l était une petite fleur céleste,
Peu après le big bang,
Qui avait germée d'une graine
De monsieur Temps en quête
De nouveaux élans.
Arrosée avec peine,
Par dame univers
Qui donnait de sa substance,
Elle était cependant
Ignorée par les autres enfants,
Les belles fées et étoiles
Qui avaient l'éternelle chance
De briller en éclats de diamants,
D'être entourés du voile
De l'oriflamme sans s'essouffler.
Elle puisa, puisa alors en elle,
Pour se faire remarquer,
Pour se faire apprécier,
Donna tout son saoul,
Son essence pour s'embraser,
Monsieur et Madame,
Sentant ses efforts,
Firent venir toute un foule
D'atomes, afin que la charme
Prenne tout son corps,
Donner un coup de pouce,
Qui devint un vent solaire...
Dans un dernier sursaut,
La fleur s'offrit une robe tout
De feu, tellement chaud
Qu'il s'entretint tout seul.
Elle pu ainsi jusqu'à joues,
Jusqu'aux profondeurs,
Au fond de l'oeil
Des êtres, faire naître
Sa lumière, ses couleurs.
Avec tout ce qu'elle a donné,
Cela lui a empêché d'être maître
De son éternité, car un jour
Elle devra se replier, se fâner...
En attendant, tout son amour
Elle donne sans compter,
A l'or, du levé au couché
N'oubliez pas de la remercier