1989 - Etats-unis
Drame 2 x 1h25
Réalisation :David Greene
avec: Farrah Fawcett (
Diane Downs) Gordon Clapp (
Inspecteur Doug Welch) Ryan O'Neal (
Lew Lewiston)John Shea (
Frank Joziak) Emily Perkins (
Karen Downs)
L'histoire de "On a tué mes enfants"Oregon, 1983. Une nuit, un inconnu attaque avec une arme à feu Diane Downs et ses trois jeunes enfants. Blessée, Diane parvient néanmoins à gagner l'hôpital le plus proche en voiture. Tandis que les médecins tentent de sauver ses enfants, Diane, son père et le policier Doug Welch retournent sur le lieux de l'agression...
On a tué mes enfants !' hurle Diane Downs aux urgences. Un homme brun aux cheveux longs l'a menacée d'une arme, a tiré sur elle, ses deux filles et son fils. La petite Shauna succombe peu après à ses blessures, les pronostics médicaux pour karen et Danny ne sont guère optimistes : ils seront sans doute handicapés à vie. Devant ce crime révoltant, la police se lance à la poursuite du mystérieux suspect. Dans une Amérique transportée d'indignation, seul Frank Joziak un procureur zélé, ose envisager un scénario improbable, de ceux qui soulèvent le cœur et suscitent l'incrédulité générale...
Distribution Artistique de "On a tué mes enfants" Farrah Fawcett ... Diane Downs
Gordon Clapp ... Inspecteur Doug Welch
Ryan O'Neal ... Lew Lewiston
John Shea ... Frank Joziak
Emily Perkins ... Karen Downs
Gary Chalk ... Boyd Paul Downs
Ken James ... Daryl Chapman
Sean McCann ... Russell Wells
Lynne Cormack ... Lola Joziak
Jayne Eastwood ... Evelyn Slaven
Karen Gartner ...
Chris Rosage Garwin Sanford ... Matt Jensen
Vicki Wauchope ... Shauna Downs
Chad Cole ...
l'enfant pianiste (non crédité)
Seul hic : les victimes étaient ses enfants.
Elisabeth Downs, souffrait des troubles du comportement suivants :1)
personnalité narcissique, à savoir une personnalité qui ne considère les êtres et le monde que par rapport à ce qu'ils peuvent lui rapporter ou non , éventuellement au tort qu'ils peuvent lui causer -
2)
personnalité histrionnique, c'est-à-dire que Diane Downs était toujours en scène, refusant la réalité et la recréant dans, par exemple, des journaux intimes où elle se décrivait comme adorant ses enfants (et ne les frappant jamais), aimée de tous ou presque, etc, etc ...
3) enfin,
personnalité sociopathe : à l'instar des grands criminels, Diane Downs ne possédait pas de conscience. Etait-elle née ainsi ou le phénomène s'était-il imposé à la suite des violences sexuelles dont elle fut victime dans l'enfance ? Il est impossible de trancher. De toutes façons, dans l'état actuel de la science, on ne peut faire autre chose que de nommer ce trouble important de la personnalité. On sait qu'il existe, on connaît aussi ses effets à plus ou moins long terme mais on ignore tout de sa nature exacte.
Diane Downs est née dans une famille de baptistes austères. Son père était un homme dur et fermé - présentant lui aussi des caractéristiques sociopathes - qui interdisait à ses enfants de manifester leurs émotions. Ainsi, s'ils avaient envie de pleurer, ils apprenaient à exprimer le contraire : ils se mettaient à rire. Cette attitude devint un tel réflexe que, riant à la barre de son procès alors qu'elle aurait dû s'effondrer (coupable ou non), Diane, manifestement, s'avérait incapable de comprendre en quoi son comportement pouvait choquer les jurés et le public.
Jolie et intelligente - elle possédait un QI supérieur - Diane se maria très jeune pour échapper à l'ambiance familiale. La seule année de bonheur réel qu'elle connut sans arrière-pensées semble avoir été celle de sa première grossesse. Mais à peine l'enfant, la petite karen, fût-elle née que tout commença à se dérégler : les deux parents étaient visiblement trop jeunes. De plus, Diane se retrouva bien vite enceinte, d'une nouvelle fille, Cheryl. On attendait un garçon, l'enfant déçut et sa mère prit l'habitude de passer ses nerfs sur elle.
Pour retrouver la sensation de plénitude qu'elle éprouvait lorsque ses enfants étaient encore dans son ventre, Diane, devant le refus de son mari d'avoir un nouvel enfant, s'en fit faire un troisième - un garçon cette fois - par un amant de passage. Ce fut le petit Daniel que Downs finira par reconnaître.
Au bout de douze ans, les Downs divorcèrent. Diane reçut la garde des enfants. Elle menait toujours une vie sexuelle très active, ce qui la mena dans les bras de Lew Lewiston, un collègue de travail. Le seul homme dont elle fut jamais amoureuse. Or, Lew, bien que très gentil avec les enfants, ne voulait pas devenir père de famille : fait rare chez un homme, il s'était fait faire une vasectomie alors qu'il avait vingt ans.
Diane pensa-t-elle que, en éliminant ses enfants, elle pourrait entreprendre une existence nouvelle avec Lewiston qui était pourtant marié ? On se perd en conjectures sur la question puisqu'elle n'a jamais reconnu avoir tiré sur ses enfants.
Toujours est-il que, le 19 mai 1989 au soir, un service d'Urgences vit débarquer une femme échevelée, conduisant une Nissan rouge et noir et qui affirmait qu'un inconnu, après avoir arrêté la voiture sur une route désolée sous prétexte d'obtenir de l'aide, avait froidement tiré sur ses enfants.
A l'arrière de la Nissan, recouverte du pull-over de sa mère, la petite Cheryl (l'enfant détestée) était déjà cliniquement morte. karen était dans le coma et leur petit frère, Dany (3 ans), avait reçu une balle au niveau de la colonne vertébrale.