, pour justifier leur conduite, présentée comme éducative et saine pour l'enfant. Le pervers pédophile recherche volontairement la relation sexuelle avec un ou des enfants, parfois de façon systématique en passant des uns aux autres au fil du temps ou en entretenant des relations avec plusieurs enfants en même temps.

Les psychopathes

Enfin, en dehors des pédophiles présentant une personnalité névrotique, psychotique ou perverse, il existe aussi des pervers sadiques, capables d'atteintes physiques graves envers les personnes, voire de meurtre. Peu d'entre eux s'attaquent aux enfants, même si les cas de ce genre provoquent une émotion considérable, ils restent en réalité exceptionnels. Les psychiatres les considèrent d'abord comme des psychopathes, auteurs de crimes sexuels (Marc Dutroux), pas comme des pédophiles comparables aux précédents, même quand les enfants sont leurs victimes préférentielles

Remarques

L'acte névrotique justifié, parfois répétitif, et l'acte pervers revendiqué ou systématique, représentent la cohorte principale des cas judiciarisés. En général, il y a plusieurs victimes successives, car l'absence de violences directes sur l'enfant fait longtemps ignorer la situation. De plus, il s'agit souvent de personnes qui organisent leur vie dans des « contextes facilitants » en fréquentant les structures de jeunes, qu'elles soient scolaires, sportives, etc. Les psychiatres s'accordent à reconnaître que de tels pédophiles usent rarement de violence mais plutôt de séduction, et qu'en tous cas ils ne tuent pas. C'est sans doute là qu'on peut parler de « pédomanie » (mot forgé par les mouvements de lutte contre la pédophilie), c’est-à-dire de consommation compulsive d'enfants, au sens psychiatrique d'une manie.On a récemment évoqué comme étiologie de la pédophilie le fait que certains sujets ont pu être traumatisés dans leur enfance, en étant eux-mêmes l'objet de raptus pédophiliques. Si cela est souvent évoqué devant les tribunaux comme circonstance atténuante de la responsabilité, le peu d'études actuellement disponibles, souvent controversées, ne permet pas de trancher avec certitude.

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MessageSujet: Re: La pédophilie   La pédophilie I_icon_minitimeSam 9 Fév - 0:45:55

La pédophilie Ensemb10


Le traitement psychiatrique de la pédophilie

La psychiatrie descriptive, dont Richard von Krafft-Ebing est le précurseur, n'apporte aucune réponse à la question. Même si le catalogue encyclopédique des perversions sexuelles, illustrées par des cas cliniques, s'est modifié depuis, la psychiatrie clinique descriptive n'explique pas la pédophilie, et ne prétend à aucune thérapie. La Classification internationale des maladies de l'OMS définit la pédophilie (code F65.4) comme une « préférence sexuelle pour les enfants, généralement d'âge prépubère ou au début de la puberté ».
Restent la psychiatrie comportementale et la psychiatrie biologique. Elles proposent des solutions, mais beaucoup de psychiatres restent dubitatifs sur le fondement des méthodes et les résultats. La psychiatrie comportementale propose le reconditionnement, auquel on reproche son côté « Orange mécanique » violant la personne sans limite éthique claire, et la psychiatrie biologique propose la castration chimique, difficile à maîtriser même avec l'accord de l'intéressé. Rappelons que la castration chirurgicale, proposée également, est illégale en France.
Dans les deux cas, il y a une sérieuse difficulté pour garantir durablement la « guérison », et surtout prévenir les récidives. Malgré l'arsenal de mesures d'accompagnement thérapeutique que le droit a créé récemment, la pratique carcérale consiste souvent à attendre 55-60 ans avant d'envisager des libérations conditionnelles, en se disant que la chute de la libido est la plus sûre garantie.Du reste, les experts-psychiatres spécialisés dans ces affaires, souvent contestés par leurs confrères, qui leur reprochent leurs prises de positions sans nuances et dictées par l'institution judiciaire, partagent entre eux cette conviction : « pédophile un jour, pédophile toujours ».

Le regard de la psychanalyse

La psychanalyse ne s'embarrasse pas des conventions de société pour discourir sur l'inconscient (Sigmund Freud, déjà, avait fait scandale). Elle a même tendance à mettre en cause ces conventions sociales dans son discours.
Cela ne manque pas avec le sujet de la pédophilie : le psychanalyste Serge André, dans une conférence princeps sur la pédophilie faite à Lausanne en 1999 donne un certain nombre de réponses au sujet de la pédophilie, mais s'interroge longuement sur l'attitude de la société à ce propos, en particulier sur les manifestations monstres qui se sont produites sous le nom de « marches blanches ». On peut en rapprocher le fait, quand on tape « pédophilie » sur un moteur de recherche Internet, de récolter une écrasante majorité de réponses d'associations ou de particuliers qui tiennent des discours enflammés sur le sujet, pour une large minorité de réponse dans le champ de la psychiatrie ou de la psychanalyse.Bref, pour Serge André, comme pour les autres psychanalystes qui participent au débat (et dont certains appartiennent à l'institution carcérale), plus que la pédophilie en elle-même c'est l'attitude ambiguë de la société qui pose problème - celle-ci se manifestant par différents phénomènes d'idolâtrie sociale envers les enfants : jeunisme, adulescence mais aussi publicités équivoques, etc. Il leur semble que l'importance qu'a prise cette question dans la société en fait un des éléments-clefs d'une reconstruction du pacte social contemporain.
Beaucoup de psychanalystes expriment des réticences, voire un refus de traiter des pédophiles, ce en quoi Serge André constitue un cas à part.Au-delà de ce recadrage — signifiant — du sujet, les psychanalystes s'accordent à considérer les pédophiles comme des pervers essentiellement (au sens psychanalytique), ni névrotiques, ni psychotiques, sans que cela soit pour autant pathologique. Il s'agit pour eux de structure de personnalité, et non de maladie. Ils n'excluent pas les actes pédophiles dans un cadre névrotique ou psychotique, mais la personnalité perverse leur semble par essence coïncider idéalement avec l'analyse qu'ils font des conduites pédophiles. Ils parlent de « perversion pédophile », sans rien y voir de péjoratif.Si les psychanalystes trouvent compréhensible qu'on réprime l'abus sexuel et qu'on en enferme les auteurs, ils rechignent à apporter leur concours à l'institution judiciaire comme le font les psychiatres, car ils ne sont pas d'accord avec l'approche judiciaire, ni même psychiatrique, de la question.Ils ne contestent pas, du moins pour les rares qui acceptent de prendre en charge de tels patients, comme Serge André et ses collègues, qu'ils puissent obtenir des résultats « thérapeutiques » intéressants. Mais ils se refusent à toute systématisation de « la pédophilie », qu'ils estiment illusoire, pour ne prendre en compte que l'auteur des faits (ou du désir), personne unique, dont l'histoire personnelle reste à dénouer, entre autres sur ce comportement qui fait problème à la société.Il s'agit là de l'attitude du courant le plus récent de la psychanalyse, à savoir les lacaniens. Il est impossible de résumer ici l'ensemble des débats engendrés par cette conférence.
Il y est fait au passage référence à la violence symbolique des contes pour enfants, pain bénit de la psychanalyse. Sans évoquer ici la sexualité de Lewis Carroll (Alice au pays des merveilles), ou l'ouvrage de Bruno Bettelheim, Psychanalyse des contes de fées, on peut quand même citer quelques figures de l'inconscient collectif qui ont à voir avec le sujet : l'archétype de l'Ogre, dont Gilles de Rais, le sadique pédophile, tend la main au Roi des aulnes, version Michel Tournier, sans oublier Le Joueur de flûte de Hameln des frères Grimm.

Fondements sociaux du concept en occident

Les principes moraux

Deux principes liés au sujet font consensus dans les démocraties occidentales :

la réprobation de la contrainte sur autrui (ou « atteintes à la personne humaine ») : que ce soit sur le plan du travail (condamnation de l'esclavage ou de l'exploitation), du mariage (consentement mutuel obligatoire), de la sexualité (condamnation de la contrainte, du viol), ou de la vie (condamnation de l'homicide) ;
le respect de la volonté individuelle : il est matérialisé par le droit de vote, le droit à l'avortement, le droit à une libre sexualité, le droit au choix du partenaire ;

Un autre principe est lui assez largement partagé :

la protection de l'enfant comme volonté positive affirmée : au-delà de la déclaration des droits de l'enfant, on citera particulièrement l'obligation alimentaire et éducative, la condamnation de l'exploitation au travail, de la contrainte ou des atteintes physiques, morales ou sexuelles.

Le point de vue du droit

Dans l'étendue des choses qu'il traite en matière de droit des personnes, et pour éclairer le sujet, le droit peut s'analyser en deux notions complémentaires :

ce qui est de l'ordre du sujet : reconnaissance du droit au libre arbitre, responsabilité de ses actes. Ceci s'applique aux adultes (parents en particulier), qui sont par ailleurs rédacteurs des règles et des lois qu'ils s'appliquent, par délégation à travers l'élection des députés qui font la loi.
ce qui est de l'ordre de l'objet : déni ou forte restriction du droit au libre arbitre, responsabilité absente ou limitée, existence d'une protection. Ceci s'applique aux choses, aux évènements, aux animaux, et en matière de personnes aux enfants mineurs et aux incapables. Les objets du droit ne participent pas à sa rédaction, ils le subissent.
Cette analyse dichotomique appelle trois remarques :

Elle pose la question de la frontière entre sujet et objet. Elle se résout par la définition de la maturité juridique, appelée « majorité légale », variable selon les pays, mais aussi selon les époques. Cette majorité peut être pleine (actuellement 18 ans en France) ou partielle, comme la majorité sexuelle (15 ans en France actuellement[7]). À noter qu'il existe une « minorité renforcée » en dessous de 13 ans, qui aggrave les peines pour atteintes sur mineurs. Les incapables font l'objet de tutelle ou de curatelle car jugés incapables de libre arbitre.
En matière de relations sexuelles elle fait de l'adulte un sujet, donc initiateur et responsable, et par opposition de l'enfant (mineur) un objet, une victime potentielle, donc protégé. Selon le droit, le majeur seul a droit à une libre sexualité entre adultes(En France, égale pour tous depuis 1982 et l'abolition des lois anti-homosexuelles). Le droit ne reconnaît pas à l'enfant mineur de droit à la sexualité avec un adulte. Cette rigueur implique que dans une affaire de relations sexuelles adulte-enfant, l'enfant ne peut être entendu que comme une victime.
Le droit pénal condamne des actes, qu'ils soient délictueux ou criminels : il ne condamne donc pas la pédophilie en soi, qui est un concept extérieur au droit, mais les atteintes réelles sur mineur, qu'elles soient directes (relations sexuelles) ou indirectes (photos de mineurs montrant des atteintes ou encore images pornographiques exposées à des mineurs).

Le point de vue médical

La médecine contribue au débat en répondant à la question de la maturité biologique par rapport à la sexualité. Elle apporte la notion de puberté, laquelle recouvre l'ensemble des modifications du corps humain qui le rendent apte à la reproduction. Ces modifications sont de l'ordre de l'anatomie (développement des organes et des caractères sexuels), et de la physiologie (existence d'hormones induisant l'appétence pour les activités sexuelles, apparition des règles). L'âge d'apparition et de fin de la puberté est en fait très variable selon les individus, mais il y a consensus pour dire qu'elle commence rarement avant 10 ans, et qu'elle est généralement achevée à 15 ans, avec un âge médian vers 12-13 ans.

Le point de vue psychologique

Au-delà de la simple maturité du corps envisagée par la médecine, se pose la question de la maturité psychologique de l'individu. C'est une notion assez vague, où l'on peut distinguer deux aspects :

la maturité sociale, c'est-à-dire la capacité de faire des choix, d'affirmer et défendre ses choix et son intégrité, in fine en dehors du cercle familial et des proches connus. Elle peut exister tôt, mais elle est accomplie quand l'adolescent commence à sortir de la dépendance psychologique familiale, à se poser en égal dans les relations d'altérité, souvent même sans s'en rendre compte, avec la surprise de s'entendre répondre pour les premières fois par l'apostrophe « Monsieur, Mademoiselle ». Cet accomplissement se produit rarement avant 15 ans, mais il y a des enfants à la personnalité très affirmée dès 10 ans, voire avant ;
la maturité sexuelle, ou en d'autres termes la capacité psychologique à désirer et affronter la ou les premières relations sexuelles. Rappelons tout de suite que l'initiation sexuelle est un rituel initiatique auquel tout être humain a droit, sans que quiconque puisse valablement prétendre à l'y soustraire. Pas plus d'ailleurs qu'à y intervenir, de quelque façon que ce soit, c'est une affaire privée ;
Il n'y a aucun âge qu'on puisse valablement fixer sur cette question, certains restent vierges au-delà de 25 ans, d'autres franchissent le pas à peine pubères voire avant.
Ce qu'on peut en tout cas affirmer sur les deux alinéas précédents, c'est qu'ils sont très dépendants de l'éducation et des circonstances de vie de chacun. Il existe des familles unies et sans histoires, au sein desquels les enfants sont protégés et choyés, et qui considèrent l'éducation sexuelle comme un tabou qu'on remet régulièrement à plus tard. Il existe des mineurs à l'abandon, très tôt confrontés à de dures réalités d'adultes, voire à une simple survie dans la solitude, qui deviennent adultes par nécessité avant l'âge ordinaire dans nos sociétés. Entre ces deux tableaux extrêmes, tous les intermédiaires existent, et il n'y a que des cas particuliers.

Rapprochements

Les approches explicitées ci-dessus forment l'essentiel des principes qui justifient la manière dont nos sociétés perçoivent la pédophilie et sa pratique.
Certaines fournissent des critères très clairs d'appréciation, et prennent le dessus, d'autres sont plus difficilement utilisables.
Elles reconnaissent les principes du droit à la protection de l'enfant qui ne peut pas avoir de libre arbitre et de capacité de choix devant son manque de maturité sexuelle et qui doit donc être protégé de certaines perversions. Le développement de sa sexualité doit se faire dans un milieu équilibré et sécurisé.
En cas de relations sexuelles adulte-enfant, il est victime, a subi un dol, a droit à réparation. L'adulte doit être puni, et mis hors d'état de nuire.
Ce sentiment très largement partagé fait de la pédophilie une transgression majeure et intolérable de la norme de nos sociétés, donc une déviation et plus généralement une perversion sexuelle.

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MessageSujet: Re: La pédophilie   La pédophilie I_icon_minitimeSam 9 Fév - 0:52:19

La pédophilie et la loi

La relation sexuelle effective entre adulte et enfant, que la pédophilie peut induire suite à un passage à l'acte, est très fortement condamnée dans la plupart des législations du monde, et reconnue comme un grave délit ou crime, une transgression majeure des droits fondamentaux de l'enfant sous le terme d'« abus sexuel sur mineur ». Il en va de même de la pornographie enfantine, aujourd'hui très largement condamnée y compris lorsqu'elle est d'imagination .Si les abus sexuels sur mineurs sont longtemps restés méconnus ou sous-estimés dans les sociétés modernes, c'est à cause du silence qui les entourait. La nouveauté tient au fait que, de nos jours, on écoute les enfants parler des relations sexuelles qui peuvent leur être imposées par les adultes. Longtemps on crut que l'essentiel de ces récits relevaient du fantasme. Ainsi en était-il de Freud qui, dans le cas Bertha Pappenheim, crut discerner le fantasme quand elle lui parlait de son oncle attoucheur.
Dans la majorité des législations la simple attirance sexuelle ainsi que les fantasmes ne sont pas réprimés par la loi, car ils appartiennent au domaine de la pensée et du ressenti personnel.
En revanche, dans la plupart des législations du monde l'acte sexuel entre un adulte et un enfant est illégal et sévèrement réprimé vis à vis de l'adulte, considéré comme seul coupable et responsable. Contrairement aux lois sur l'agression sexuelle d'un adulte, l'absence de consentement de l'enfant n'est pas requis pour que l'infraction soit constituée : la relation sexuelle en elle-même est illégale. La séparation entre ces deux formes de traitement de l'infraction sexuelle dans la loi est généralement fondée sur une limite d'âge, appelée majorité sexuelle, qui diffèrent en fonction des pays et des orientations sexuelles (la relation homosexuelle est souvent autorisée plus tardivement que l'hétérosexuelle).
Il existe également des lois réprimant la simple incitation d'un enfant à un acte sexuel. Par ailleurs, la production, consommation, échange et simple détention de matériel pornographique impliquant des enfants sont souvent interdites. Dans certains pays, cette dernière loi s'applique également pour des œuvres d'imagination (dessins, images virtuelles, etc.) Par exemple, l'article 163.1 du code criminel canadien interdit « toute représentation photographique, filmée, vidéo ou autre, réalisée ou non par des moyens mécaniques ou électroniques ». D'autres législations sont plus floues ou sujettes à interprétation sur ce point, comme l'article 227-23 du Code Pénal français qui incrimine toute représentation d'un mineur lorsqu'elle possède un caractère pornographique : stricto sensus celà s'applique également à des images imaginaires, mais la jurisprudence reste floue. En France, les textes pédopornographiques ne sont par contre pas interdits.
Eut égard à l'émotion importante que causent les affaire d'abus sexuels sur enfants dans la plupart des sociétés, certaines législations adoptent des lois d'exception parfois extrêmes pour réprimer avec plus de force les infractions sexuelles concernant des mineurs.

La loi française

En droit français, le terme de pédophilie n'apparaît pas dans les codes et règlement du droit et de la justice : les termes utilisés pour décrire l'infraction de relations sexuelle entre un majeur et un mineur sont atteinte sexuelle pour une relation avec consentement de l'enfant, agression sexuelle ou viol lorsque le consentement n'est pas reconnu. Il existe également des infractions de corruption de mineur pour l'incitation de mineur à des actes sexuels. L'âge limite du mineur qui caractérise l'infraction sexuelle (âge de majorité sexuelle) est de 15 ans en général, 18 ans si le majeur est une personne ayant autorité sur le mineur (professeur, parent...).
La production, diffusion et détention d'images pornographiques impliquant des mineurs de moins de 18 ans est illégale en France. L'article de loi tel qu'il a été écrit en mai 2002 ne parle pas seulement de photographie, mais de tout type d'image : dessin, peinture, images virtuelles, etc. La jurisprudence a depuis fixé quelques exceptions, afin de protéger certains objets d'art ou historiques : peintures explicites datant de la Grèce antique, œuvres d'art, etc. Toutefois la loi reste floue et sujette à interprétation sur ce point, ce qui pourrait attirer des problèmes à certaines professions comme l'édition ou la conservation de musées, et de faire évoluer la jurisprudence.
Enfin, plusieurs lois d'exceptions existent pour les crimes ou délits de nature sexuels concernant les enfants : possibilité de poursuivre en France un citoyen Français pour des crimes ou délits sexuels sur mineurs commis à l'étranger (par exemple dans le cadre du tourisme sexuel), levée du secret professionnel en cas de connaissance d'une infraction, inscription spécifique dans un fichier d'empreintes génétiques sur condamnation ou simple mise en examen, prescription courant à partir de la majorité de la victime, obligation de soins une fois la peine de prison purgée.
D'autres lois d'exception, souvent extrêmes, sont régulièrement proposées par des acteurs sociaux ou politiques au gré de l'émotion causée par l'actualité : annulation de toute prescription, inscription des crimes sexuels comme crimes contre l'humanité, rétablissement de la peine de mort, etc.

Tous les textes législatifs français peuvent être consultés sur ce site, plus particulièrement dans la section Code pénal.

Viol : Articles 222-23 à 222-26 du Code pénal ;
Agressions sexuelles : Articles 222-27 à 222-31 du Code pénal ;
Atteintes sexuelles : Articles 227-25 à 227-27 du Code pénal ;
Corruption de mineurs : Article 227-22 du Code pénal ;
Exploitation à caractère pornographique de l'image d'un mineur : Article 227-23 du Code pénal ;
Article 227-24 du Code pénal ;
Article 321-1 du Code pénal.
Notons que le viol est un crime, jugé en Cour d'Assises alors que les autres infractions citées sont des délits, jugés en tribunal correctionnel.
Prescription : La prescription pour viols, agressions sexuelles, atteintes sexuelles sur un mineur de moins de 15 ans par un ascendant ou par une personne ayant autorité est de 20 ans à partir de la majorité de la victime. Articles 7 et 8 du Code de procédure pénale.
Par ailleurs, l'âge légal à partir duquel le mariage est autorisé est de 18 ans pour filles et garçons depuis 2005 (il était de 15 ans pour les filles auparavant). La loi française n'établit aucune relation particulière entre les dispositions concernant la majorité sexuelle et celles concernant le mariage.


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https://www.internet-mineurs.gouv.fr/

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