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 Charles Baudelaire

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MessageSujet: Charles Baudelaire   Charles Baudelaire I_icon_minitimeSam 17 Fév - 14:50:08

Charles Baudelaire Baudel10

Charles Baudelaire 200px-11


Paris, 9 avril 1821–id., 31 août 1867) était un poète français.
Baudelaire se vit reprocher son écriture et le choix de ses sujets. Il ne fut compris que par quelques-uns de ses pairs.
Dans Le Figaro du 5 juillet 1857, Gustave Bourdin réagit lors de la parution des Fleurs du mal : « Il y a des moments où l'on doute de l'état mental de M. Baudelaire, il y en a où l'on n'en doute plus ; — c'est, la plupart du temps, la répétition monotone et préméditée des mêmes choses, des mêmes pensées.
L'odieux y côtoie l'ignoble ; le repoussant s'y allie à l'infect... ».
Aujourd'hui reconnu comme un écrivain majeur de l'histoire de la poésie française, Baudelaire est devenu un classique.
Barbey d'Aurevilly voyait en lui « un Dante d'une époque déchue ».
Au travers de son œuvre, Baudelaire a tenté de tisser et de démontrer les liens entre le mal et la beauté, la violence et la volupté (Une martyre).
En parallèle de poèmes graves (Semper Ædem) ou scandaleux pour l'époque (Delphine et Hyppolite), il a exprimé la mélancolie (Mœsta et errabunda) et l'envie d'ailleurs (L'Invitation au voyage).

En 1827, son père, Charles François Baudelaire (un prêtre « défroqué »), né en 1759 à La Neuville-au-Pont, en Champagne, meurt lorsqu'il a 6 ans, et cet homme lettré, épris des idéaux des Lumières et amateur de peinture, peintre lui-même, lui laisse un héritage dont il n'aura jamais le total usufruit.
Un an plus tard, sa mère se remarie avec le chef de bataillon Jacques Aupick.
Le futur poète ne pardonnera jamais à sa mère ce remariage et l'officier Aupick, devenu ambassadeur, incarne à ses yeux tout ce qui fait obstacle à ce qu'il aime : sa mère, la poésie, le rêve, la vie sans contingences.
Renvoyé du lycée Louis-le-Grand pour une vétille en 1839, Baudelaire mène une vie en opposition aux valeurs bourgeoises incarnées par sa mère et son beau-père.
Celui-ci, jugeant la vie de son beau-fils "scandaleuse", décide de l'envoyer en voyage vers les Indes, qu'il n'atteindra jamais.
De retour à Paris, il s'éprend de Jeanne Duval, jeune mulâtresse, avec laquelle il connaîtra les charmes et les amertumes de la passion.
Dandy endetté, il est placé sous tutelle judiciaire et connaît dès 1842 une vie misérable.
Il commence alors à composer plusieurs poèmes des Fleurs du mal. Critique d'art et journaliste, il défend en Delacroix le représentant du romantisme en peinture.
En 1848, il participe aux barricades mais souhaite surtout, dit-on, exhorter les insurgés à fusiller... Aupick.
Plus tard, il partage la haine de Gustave Flaubert et de Victor Hugo pour Napoléon III, mais sans s'engager outre mesure dans son œuvre (« L'Émeute, tempêtant vainement à ma vitre / Ne fera pas lever mon front de mon pupitre » - Paysage in "Tableaux parisiens" in Les Fleurs du mal)
Les Fleurs du mal paraissent en 1857 à 500 exemplaires, et, jusqu'à sa mort, Baudelaire ne cautionnera jamais cette version.
Le recueil sera poursuivi en 1861 pour « offense à la morale religieuse » et « outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs », seul ce dernier chef d'inculpation condamnera Baudelaire à une forte amende de 300 francs, qui fut réduite à 50 francs suite à une intervention de l'impératrice Eugénie.
L'éditeur, Auguste Poulet-Malassis s'acquitta pour sa part d'une amende de 100 francs, et dut retrancher six poèmes interdits par le procureur général Ernest Pinard (Les bijoux ; Le Léthé ; À celle qui est trop gaie ; Lesbos ; Femmes damnées [le premier poème] ; Les métamorphoses du vampire).
Malgré la relative clémence des jurés, relativement au réquisitoire qui visait 11 poèmes, ce jugement toucha profondément le poète qui réalisa, contraint et forcé, une nouvelle édition en 1861, enrichie de 32 poèmes. En 1866, l'auteur réussit à publier les six pièces condamnées, accompagnées de 16 nouvelles, à Bruxelles, c'est-à-dire hors de la juridiction française, sous le titre Les Épaves.

Le poète part alors pour la Belgique et se fixe à Bruxelles où il prépare un pamphlet contre ce pays qui figure à ses yeux une caricature de la France bourgeoise.
Il y rencontre Félicien Rops qui illustre les Fleurs du mal. En 1866, lors d'une visite à l'église Saint-Loup de Namur, Baudelaire a une perte de connaissance à la suite de laquelle il subit des troubles cérébraux, en particulier l'aphasie.
Il meurt de la syphilis en 1867 sans avoir pu réaliser le projet d'une édition définitive, comme il la souhaitait, des "Fleurs du Mal", travail de toute une vie.
Il est enterré au cimetière du Montparnasse (6ème division), dans la même tombe que son beau-père le général Aupick et que sa mère.
Le Spleen de Paris (autrement appelé "Les petits poèmes en prose")sera édité à titre posthume en (1868), dans une nouvelle édition remaniée par Asselineau et Théodore de Banville.
À sa mort, son héritage littéraire est mis aux enchères. Michel Lévy (éditeur) l'acquiert pour 1 750 francs.
La troisième édition des "Fleurs du Mal" que préparait Baudelaire, accompagnée des 11 pièces intercalaires, a disparu avec lui.
Une première demande en révision du jugement de 1857 fut introduite en 1929 par Louis Barthou, cependant elle ne fut pas satisfaite, aucune procédure n'existant à l'époque pour ce cas.
C'est par la loi du 25 septembre 1946 que fut institué un droit de révision en faveur des œuvres littéraires exerçable par le Garde des Sceaux à la demande de la Société des Gens de Lettres.
Celle-ci décida l'année même de demander la dite révision pour Les Fleurs du Mal, qui fut enfin rendu le 31 mai 1949 par la Chambre criminelle de la Cour de cassation.

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