Tim Locks,un britannique de 38 ans,a tout plaqué pour rejoindre une milice chrétienne au Kurdistan irakien"Chez moi en Angleterre,j'avais une télé dans chaque chambre,une piscine... Tim Locks,38 ans,a tout plaqué pour aller combattre Daesh en IrakJ'allais huit fois par an en vacances.
Je faisais ce que je voulais et quand je le voulais."
Tim Locks a tout lâché.
Ce Britannique de 38 ans a abandonné,son entreprise de construction,son confort,sa famille ses amis pour aller combattre Daesh en Irak.
Sa famille "pétrifiée" pour sa sécuritéL'ancien videur de boite de nuit était chez lui l'été dernier quand il est tombé sur des images de la bataille de Sinjar,une ville d'Irak de plusieurs centaines de milliers d'habitants prise d'assaut par Daesh.
Les images sont terribles.
500 Yézidis,dont des femmes et des enfants,sont tués par les jihadistes.
Des milliers d'autres trouvent refuge dans les montagnes environnantes.
Tim Locks prend alors la décision de partir sur le terrain.
Il justifie son choix dans le journal anglais Metro :
"J'ai juste pensé que j'avais une belle vie,un emploi,une jolie maison.
Je me suis dit qu'il était temps d'aider quelqu'un d'autre
Ceux qui tuent les gens et décapitent doivent être combattus."Tim Lock se fait des contacts sur internet,notamment avec Brett,un vétéran américain affilié à "Dwekh Nawsha",une milice chrétienne composée d'une centaine d'hommes,dont le but est de défendre les chrétiens d'Irak des persécutions de Daesh.
Une milice qui a justement pour particularité d'attirer de nombreux volontaires occidentaux raconte le journal Libération.
Une photo partagée par Tim Locks sur son profil FacebookTim Lock réussit les tests de recrutement.
Il vend alors sa maison et prend l'avion pour Souleimaniye,au sud du Kurdistan.
Dans le Daily Mail,il confie que sa famille a été "pétrifiée" pour sa sécurité,mais que rien ne pouvait le faire changer d'avis.
De retour quand "Daesh sera éradiqué"Cela fait plus d'une semaine qu'il est sur place.
Pour l'instant,l'homme d'un mètre quatre vingt dix s'occupe de travaux de construction.
Il donne des nouvelles via son compte Facebook,où on le voit en compagnie d'autres combattants :
"En Irak,je n'ai rien mais je peux aider des gens avec un groupe d'hommes que je connais depuis peu.
Je les considère déjà comme des membres de ma famille."Son retour en Grande-Bretagne ? Il ne l'envisage pas.
Pas dans l'immédiat,en tout cas :
"Je ne sais pas si je serai le bienvenu au Royaume-Uni lors de mon retour.
Mais je n'ai aucune raison de rentrer tant que le boulot ici n'est pas terminé.
Quand Daesh sera éradiqué,alors je pourrais envisager mon retour"
sud ouest