La Terre se réchauffe. Les polémiques scientifiques se sont tues et les gouvernements ont maintenant la charge de la réduction de l'effet de serre.
Cela ne va pas sans mal. Mais si rien n'est fait, des changements climatiques redessineront la surface du globe. 92 millions de personnes verront leur habitat mis en danger.
Le Bangladesh perdra 17 % de son territoire et le delta du Rhône se retrouvera les pieds dans l'eau...
Atmosphère, atmosphère
L'effet de serre est très simple à comprendre. Tout est dit dans son nom. L'atmosphère de la Terre agit comme les vitres d'une serre. La lumière en provenance du soleil la traverse et inonde le sol et les organismes qui la recouvrent. Une partie de la lumière est absorbée (par la peau des animaux ou les feuilles des plantes) et une autre est réfléchie dans l'atmosphère. Mais elle ne quitte pas la Terre en totalité. Une autre partie est réfléchie à nouveau par les gaz de l'atmosphère et retourne sur Terre. C'est elle qui augmente la température ambiante. pla_serre1.jpg (4590 octets)
Tous les gaz n'ont pas le même effet (de serre). Les principaux responsables sont le dioxyde de carbone (CO2), le méthane et le protoxyde d'azote. Viennent ensuite les CFC (aussi responsables de la disparition de la couche d'ozone) et quelques autres, plus rares.
Le seul moyen d'envisager l'avenir est de construire des modèles mathématiques.
La plupart aboutit aux mêmes conclusions : si la quantité de gaz à effet de serre double d'ici 2100, la température globale devrait monter de 2° C.
Or la pente actuelle est bien plus importante que le simple doublement.
Si rien n'est fait, la situation, dans un siècle, sera bien plus préoccupante que prévu.