chez Jacotte Mimi et leurs amis
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| Dans la communauté gitane à Montpellier, une vieille dame déflore les jeunes vierges avant le mariage | |
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jacotte administratrice
Nombre de messages : 47107 Age : 59 Date d'inscription : 20/02/2005
| Sujet: Dans la communauté gitane à Montpellier, une vieille dame déflore les jeunes vierges avant le mariage Lun 22 Nov - 12:20:00 | |
| Vierges à tout prix, les futures épouses vivent dans l’obsession d’un hymen intact. Quitte à le soumettre « à réparation ». Par respect pour leurs familles, par peur du qu’en dira-t-on. Échographie d’une tradition ancestrale où la « honra », l’honneur, constitue la clé de voûte de la vertu féminine.
Hermétique. A plus de 70 ans, la pupille de Palamia claque comme la porte d’un coffre-fort. Sous le chignon argenté, rien ne filtre. Hermétique aux regards des paios (non-gitans), Palamia a toujours farouchement refusé de parler d’elle. Elle, frêle silhouette plissée dans sa robe impeccable. Elle, la veuve Rey, la plus puissante et la plus respectée des femmes de la communauté gitane à Montpellier. Depuis plus de vingt ans, c’est elle qui déflore les vierges gitanes avant le mariage.
Cité Gély, miroir brisé au pied de l’escalier. Mauvais signe. A l’étage, Palamia attend notre visite. Suspecte, discrète, secrète, il faudra un échange en catalan pour défroisser la « dame au mouchoir », la picadora. Seule femme à entrer dans l’arène intime des « fadrines », les jeunes vierges gitanes. Seule « professionnelle » à tirer le diklo (le mouchoir). Un don sacré, un précieux héritage transmis de mère en fille. « Ça vient de race, ça vient de famille, ça ne s’explique pas, ça s’apprend en regardant, c’est comme ça… C’est dans le sang. » Testeuse de virginité. « En ce moment, je m’occupe de trois ou quatre filles. Je fais ça pour voir si la fille est honnête ou pas. J’en ai fait des centaines, je les compte plus maintenant. »
C’est le jour du mariage que la Jaia (grand-mère) passe à l’acte. « On m’appelle le Doigt d’Or ». Là, dans la maison des parents de la future mariée apeurée, au cœur d’une pièce où ne sont autorisées à entrer que les femmes « honnêtes et respectables » de la famille, « la petite s’allonge sur la table ». Palamia raconte. Entre pudeur crue et orgueil viscéral, la vieille « fée » descend les arpèges d’une musique ancestrale jouée à flanc de chair sur une guitare à cinq cordes. « Je lui parle, je la mets en confiance. Après j’enroule le mouchoir autour de mon index et je l’enfonce pour lui tirer les cinq roses ». Cinq roses pour désigner les cinq voiles de l’hymen, raconte-t-on. Cinq taches laiteuses imprimées à vie aux quatre coins et au centre d’un carré de tissu immaculé.
« En dix minutes c’est fait. Il n’y a pas de sang et puis, s’il y a un peu de rose, c’est moi qui juge là-dedans. » Dedans, la douleur. Dehors, la clameur. Sous les fenêtres, les hommes attendent le verdict. « Tout le monde chante et pleure. Moi, je ne pleure jamais, sauf quand j’entends le fandango de mon neveu Nino… »
Palamia se rêvait chanteuse. Elle allait devenir picadora, fidèle meneuse d’une rumba à contretemps. Soucieuse du respect de la tradition, aveuglément investie d’une mission-soumission. « La petite, elle a honte, c’est normal, toutes les femmes la regardent. Moi, je la couvre. Il n’y a que moi qui vois et qui touche. » Le temps de révéler les cinq roses. Un bouquet déchiré, gorgé de pétales anachroniques.
Au nom du père, à la gloire de l’homme. « Quand je tire, je lui dis que la première rose est pour son grand-père, puis pour son père. Alors là, ça la travaille et elle pleure. » Une fois entaché, le linge est exhibé dans la rue. Preuve suprême de virginité.
Après vingt ans d’expérience, Palamia aimerait passer la main. « Pour tirer le diklo, il faut avoir un certain âge et être une femme irréprochable. J’ai quatre filles et aucune ne veut continuer. Si on n’est pas attirée, c’est pas la peine. »
Assise à côté de Palamia, sa nièce perce le silence. « Je prendrai la relève. Je ne sais pas pourquoi… J’ai toujours aimé ça. » Ou comment enfin effleurer le verbe « aimer ». Pour la première fois.
L’hymen. C’est l’obsession des jeunes filles gitanes. L’hymen, leur priorité absolue. Rêve et cauchemar à la fois. Rencontre avec Latifa Drif, conseillère au planning familal de Montpellier, rompue aux « éternelles » questions concernant les « cinq roses ».
Quel est votre discours face à ces histoires de roses et de voiles de l’hymen ?
Nous sommes en position d’écoute et d’échange. Nous ne jugeons pas la tradition. Nous sommes là pour corriger certaines fausses informations. Organiquement, c’est clair, les cinq voiles, ça n’existe pas ! Nous leur faisons un dessin et nous leur expliquons aussi qu’elles peuvent tomber enceintes sans que leur hymen n’ait été percé. Au-delà, rares sont celles qui savent expliquer le pourquoi du rituel. Le sens leur est totalement inconnu. De plus, elles ont une totale méconnaissance de leur corps. Il m’est arrivé d’avoir des questions du type : « Si j’embrasse un garçon, est-ce qu’il peut m’aspirer le voile ? » C’est dire si l’éducation à la sexualité est importante.
Que cherchent les jeunes gitanes en venant au planning ?
Elles sont clairement à l’affût du certificat de virginité. Elles veulent savoir si elles ont « perdu leur hymen ou pas ». Ce document est impossible à fournir par un médecin. A 14 h, elle est vierge, à 15 h il est possible qu’elle ne le soit plus... Ça n’a aucune valeur. Elles viennent également se renseigner sur la réfection d’hymen lorsqu’elles sont en situation de rupture avec le partenaire ou face à un projet de mariage. La rupture avec le partenaire est difficile et instaure généralement un sentiment de culpabilité ce qui les pousse à « réparer ».
Comment vivent-elles leur sexualité avant le mariage ?
Justement, si elles sont inquiètes, c’est qu’elles ont souvent commencé une vie sexuelle mais qu’elles ne veulent en aucun cas perdre leur virginité. Elles ne pratiquent que des jeux amoureux mais cette virginité à tout prix conduit également à des rapports sexuels alternatifs qui sont des facteurs à risques importants en matière de contamination et d’infections.
Les filles qui se soumettent au “diklo “sont-elles aussi nombreuses que ça ? Ce rituel est très prégnant. C’est une question d’honneur, elles sont soumises à la pression de la famille, du clan, du quartier. Elles redoutent que « les gens parlent ». Le « mouchoir » est intégré par les hommes et intériorisé par les femmes. Il y a une forte problématique de domination masculine. | |
| | | Estel Invité
| Sujet: Mon Avis sur cette pratique... Dim 1 Juil - 16:32:58 | |
| UN PEUPLE, TROIS CULTURES DIFFERENTES
Avec la grisaille de l'environnement et la dégradation des immeubles, j'étais à cent mille lieux de m'imaginer que ce que l'on voyait sur l'écran de la télévision, se déroulait en France dans un quartier de Marseille ! Des rroms ( ici de la communauté gitane) vivaient dans des conditions lamentables dans des bâtiments (sans doute des logements sociaux ne sais-je). Le journaliste interrogeait une femme, elle se tenait derrière un muret à l'extérieur. Elle expliquait qu'ils n'avait accès à l'eau que par un raccordement anarchique situé dans la cour. Sans aucun embarras elle continuait, soulignant qu'ils devaient faire leurs besoins derrière les buissons non loin de là. A première vue, je me suis surtout sentie mal à l'aise de constater l'extrême impudeur de ces quelques personnes interrogées, c'était une première pour moi ! Ils parlaient un français certes écorché et je n'arrivais pas à capter leur langue maternelle et ainsi avoir un repère sur le groupe auquel ils appartenaient. Puis, dans tout ce raffut, les voilà en préparation d'un mariage ! Et là les choses m'échappent un peu, comme si je débarquais dans un autre pays avec des coutumes que l'on va certes respecter puisque faisant partie intégrante de l'identité de ses citoyens, mais auxquelles on sait d'office que l'on n'adhérera jamais ! La futur épouse(une adolescente) en robe blanche, circulait entre plusieurs personnes qui semblaient très excités, des femmes en particulier. On la touche sans cesse pour remettre une mèche de cheveux en place, réajuster le mouvement de la robe, plein de gestes qui nous semblaient à nous, totalement absurde. Allez comprendre ! Ma fille et une amie présente, me posaient des questions, mais j'étais bien plus déboussolée que les deux réunies et je n'avais à ce moment précis, aucun élément de réponse, car je n'avais toujours pas d'indication sur l'origine de ces personnes. Nos coutumes n'étant pas celles qui défilaient devant nos yeux, je savais d'ores et déjà, qu'il ne s'agissait pas de manouches. Les femmes entraînent la gosse dans une sorte de local si mes souvenirs sont bons. Elle s'agite ou alors fait semblant de s'agiter c'est tellement gros qu'on croirait un scénario ! Dans ce brouhaha, on l'allonge sur une table. Une vielle femme peu rassurante, s'approche d'elle, lui relève la robe, les autres filles la maintienne en place ou font semblant de la maintenir, on lui met une gifle ou un semblant de gifle. La vieille femme sort son attirail d'un petit sac et la voilà qui se met a farfouiller l'intimité de la jeune fille ! Nous trois, novices de ce genre d'images, avons eu un geste commun d'écoeurement à savoir, une main devant la bouche et l'autre sur le ventre. Mais qu'elle était cette coutume imposant à une jeune fille de faire preuve de sa virginité sous les mains d'une vieille femme, s'improvisant Gynéco ?
Ce serait le passage obligatoire pour la jeune fille désireuse de se marier en blanc. Elle honorera ainsi son père, son futur mari et les autres membres de leurs deux familles, en arrivant "pure" au mariage, pureté que seule la vieille femme pourra confirmer à l'aide du diclo ( foulard en manouche) censé représenter la virginité.
Il ne s’agit absolument pas d’un dépucelage comme aiment le mentionner les voyeurs obsédés en tous genres qui ne font qu’en rajouter à l’obscénité!
Bon n'est pas banni pour autant "l'impure" qui aura succombé, oui mais elle, les honneurs lui passeront sous le nez ! Et oui on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre ( oups, c'est approprié ?). La futur épouse s'est relevée toute émue ou faisait semblant de l'être et les festivités qui suivirent ressemblaient à s'y m'éprendre aux mariages maghrébins ! Depuis cette émission je comprends mieux et sans aucune arrière pensée, pourquoi chaque groupe composant la communauté rrom, ressent ce besoin de se différencier par rapport à l'autre ! Maintenant, j'ai plus ou moins apprivoisé les images transmises ce soir- là et j'ai eu confirmation qu'il s'agissait d'une coutume gitane. Visiblement, la famille mise en scène dans cette émission et sans doute notamment à cause de ses conditions de vies, ne transmettait pas une image valorisante.
Cette pratique n’est en aucun cas un dépucelage comme aiment le mentionner les voyeurs obsédés en tous genres qui ne font qu’en rajouter à l’obscénité! C’est un frôlement symbolique de l’hymen et il n’y a aucune trace de cela sur le mouchoir, toute humidité séchant. Bref tout est bidon!
Malgré tout, au même titre que l'excision féminine, ces procédés visent toujours à servir la fierté de The Man en premier, qui pour s'en justifier se logera dans les bras de coutumes ancestrales ! Fort heureusement, des femmes en parlent se révoltent et accusent... Naturellement la violence des actes n'est pas la même d'une coutume à l'autre, mais il y a toujours et encore la soumission de la femme à l'homme, qui lui se défend de se voir en maître, puisqu'il ne s'agirait que d' "honneur" lui qui peut en "déshonorer" une ribambelle avant d'être honoré par la "pureté" de celle qu'il va épouser !
Il y a un hic quelque part ! La ribambelle on en fait quoi ? Pour une gadji ou une rrom témérairement amoureuse, il ne se souciera pas de briser ce lien d' "honneur" que l'hymen inspire...
Les jeunes filles, conditionnées dès leur plus jeune âge pour ce grand jour, finissent par se persuader que ce choix leur appartient et y encourageront elles mêmes leurs propres filles, restreignant jusqu’à leur activité physique, afin de ne pas endommager, ce qui représente l'honneur de toute une famille. Si le destin peut tenir entre les mains, géographiquement l' "honneur" ici, est très mal positionné.
Je tiens à préciser que je ne remets pas en cause la valeur que les gitans accordent à ce cérémonial et suis certaine de leur bonne foi. Je ne désire en aucun cas jeter le discrédit sur la culture d’un peuple que je respecte. C’est mon avis que je donne ici, par rapport à un rituel médiatisé, où la dignité de la femme est relégué à l’état physique de son intimité, ce qui est tout à fait grotesque !
Dans ma famille ( manouche) comme tout ce qui a attrait à la sexualité est intangible, l'intimité de la femme n'est jamais abordée et surtout pas dans le contexte familiale. Il est impur de parler de sa sexualité sous toutes ses formes. Donc pas d'exigence d'une "pureté" quelconque, ses valeurs morales primerons sur tout le reste (même si on peut aisément imaginer que ce doit être une fierté pour tout homme d'être ce fameux premier) c'est un moment qu'elle partage avec celui qu'elle désire, un instant qui leur appartient, sans les fanfares et les applaudissements !
Je ne pense pas que l'évolution des moeurs soit nuisibles pour les rroms, pour cette raison j'espère que certaines de ces pratiques ce perdront dans le temps ! C'est bien parti, non ?
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| | | jacotte administratrice
Nombre de messages : 47107 Age : 59 Date d'inscription : 20/02/2005
| Sujet: Re: Dans la communauté gitane à Montpellier, une vieille dame déflore les jeunes vierges avant le mariage Dim 1 Juil - 16:54:40 | |
| bonjour Estel
j'ai vus une Emission sur se sujet il y a pas le longtemps j'en vais les larmes aux yeux
c'est terrible se que l'on fais subir a ses filles et quelques sois leurs ages tout cela pour faire plaisir aux hommes
pourquoi une fille dois être vierge et le prouver lors de son mariage alors que les hommes peuvent coucher a droite a gauche même avant le mariage
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| | | Estel Invité
| Sujet: Bon soir Jacotte Dim 1 Juil - 19:54:30 | |
| ...Excusez-moi d’avoir oublié de vous saluer tout à l’heure,
En fait la question que vous soulevez relève tout simplement d’un manque d’éducation. Les hommes tout comme les femmes ignorent que l’hymen est un voile protecteur protégeant le vagin de la femme dans son enfance, contre les corps étrangers. Le despotisme masculin a fait le reste Ceux-ci on rapidement fait le lien avec le signe de la virginité à la vue des saignements occasionnés par la rupture de ce voile lors du premier rapport sexuel! Et bien sûr, ils ne prennent pas en considération la possibilité d’une autre déchirure de l’hymen que celle produite par leur pénis. Naturellement aucun signe physique ne démontre que l’homme puceau le soit réellement, mis à part sa maladresse de jeune premier…
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| | | sisididi Invité
| Sujet: esc e que si on se caresse o n a le mouchoir Sam 25 Mai - 13:16:52 | |
| Bonjour, je sui dorigine gitane j'ai 15 ans et j'ai jamais u de rappor sexuel ni droite ni penaitrer je me sui fai des carése je voudrai savoir si j'ai tjr mon imele
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| | | Lia Invité
| Sujet: L'hymen Ven 30 Sep - 8:13:01 | |
| Bien sûr que tu l'es ne t'inquiète pas je suis moi même gitane et un jour mon père m'a surpris fréquenté avec un paysan et il m'a forcé de le quitter il a engager la femme du mouchoir juste pour voir si il y avait eu rupture de l'hymen elle me faisait pas le mouchoir juste en regardant elle a vu que mon hymen était toujours là et pourtant je me suis caressé comme toi |
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