Les chips ou pommes chips sont des fines tranches végétales frites dans l'huile ce qui leur donne la caractéristique d'être craquantes.
Elles sont généralement constituées de pommes de terre, mais peuvent aussi être faites de légume (manioc, patate douce, betterave, etc.) ou de fruit (pomme, banane, durian, etc.).
Il existe aussi des chips reconstituées, fabriquées à partir de pommes de terre déshydratées.
Les chips classiques sont assaisonnées seulement de sel mais on peut trouver d'autres condiments, des herbes, des épices et différents arômes naturels pour produire des chips d'un goût différent.
Les chips sont une nourriture de grignotage qui peut être servie en apéritif, ou pour accompagner un mets.
Elles sont massivement consommées dans les pays anglo-saxons (États-Unis, Royaume-Uni, Canada), et sont communes dans la plupart des pays occidentaux et dans bien d'autres pays du monde
L'invention des chips est attribuée à George Crum, un chef cuisinier au Moon Lake Lodge à Saratoga Springs (New York), le 24 août 1853.
C'est à cause d'un client (qui pourrait être Cornelius Vanderbilt) particulièrement exigeant que George Crum mit au point malgré lui ce qui allait devenir l'amuse-gueule le plus répandu au monde.
Pour la deuxième fois de suite, le client refuse son assiette de frites, trop épaisses à son goût.
Énervé, le chef George Crum décide non plus de tailler les pommes de terre mais de les émincer en tranches aussi fines que possible.
Quelques minutes de friture, un peu de sel et le tour est joué.
Mais contre toute attente ces « copeaux » de pommes de terre ont un véritable succès.
George Crum décide même d'en faire sa spécialité et de les inscrire sur sa carte.
Ils devinrent une spécialité nommée selon le nom du village, Saratoga Chips. Toutefois, Georges Crum étant à la fois afro-américain et amérindien, il ne peut en aucun cas déposer de brevet aux États-Unis pour cette invention.
L'origine des chips pourrait remonter à des recettes publiées dans des livres de cuisine tels que le Shilling Cookery for the People d'Alexis Soyer, paru en 1845, ou The Virginia House-Wife de Mary Randolph paru en 1824 ainsi que dans deux autres livres de cuisine contemporains.
The Cook's Oracle de William Kitchiner paru en 1822, qui fut un succès de librairie en Angleterre et aux États-Unis, contient une recette de « Potatoes fried in Slices or Shavings » (pommes de terre frites en tranches ou en copeaux), qui consiste à « éplucher de grosses pommes de terre, les couper en tranches d'environ un quart de pouce d'épaisseur, ou les couper en copeaux en rond, comme on le ferait pour peler un citron ; les sécher soigneusement dans un linge propre, et les faire frire dans du saindoux ou de la graisse de bœuf ».
Il faut donc considérer les affirmations selon lesquelles le produit trouve ses origines à Saratoga (New York) en 1853 avec le scepticisme approprié12.
Ce mets devint assez populaire dans les années 1920, avec la naissance d'une demande nationale qui correspond à l'invention de la machine à chips, mise au point par Herman Lay, un vendeur ambulant du sud des États-Unis.
Les chips sont d'abord vendues en tubes, mais cet emballage pose un problème important : les chips du fond sont trop salées et trop grasses. On utilise alors un sachet scellé.
Laura Scudder invente le sachet à chips hermétique en joignant tout simplement deux feuilles de papier paraffiné, ce qui permet en plus de conserver les chips sans les dessécher jusqu'à l'ouverture avant la date indiquée.
Les marchands de chips ont varié les recettes afin de toucher un maximum de clients.
Le propriétaire de l'entreprise Tayto fut le premier à proposer des chips au fromage, aux oignons ou vinaigrées.
Valeur nutritionnelleSur le plan nutritionnel, les chips n'ont pas une grande valeur nutritive.
Elles sont très caloriques (plus de 500 kcal/100 g), très riches en matières grasses (environ 36 g de lipides/100 g) et très riches en sodium (0,6 g/100 g).
Leur consommation n'est pas recommandée par les nutritionnistes et doit être exclue en cas d'excès de poids.
Elle a tendance à déséquilibrer le taux d'insuline dans le sang.