''course à l'échalote''
L'expression ''course à l'échalote'' veut dire qu'une personne doit courir tenue par le col et le pantalon par une autre personne.
Maintenant, cette expression ne s'emploie plus que pour les compétions politiques où les candidats utilisent tous les moyens pour arriver en premier.
Robert Sabatier, la cite en 1930 dans ''trois sucettes à la menthe'' mais elle doit dater d'avant.
brûler la chandelle par les deux bouts
''Brûler la chandelle par les deux bouts'' est une expression voulant dire qu'une personne se fatigue de façon excessive en menant une action.
Elle est attestée dès le XVIème siècle.
A cette époque, on s'éclairait à la bougie qui était faite de suif ou de cire. Ces objets étaient chers donc les gens les utilisaient qu'en cas de nécessité.
Si une personne allumait une chandelle par ses deux bouts, elle gaspillait cet objet qui mettait deux fois moins de temps à fondre et qui n'éclaire guère mieux.
C'est ainsi que l'expression est née et qu'elle est restée dans notre langage.
se mettre en quatre
L'expression ''se mettre en quatre'' veut dire qu'une personne fait tout son possible dans une situation délicate et se dévoue à une cause.
Elle date du XVIIème siècle mais se disait, à l'époque ''se mettre en quatre quartiers''.
Cette phrase est très imagée pour indiquer que quatre personnes sont plus efficaces qu'une seule.
''Se mettre en quatre'' aujourd'hui, s'utilise donc lorsqu'une personne se décarcasse pour une autre ou pour une situation donnée
aller se faire voir par les Grecs'
''Aller se faire voir par les Grecs'' est une expression veut dire qu'une personne se faire éconduire de façon brutale par une autre.
Autrefois, les Grecs avaient la réputation d'être pédérastes.
Lorsqu'on proposait à une personne d'aller chez eux, c'est qu'on voulait s'en débarrasser très vite en lui souhaitant un drôle de plaisir.
Il existe un bon nombre de variantes de cette expression notamment ''d'aller au diable''.
D'autres sont plus vulgaires mais signifient strictement la même chose.
chercher une aiguille dans une botte de foin
L'expression ''chercher une aiguille dans une botte de foin'' veut dire que l'on cherche une chose qui est presque introuvable ou que l'on veut faire une action impossible.
En 1652, c'est Madame de Sévigné qui se sert de cette expression dans ses écrits mais la phrase est surement plus ancienne.
Le sens est assez imagé pour comprendre que si on cherche une personne dans une foule ou une information bien particulière
on va vite se rendre compte que l'action menée à autant de chances d'aboutir que si on cherchait une aiguille dans du foin.
tenir la chandelle
L'expression ''tenir la chandelle'' signifie qu'une personne sert d'entremetteuse lors d'une relation amoureuse de deux individus.
Elle veut dire aussi qu'une personne peut se sentir de trop au sein d'un groupe.
L'origine vient du début du XIXème siècle où l'électricité n'existait pas encore.
Lorsqu'un couple s'adonner à des relations amoureuses, ils appelaient un valet ou une soubrette pour tenir le chandelier tout en tournant le dos.
Le porteur de chandelier devait être une personne de confiance car lors d'un mariage, il devait éclairer le drap après consommation pour prouver que la jeune femme était vierge avant l'act
compter pour du beurre
L'expression ''compter pour du beurre'' signifie qu'une personne n'est pas considérée, qu'elle n'a pas d'importance.
Autrefois, ''beurre'' désignait une chose sans valeur.
Au XIXème siècle, Larousse indique que ''vendre du beurre'' désigne une personne laissée pour compte.
Les jeunes filles qui allaient au bal et qui n'étaient pas invitées à danser ''vendaient du beurre''.
La vision péjorative du beurre vient en fait de son coté mou et gras.
Marquer d'une pierre blanche
''Marquer d'une pierre blanche'' est une expression qui signifie que l'on note particulièrement une date ou un évènement pour s'en souvenir dans le temps.
Dans l'antiquité, un jury avait deux cailloux : un blanc et un noir.
Ils s'en servaient pour définir si un inculpé était coupable ou innocent.
A cette même époque le caillou blanc pouvait être gravé au nom d'une personne qui était invitée chez une autre.
Chez les tibétains, le caillou blanc est le symbole de la pensée positive.
On en arrive donc à marquer les évènements importants avec un caillou blanc et c'est resté dans le langage courant.