L’adolescent et le cyclomoteur
L’accès au cyclomoteur pour les enfants, c’est aussi l’entrée dans la circulation, la découverte de la vitesse…et l’occasion d’exercer son goût du risque.
Mieux vaut y être préparé.
Entre 14 et 16 ans, pour conduire un cyclomoteur, il faut obligatoirement être titulaire du BSR (Brevet de Sécurité Routière).
A partir de 2004, l’obligation d’avoir le BSR (ou un permis de conduire) sera étendue à tous les conducteurs de cyclomoteur, y compris après 16 ans.
Des faits et des chiffres
Le risque d’accidents en cyclomoteur culmine entre 14 ans et 17 ans, avec près de 190 tués et 10 000 blessés par an.
Un refus de priorité, le non-Respect d’un stop, d’un feu rouge, d’un sens interdit, ainsi qu’une conduite agressive, un dépassement hasardeux , mais aussi un mauvais équipement (casque non homologué ou absence de casque,…) … sont les principaux comportements à risques.
Ils correspondent aux comportements caractéristiques des adolescents : le goût du danger, qui peut prendre des formes extrêmes sur la route, la vie en bande, les sorties nocturnes, etc.
Associées à l’inexpérience de la conduite, ces attitudes expliquent la multiplicité des accidents.
Passer un contrat moral avec vos enfants adolescents.
En échange du droit de conduire un cyclomoteur, ils prennent l’engagement de :
ne pas le trafiquer. Le cyclomoteur est conçu pour ne pas excéder les 45 km/h ; La moindre modification risque de nuire au freinage, à la tenue de route, etc. ; Le conducteur s’expose à une amende de 5ème classe pouvant aller jusqu’à 1 500 Euros.
ne jamais rouler sans casque ou avec un casque non homologué.
Le casque divise par 2 le risque d’être tué en cas d’accident ; Sans casque (ou avec un casque non homologué), le conducteur s’expose à une amende de 4ème classe pouvant aller jusqu’à 750 Euros, et un retrait de trois points s’il est titulaire du permis de conduire (quelque soit sa catégorie.)
ne pas transporter de passager de plus de 14 ans ;
ne pas prêter son cyclomoteur.
S’équiper convenablement (gants, blouson, pantalon) pour se protéger les membres en cas de chute, et ce, même s’il fait chaud !
en roller
Avec plus de 5 millions d’adeptes, le roller est devenu un véritable mode de déplacement urbain.
Faites attention, on ne s’improvise pas roller du jour au lendemain
Des faits et des chiffres
8 accidents de roller sur 10 sont dus à une chute : seulement 1 sur 10 à une collision, le plus souvent contre un obstacle fixe.
Les accidents touchent en majorité les membres supérieurs
(68 % des cas), surtout les poignets.
1 accident sur 3 se produit pendant le premier mois de pratique et même 1 sur 5 lors de la première sortie.
81 % des accidentés n’ont suivi aucun apprentissage du roller ; 65 % ne portaient aucune protection.
Restez maître de votre vitesse en l’adaptant à l’environnement. Attention aux descentes.
Savoir rouler, c’est aussi savoir ralentir, s’arrêter, accélérer, tourner, esquiver, laisser passer.
Soyez en permanence attentif aux réactions des piétons.
Prenez la bonne habitude de les dépasser par la gauche et
de les croiser par la droite.
Entretenez votre matériel.
Vérifiez-le avant chaque départ
(serrage des axes, état des roulements, usure des tampons
de freins, boucles, lacets…)
Circuler en trottinette
La trottinette met à l’épreuve votre endurance et votre équilibre. En respectant certaines règles de conduite, vous pouvez utiliser la trottinette comme un bon moyen de détente ou de transport.
Des faits et des chiffres
Avant de circuler, il vous faudra acquérir les positions de sécurité et les bons réflexes, maîtriser votre équilibre et la technique de freinage et savoir gérer vos trajectoires.
Pour éviter les chutes, ayez un comportement responsable :
respectez les piétons, maîtrisez votre vitesse et anticipez les situations imprévues.
La trottinette c’est Cool mais les accidents le sont beaucoup moins !
Fractures et contusions sont fréquentes : genoux 44 %,
tête/visage 29 % et jambes/pieds 22 %.
Les usagers de la trottinette sont considérés comme des PIETONS.
Vous devez donc circuler sur les trottoirs et les passages PIETONS et respecter la signalisation PIETONS.
Utiliser toutes les protections peut vous éviter de porter un plâtre ou d’être hospitalisé. Sont fortement recommandés :
protège-poignets,
casque,
genouillères,
coudières.
La nuit, pour bien être visible, mettez des vêtements clairs et portez des bandes rétroréfléchissantes (visibles à 150 m)
source: http://www.preventionroutiere.asso.fr/