Comme tout produit alimentaire préemballé, les conserves (et semi-conserves) doivent comporter un étiquetage informant le consommateur de ses caractéristiques ; cet étiquetage doit notamment comporter une date limite d'utilisation optimale (DLUO). Cette DLUO doit être exprimée sous la forme : "à consommer de préférence avant le" (suivi du jour, du mois et de l'année) ou "...avant fin" (suivi de l'année ou suivi de indication de l'endroit où elle figure dans l'étiquetage).
Cette DLUO peut servir à identifier le lot de fabrication lorsqu'elle est indiquée en clair (jour, mois, année). Si tel n'est pas le cas, l'étiquetage doit comporter une identification du lot de fabrication qui permet aux services de contrôle de retrouver le jour et le lieu de fabrication.
Dans le cas particulier de l'année "2000", le marquage en clair de l'année est "2000" soit "00".
L'identification du lot peut également être réalisée par une lettre conventionnelle (cf. le tableau suivant) suivie du quantième de l'année correspondant au jour de fabrication (exemple : "j 232" correspondant au lundi 19 août).
Cependant, le fabricant a la faculté d'utiliser un code interne pour identifier le lot de fabrication.
Dans ce cas, cette référence doit être précédée de la lettre "L".
En cas de litige relatif à une conserve (goût, qualité, corps étranger), il est important de relever toutes les indications figurant sur chacun des fonds de la boîte et sur l'étiquette.
Cela permettra au fabricant et aux services de contrôle d'identifier le produit en cause.
Enfin, il faut souligner que, plus que la date d'utilisation optimale, c'est l'aspect extérieur du produit qu'il faut prendre en considération pour juger de la stabilité d'une boîte de conserve métallique ; en effet, toute trace d'altération telle que déformation, coup au niveau du serti, traces de rouille, bombage, flochage, peut révéler l'instabilité du produit.
En cas de doute sur l'intégrité du récipient, il est préférable de renoncer à son achat ou d'éviter d'en consommer le contenu