Pour réduire la douleur par l'attitude mentale, de nombreuses techniques peuvent être utilisées.
Si l'injection doit se faire dans le bras, dessinez avec un feutre, à cet endroit une petite souris de quelques centimètres.
Et dites à votre enfant : " on va devoir faire une petite piqûre à la souris ". Fais-lui un câlin avant pour l'encourager, parce qu'elle a un peu peur.
Puis, la piqûre se fait, et vous demandez à l'enfant : " fais une petite caresse à la souris, parce qu'elle a été courageuse et que ça lui fait un peu mal "...
Le détournement de l'attention c'est faire penser la personne qui souffre à autre chose. Au lieu de penser à la douleur, de l'anticiper, vous l'incitez à porter ailleurs son attention.
Ce détournement est efficace, à condition de le faire sans chercher à cacher que vous allez faire mal.
Si par exemple vous dites : " Regarde ce bonbon que je vais te donner " et que vous faites la piqûre par surprise, ce n'est pas une bonne méthode, car vous prenez l'enfant en traître.
Il n'aura plus confiance en vous par la suite. Dans le cas de " la petite souris ", il sait que vous allez faire une piqûre, il sait que c'est un jeu, et il sent aussi qu'il a intérêt à y participer.
Vous l'aidez tout simplement.
Il ne se sent pas trompé.
La dissociation, elle, est une méthode qui consiste à se distancier de soi. Elle apparaît déjà, par exemple, quand vous parlez d'une partie de votre corps comme s'il n'était pas un tout.
Quand vous dites : " ton bras a mal ", c'est déjà une dissociation, car vous présumez que le bras est une entité, comme s'il ne fait pas partie de vous. Le fait de parler d'une souris dessinée sur votre peau comme d'une entité revient à la dissocier de votre corps.
De ce fait, la peur, la douleur aussi seront dissociées, mises à distance.
Cette méthode n'est bien évidemment qu'un exemple et vous pouvez laisser votre riche imagination en inventer d'autres, mieux adaptées. Laissez-vous guider par votre instinct.
Au lieu d'une souris, cela peut-être un autre animal... selon ce que vous estimerez aider votre enfant.
Et puis, même si vous êtes adulte et que vous n'aimez pas les piqûres, vous pouvez aussi bénéficier de ces méthodes