Le permis B suffit
En pratique, c’est le permis de catégorie B qu’il vous faut décrocher pour prendre le volant de votre camping-car (sauf exceptions pour les véhicules de très grand gabarit).
Il autorise la conduite des véhicules dont le poids total autorisé en charge (PTAC) ne dépasse pas 3,5 tonnes.
Avec lui, vous avez aussi la possibilité d’adjoindre à votre fourgon une remorque n’excédant pas 750 kg de PTAC.
Au-delà, vous devez être titulaire du permis E/B.
Dès l’acquisition de votre engin, pensez à souscrire une assurance spécifique, de préférence en tous risques : vous serez mieux couvert, notamment si vous êtes responsable d’un accident.
comme une voiture…
Conduire un camping-car ne présente aucune difficulté particulière.
Gardez simplement à l’esprit que votre véhicule n’a pas le même poids ni le même gabarit qu’une voiture (attention à sa hauteur!!! !).
Au-delà de ces règles de prudence, vous n’avez pas de limitation de vitesse particulière à respecter, sauf si votre véhicule est équipé de crampons antidérapants faisant saillie.
Dans ce cas, interdiction est faite de rouler à plus de 90 km/h.
Libre à vous de circuler où bon vous semble, même dans les villes (où certaines rues sont parfois interdites).
Enfin, notez que seuls les sièges face à la route doivent être équipés de ceintures de sécurité (type "ceintures à enrouleur classiques à trois points" ou "sangles ventrales").
Le nombre de places autorisées ne dépend en aucun cas du nombre de couchages ou de sièges disponibles.
Respectez celui qui est inscrit sur la carte grise.
Côté péage, les camping-cars appartiennent à la catégorie 2.
Vous paierez environ 30 % de plus que les voitures.
Enfin, n’oubliez pas que votre véhicule doit faire l’objet d’un premier contrôle technique dans les six mois précédant son quatrième anniversaire de mise en circulation, puis tous les deux ans.
À l’arrêt, des règles spécifiques
Si vous avez envie d’un certain confort, libre à vous de garer votre véhicule dans un terrain de camping.
Vous pouvez aussi demander l’autorisation du propriétaire d’un terrain privé pour vous poser plusieurs nuits (trois mois maximum).
En revanche, vous n’avez pas accès aux zones d’interdiction visées par arrêté municipal ou préfectoral (signalisation par panneaux ou barres de gabarit).
La loi (article 443-9 du Code de l’urbanisme) s’oppose aussi à l’installation des camping-cars dans certains lieux :
en bord de mer ;
dans les bois, forêts et parcs classés comme espaces boisés à conserver ;
à proximité immédiate d’un site classé ou inscrit ;
dans les zones de protection (monument historique, par exemple) ;
dans un rayon de 200 m autour d’un point d’eau captée pour la consommation.
En revanche, n’hésitez pas à utiliser les aires de services (gratuites ou payantes) proposées par certaines communes.
Vous y trouverez la plupart du temps des branchements électriques, un point de ravitaillement en eau potable avec possibilité de déverser les eaux usées, un conteneur pour les déchets.
"Avant de partir, l’idéal est d’adhérer à un club ou une association. C’est un bon moyen pour se sensibiliser aux règles et aux comportements à adopter", conseille Claude Levêque, président de la Fédération française des associations de clubs de camping-car (FFCC).
Fédération française des associations de clubs de camping-car :
01 45 58 57 86 ou www.ffaccc.com.
Fédération française de camping et de caravaning :
01 42 72 84 08 ou www.ffcc.fr.