Lysiane Duwel, dont l’époux est mort en mai dernier, continuait à recevoir à son domicile des courriers de relance du Régime social des indépendants (RSI) au nom du défunt.
Lasse, elle a donc décidé de faire savoir à RSI que la nouvelle adresse de son mari était celle du cimetière de la ville.
Et l’organisme s’est exécuté: il a continué à adresser les courriers jusqu'au «dernier avis avant poursuite» à cette adresse insolite.
C'est le gardien du cimetière qui les a réceptionnés et transmis à la mairie qui les a fait suivre à la veuve.
Celle-ci, qui était batelière avec son mari, avant de redevenir salariée sur un autre bateau depuis son veuvage, assure pourtant avoir fait toutes les démarches nécessaires.
Elle a ainsi déclaré le décès et la cessation d'activité indépendante, versant même une ultime cotisation après le décès de son époux.
«Je ne demande pas de réparation financière, je veux juste qu'ils me laissent tranquille», demande-t-elle.