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 le mal des transports

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AuteurMessage
jacotte
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jacotte


Féminin Nombre de messages : 46753
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MessageSujet: le mal des transports   le mal des transports EmptyJeu 17 Nov - 22:38:21

Le mal des transports correspond aux troubles survenant lors d’un voyage, en voiture, en train, en avion ou encore en bateau.
Il s’agit d’un problème bénin, mais fréquent puisqu’environ une personne sur trois a subi, au moins une fois dans sa vie, les désagréments liés à cette affection.
On a constaté que les femmes et les jeunes enfants étaient plus sensibles au mal des transports que les hommes.
Heureusement, le problème s’améliore souvent spontanément vers l’âge de 12-13 ans.
C’est en mer que l’on est le plus souvent malade (25 à 30% des cas), si l’on excepte le mal de l’espace qui touche un astronaute sur deux...
Attention également aux excursions à dos d’éléphant ou de chameau, ça tangue comme sur un bateau !
En revanche, aucun risque si l’on utilise le transport à cheval.


Pourquoi est-on malade ?

Afin de nous permettre de bien nous situer dans l’espace, notre cerveau a besoins de plusieurs types d’informations : celles fournies par l’œil qui situe notre position par rapport à l’horizon, celles fournies par les muscles qui nous renseignent sur notre position dans l’espace, et surtout celles apportées par l’oreille interne, qui contient notamment les labyrinthes ou vestibules intervenant dans l’équilibre.
Ces formations sont sensibles à la fois aux changements de direction et aux accélérations dans une direction donnée.
Lors d’un voyage en voiture, en avion ou en bateau, les informations transmises au cerveau peuvent être perturbées ou discordantes.
Ainsi, des vibrations transmises par la route ou le moteur peuvent être captées par les vestibules de l’oreille interne, sans que nos yeux n’aient rien perçu.
Ces informations inhabituelles entraînent des perturbations de l’équilibre, et comme le centre des vomissements n’est pas très éloigné du centre de l’équilibre...
Cependant, les troubles de l’équilibre n’expliquent pas tout et il faut savoir que le mal des transports est favorisé ou même accru par certaines odeurs (essence, tabac...), les bruits importants, la chaleur ou le confinement.


Les manifestations du mal des transports sont bien connues

Il n’est sans doute pas nécessaire de s’étendre sur les symptômes du mal des transports, car un grand nombre d’entre vous a sûrement eu l’occasion de les ressentir, que ce soit dans l’enfance ou plus tard.
Ils sont très variables d’une personne à l’autre et aussi selon l’âge.
Schématiquement, on distingue plusieurs paliers : le premier est marqué par une sensation de malaise, avec état nauséeux, légère somnolence, bâillements.
S’il s’agit d’un enfant, il ne parle plus et devient pâle, ce qui doit alerter les parents.
Si rien n’est fait, les nausées s’accentuent, la salivation devient plus importante, des vertiges sont également fréquents.
Surviennent ensuite les vomissements, parfois douloureux, associés à des sueurs et parfois à une sensation de froid.
Généralement, ces vomissements marquent la fin de la crise et procurent un certain soulagement.


Comment empêcher son apparition ?

Il ne faut jamais voyager l’estomac vide car le jeûne n’empêche pas la survenue des troubles, bien au contraire.
Mangez donc raisonnablement, sans excès.
Par contre, évitez les aliments gras, les boissons gazeuses et l’alcool.
Pensez à donner régulièrement à boire à votre enfant, et en l’absence de climatisation, une brumisation d’eau minérale le rafraîchira.
Installez-le confortablement dans la voiture, le bateau ou l'avion.
Dans tous les cas, il faut lui assurer une aération suffisante, sans chaleur ni froid excessif.
Le distraire peut aussi éloigner l’appréhension d’être malade.
En voiture, évitez la conduite sportive avec de brusques changements de vitesse.
Une conduite calme assurera votre tranquillité et celles de vos passagers.
Vous êtes en vacances, alors prenez votre temps !
Les enfants de moins de dix ans doivent être assis sur un siège adapté (type siège coque ou rehausseur) et bien attachés.
Evitez de pousser l’autoradio trop fort, car le bruit est source d’anxiété qui favorise elle-même la survenue des troubles.
En cas de long trajet, arrêtez-vous régulièrement pendant quelques minutes, tout le monde en profitera.


Les petits trucs sont souvent efficaces

Si, malgré tout, les nausées apparaissent, ne désespérez pas et essayez d’appliquer ou de faire appliquer à votre enfant ces quelques conseils :

allongez-le en lui disant de fermer les yeux ;

ou bien, dites lui de regarder un point fixe et stable. Ainsi, seuls les yeux renseignent le cerveau sur ce qui ne se déplace pas dans l’espace : c’est la technique des pilotes d’avion qui font de la voltige aérienne...

surtout ne pas lire et ne pas fumer !

Coca-Cola dégazéifié, eau de mélisse ou alcool de menthe peuvent aussi limiter les dégâts.


Surtout, ne grondez pas votre enfant s’il « a mal au cœur » ou s’il vomit en voiture, car cela ne ferait qu’augmenter son angoisse.
Ce d’autant plus que le mal des transports n’est pas lié à un problème psychologique quelconque, il est entièrement organique au contraire (d’ailleurs, de nombreux animaux sont eux aussi sujets au mal des transports, les propriétaires de chiens ou de chats le savent bien !).


Les médicaments ne sont indiqués qu’en dernier ressort


Il existe de nombreux médicaments contre le mal des transports, c’est pourquoi il vaut mieux demander l’avis d’un médecin ou d’un pharmacien qui tiendra compte du type et de la durée du voyage prévu, de l’âge de la personne et aussi de ses éventuelles maladies associées dont certaines peuvent contre-indiquer la prise d’une classe de médicaments.
Ce sont les spécialités de la classe des « antihistaminiques » qui sont les plus utilisées pour combattre le mal des transports.
Dans tous les cas, ces médicaments sont indiqués de façon préventive, avant que les symptômes n’apparaissent.
Ils deviennent évidemment inefficaces en cas de vomissements.
Il faut donc les prendre au moins une demi-heure avant le départ, leur activité durant en moyenne de 6 à 12 heures.
Ils ont généralement un effet sédatif et sont donc interdits aux conducteurs de véhicules.
Signalons la scopolamine qui se présente sous forme d’un patch à coller sur la peau, derrière l’oreille, 6 à 12 heures avant le départ, et qui reste active pendant 72 heures. Elle est efficace contre le mal de mer.
Si vous préférez l’homéopathie, le médicament se présente alors sous forme de doses ou de comprimés, qui doit être pris la veille ou une heure avant le départ et renouvelé toutes les heures pendant le voyage.


Enfin, sachez qu'en cas de vomissements importants ou survenant chez un jeune enfant, il est important de le réhydrater en le faisant boire une boisson sucrée régulièrement et, dès que c'est possible, en le faisant manger.

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