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 Lamartine

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MessageSujet: Lamartine   Lamartine I_icon_minitimeDim 13 Aoû - 0:24:20

Poète, écrivain et homme politique français.

L'enfance d'Alphonse de Lamartine s'écoule à Milly (Saône-et-Loire) entre son père, gentilhomme campagnard royaliste, sa mère et ses cinq sSurs. Lamartine fait ses études au collège de Belley (Ain) avant de mener, entre 1808 et 1814, une existence désSuvrée; de 1811 à 1812, il parcourt l'Italie.

En 1816, aux bains d'Aix, il rencontre Julie Charles, qui sera l'Elvire des Méditations poétiques, publiées en 1820 avec un succès considérable.


Poète et homme public

Lamartine épouse une Anglaise, miss Birch, puis est nommé attaché d'ambassade à Naples. En 1823, il publie les Nouvelles Méditations.

De 1825 à 1828, chargé d'affaires de France à Florence, il écrit la plupart des poèmes contenus dans les Harmonies poétiques et religieuses. Elu à l'Académie française (1829), il s'oriente vers la politique après la révolution de Juillet. Il subit un échec aux élections législatives et part pour l'Orient (1832-1833) avec sa femme et sa fille unique, Julia, qui meurt pendant le voyage. Lamartine parcourt la Grèce, la Syrie, la Palestine, le Liban (Voyage en Orient, 1835). Son élection à la Chambre (1833) le rappelle en France.


D'abord ardent légitimiste, Lamartine se rallie peu à peu à la monarchie de Juillet, sans s'attacher à aucun parti. Il se signale plus par son éloquence que par ses compétences politiques. Il compose Jocelyn (1836) et la Chute d'un ange (1838), ainsi que les Recueillements poétiques (1839).

Son Histoire des Girondins (1847), ouvrage éloquent et généreux, mais où la critique historique fait défaut lui vaut une grande popularité. Quand la révolution de février 1848 proclame la république, il devient membre du gouvernement provisoire et ministre des Affaires étrangères. Réélu triomphalement en avril, il se rapproche des radicaux, qu'il avait combattus, mécontentant ainsi ses électeurs modérés. Son prestige est alors en déclin; il s'associe par deux fois à des mesures répressives. Lorsque l'Assemblée constituante doit statuer, le 9 octobre, sur le mode d'élection du président de la République, son discours décide l'Assemblée à voter l'élection au suffrage universel.

Candidat à la présidence, aux élections du 10 décembre 1848, il subit un échec écrasant. C'est la fin de sa carrière politique. Il compose alors l'Histoire de la révolution de 1848 (1849), puis l'Histoire de la Restauration, ainsi que des romans: Raphaël (1849), Geneviève, histoire d'une servante (1851), le Tailleur de pierre de Saint-Point (1851), et Graziella (1852). Ruiné, endetté, il se consacre à des travaux de librairie (il publie ses œuvres complètes à compte d'auteur) et ne crée plus rien d'important. Il passe les dernières années de sa vie avec sa nièce, Valentine de Cessiat. Mort dans la pauvreté et l'indifférence générale, Lamartine est enterré à Saint-Point (Saône-et-Loire).



Le poète des Méditations

Lamartine demeure surtout célèbre par ses poésies, que l'on peut classer en poésies lyriques et en poésies «épico-philosophiques». Parmi les premières: Méditations poétiques (1820); Nouvelles Méditations (1823); Harmonies poétiques et religieuses (1830); Recueillements poétiques (1839) et quelques pièces isolées, comme la Vigne et la Maison (1857). Le petit volume des Méditations fut accueilli avec enthousiasme par la société de la Restauration, parce qu'il répondait exactement à ses goûts. Lamartine y reprenait les grands thèmes lyriques: l'amour (A Elvire, le Lac, le Souvenir), la communion mélancolique avec la nature (l'Isolement, l'Automne, le Vallon), la mort (le Désespoir); et il modulait ces thèmes par sa foi religieuse (la Prière, l'Homme, l'Immortalité).

Les Nouvelles Méditations offrent les mêmes caractères que les premières, avec toutefois plus de grâce et de nonchalance (Ischia, les Préludes, le Crucifix). Plus mystiques, les Harmonies renferment quelques-uns des chefs-d'œuvre de Lamartine: Hymnes du soir, de la nuit, du matin; le Chêne, l'Idée de Dieu, etc. Certaines pièces sont purement philosophiques, comme Novissima Verba; mais le plus beau poème demeure sans doute celui où le poète dit sa nostalgie de Milly, où s'est écoulée son enfance.

Les poèmes épico-philosophiques

On trouve parmi les poèmes «épico-philosophiques»: la Mort de Socrate (1824); le Dernier Chant du pèlerinage de Childe Harold (1825), qui complète l'oeuvre que Byron écrivit sous le même titre, ainsi que Jocelyn (1836) et la Chute d'un ange (1838), qui n'étaient pour Lamartine que deux fragments d'une vaste épopée relatant l'histoire de l'humanité.

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