Sainte-Foy-lès-Lyon est une commune française, limitrophe de Lyon, située dans le département du Rhône et la région Rhône-Alpes.
Ses habitants sont appelés les Fidésiens.
Le nom de la commune est constitué de Foy, martyr qui serait morte à Agen au IIIe siècle, et d'une référence à sa proximité avec Lyon, différenciant ainsi la ville de ses homonymes.
Histoire 1170 : Plus ancienne mention connue de Sainte-Foy qui appartient aux chanoines de Saint-Just.
1189 : Sainte-Foy passe sous la dépendance du chapitre de Saint-Jean jusqu'à la Révolution.
1834 : Installation d'une mairie-école.
1835 : Création d'un service d'omnibus à chevaux.
1840 : Création d'un marché hebdomadaire.
1843 : Reconstruction de l'église paroissiale après démolition complète de l'ancien édifice.
1844 : Mort de Laurent Mourguet, créateur de Guignol, époux d'une Fidésienne, Jeanne-Marie Trigon, dont la maison natale est devenue un cinéma d'art et d'essai portant son nom d'épouse (Cinéma Jeanne Mourguet).
1871 : Percement de l'avenue Valioud.
1880 : La viticulture, ruinée par le phylloxera, laisse peu à peu place à l'arboriculture et aux propriétés résidentielles.
1885 : La Mulatière devient indépendante.
1893 : Création de l'hôpital.
1894 : Éclairage des rues.
1968 : Jumelage avec Limburg an der Lahn (RFA).
1974 : Installation sur Sainte-Foy des Laboratoires Boiron.
1986 : Visite du pape Jean-Paul II.
2006 : Inauguration du 3° gymnase en présence de Jean-François Lamour
Lieux et monuments L'aqueduc du Gier est sans doute le monument le plus impressionnant de la commune. Il traverse toute la commune de Sainte-Foy-lès-Lyon du sud-ouest, (lieu-dit Beaunant), au nord-est (quartier du Petit Sainte-Foy), sur une longueur de 4 170 m, et traverse la vallée de l'Yzeron par 72 arches dont beaucoup sont remarquablement conservées.
La Tour du Télégraphe
Le relais de Sainte-Foy-lès-Lyon est le vestige du réseau de télécommunications élaboré par Claude Chappe à la fin du XVIIIe siècle. Il est situé sur la ligne Paris-Lyon-Toulon, entre le relais de Lyon Saint-Just, à 2,4 km au nord, et celui du clocher d'Irigny, à 7,4 km au Sud.
Elle est l'une des seules tours encore en état sur l'ensemble du réseau, parce que restaurée depuis sa construction
Chapelle Sainte Marguerite
Séminaire Saint-Irénée
Le Séminaire Saint-Irénée a été construit en 1902-1903, sur les plans de l'architecte Sainte Marie-Perrin, architecte de la Basilique de Fourvière. D’abord séminaire de philosophie, il devint École Supérieure de Théologie à la suite de la séparation de l’Église et de l’État en 1905.
En 1928, un nouveau séminaire de philosophie, la Maison Saint-Joseph, a été construit à proximité du séminaire Saint-Irénée sur la commune de Francheville. Placé sous la direction de la compagnie de Saint-Sulpice, le séminaire interdiocésain Saint-Irénée regroupe, depuis 1972, l’enseignement de la philosophie et de la théologie.
C'est en ce lieu que se forment à ce jour la plupart des prêtres de la région apostolique centre-est, regroupant les diocèses de Lyon, Autun, Clermont-Ferrand, Le Puy, Saint-Etienne, Viviers, Valence, Grenoble, Chambéry, Annecy et de quatre diocèses associés, Dijon, Besançon, Belfort et Saint-Claude.
C’est ici que le pape Jean-Paul II a résidé lors de son séjour à Lyon, en octobre 1986.
Fort militaire
Pagode Thien Minh
La majestueuse pagode de Thien Minh est un temple bouddhiste construit entre 1985 et 1990, grâce à des dons de la communauté vietnamienne, inauguré le 9 mai 1990. Caractéristique d'un certain regard occidental sur l'exotisme, la dénomination de « pagode » a vieilli : on lui préfère aujourd’hui le mot « temple ». Depuis cette date, elle constitue l'un des principaux lieux de culte de la région Rhône-Alpes.
Apparu en Chine au Ve siècle après J.C, ce type architectural s'est répandu ensuite en Corée, au Viêt-Nam et au Japon. La pagode résulte, semble-t-il, d'une combinaison entre la tour de guet à étages de la Chine de la dynastie Han (IIIe siècle avant J.C / IXe siècle après J.C) et le stoupa indien, influencé par le temple-montagne hindou.
De la tour de guet chinoise, elle conserve la forme polygonale, les toits superposés, saillants ou en corniche, et les étages, toujours en nombre impair, de tailles décroissantes. Du stoupa et du temple-montagne, elle hérite la haute flèche qui surmonte l'édifice, ornée de plusieurs disques de diamètres décroissants, souvenir du mât et des parasols et symbolisant l'axe du monde. Dans les pagodes chinoises, un pilier axial la continue à l'intérieur.
Le temple a été partiellement détruit par un incendie dans la nuit du 17 au 18 juin 2006.