Maxence,un petit garçon de 6 ans,va recevoir ce lundi une prothèse produite par une imprimante 3D
Maxence est né sans main droite. Le jeune garçon de six ans,originaire d'Isère,souffre d'"agénésie",selon le terme médical.
Ce lundi,il va recevoir une prothèse,mais pas n'importe laquelle : le membre articulé sera imprimé en 3D.
Une première en France.
"La prothèse sera scratchée"Selon France tv Info,les parents de Maxence ont commandé la prothèse sur Internet.
Son coût de fabrication n'est "que" 50 euros.
En fonction de sa taille,ce prix peut atteindre les 200 euros,ce qui la rend facile à remplacer.
Les parents n'ont eux rien déboursé.
"Ce n'est absolument pas médical.
Il ne va pas subir de greffe,ni d'opération.
La prothèse sera scratchée et il pourra l'enlever à sa guise",explique la mère de Maxence Virginie Contegal à l'AFP.
C'est l'ONG,Enabling the Future,qui a rendu cette première possible.
L'organisation américaine met en relation des personnes qui ont des imprimantes 3D avec des familles ayant des enfants à qui il manque des doigts ou une main.
Elles sont accessibles aux patients en quelques clics,explique Le Parisien.
De quoi attirer l'attention de Google qui a remis en 2014 un prix de 600 000 $ (540 000 €) à l'ONG pour "récompenser la mission".
"2000 mains depuis 2013""Depuis 2013,nous avons livré environ 2 000 mains dans 37 pays,surtout pour des enfants,mais aussi pour des adultes amputés dans des pays en voie de développement",dénombre Jon Schull, le créateur de l'ONG interrogé par Le Parisien.
Alors qu'elles concernaient d'abord les vêtements ou les meubles,les imprimantes 3D sont progressivement appropriées par la médecine,pour la production de médicaments,mais également pour les remplacements dentaires ou des articulations.
Comme pour une prothèse classique,Maxence n'échappera cependant pas à un temps d'adaptation.
"Il veut se l'approprier.
Pour une fois il a quelque chose en plus que les autres n'ont pas,explique son père sur France 2.
"Ce sera ludique pour lui dans la cour de récré avec les copains",poursuit sa mère.
"C'est la flexion du poignet qui va forcer la main et les doigts à se plier en tirant sur les tendons.
Ce mécanisme,hypersimple,ne permet pas de faire des choses très précises comme nouer ses lacets mais permet de faire des choses enquiquinantes à faire quand on n'a pas de doigts comme de la balançoire,de la trottinette ou attraper un ballon",détaille son fabricant Thierry Oquidam à l'AFP.
La main de Maxence aura les couleurs de son choix et portera un "M" majuscule,comme "Super Max".
Pour devenir un super héros ? Pas vraiment.
Plutôt pour devenir un petit garçon comme les autres.
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