L’histoire rappelle le début du film Brazil, de Terry Gilliam où le héros a bien du mal à prouver qu’il est vie alors que l’administration l’a déclaré mort.
Une mésaventure similaire est arrivée à une septuagénaire du Portel, près de Boulogne-sur-Mer, dans le Pas-de-Calais, raconte La Voix du Nord.
Le problème survient lors de la rédaction d’un acte de décès : une erreur dans le prénom de la défunte.
La retraitée vient de perdre sa mère, le 4 juin, et les deux femmes ont le même deuxième prénom, d’où la confusion.
Prévenue par les pompes funèbres, l’infortunée Porteloise fait rapidement rectifier l’acte de décès mais il est trop tard, la machine infernale se met en route.
Sans ressources
La mauvaise information a déjà été transmise à l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).
La septuagénaire découvre, au fur et à mesure, que sa carte Vitale a été effacée et que sa caisse de retraite, la CAF et sa banque l’ont supprimée de leurs fichiers.
Elle se retrouve sans ressources et doit demander une avance de 800 euros à la mairie du Portel et au Trésor public.
Seule solution pour prouver qu’elle est encore vie : aller demander à sa mairie de naissance, en région parisienne, un « certificat de vie ».
Trois mois plus tard, sa situation administrative est rentrée dans l’ordre, mais l’intéressée envisage porter plainte pour le préjudice subi.
20minutes