Un accident vasculaire cérébral en janvier a rendu Sébastien Taconnet handicapéÀ 41 ans,Sébastien,handicapé,vit seul au second étage d’une barre d’immeubles sans ascenseur.
Hémiplégique,il se déplace exclusivement en fauteuil roulant ,il est cloîtré dans son faux F3. En désespoir de cause,Sébastien Taconnet a décidé d’alerter la presse sur son cas.
"Parce que ça ne bouge pas",prévient-il d’emblée.
Le quadragénaire a été victime d’un accident vasculaire cérébral en janvier dernier.
Depuis,il est hémiplégique et se déplace exclusivement en fauteuil roulant.
La chute dans les escaliers est inévitableLe problème est que son habitation,une HLM de la Grangette,est située au second étage d’une barre d’immeubles sans ascenseur,l’homme est cloîtré dans son faux F3.
Il attend depuis un nouveau logement car dès qu’il tente de sortir de chez lui,la chute dans les escaliers est inévitable.
Et si jamais il arrive à descendre,impossible pour lui de les remonter ni même d’aller plus loin.
Ce genre d’expédition,il a bien compris qu’il ne fallait plus les mener.
Ses journées Sébastien les passe devant la télé À 41 ans,Sébastien vit seul,sa famille est en Bretagne.
Tous les jours,une auxiliaire de vie et une infirmière viennent s’occuper de lui.
Après son AVC,il a été placé sous curatelle.
Malgré les difficultés qu’il a pour parler,il tient à témoigner.
"Depuis janvier,je ne suis pas sorti de chez moi.
Même pour aller d’une pièce à l’autre,c’est difficile.
" Ses journées,Sébastien les passe devant la télé,l’ordinateur ou avec ses "enfants",Chloé et Donald,deux chats qu’il n’arrive même plus à porter.
"Il faut des normes handicapé" Sa tutrice,Françoise Salgues,admet que d’autres Biterrois peuvent aussi vouloir changer d’appartement.
"Mais lui,c’est vraiment urgent.
" Pour faire valoir ses droits,elle a présenté trois certificats médicaux allant dans ce sens.
La tutrice considère qu’il faut juste un rez-de-chaussée ou une habitation avec un ascenseur.
"Il est même prêt à aller à la Devèze,là où personne ne veut aller.
" Depuis près de deux mois elle a entamé les démarches début mars elle attend une réponse de Béziers Méditerranée Habitat.
Joint par téléphone,le directeur général de la structure Laurent Orlando,précise n’avoir été contacté que pour une demande de rez-de-chaussée,le 13 mars.
"Il faut des normes handicapé,notamment une douche,et un grand espace pour faire venir un ergothérapeute.
Malheureusement,on ne peut pas donner ce qu’on n’a pas.
Mais on lui trouvera une solution.
" Le directeur s’y engage.
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