D’abord,précisons sur ce qu’on entend par « parloirs sauvages ».Si on en croit les gens qui habitent autour de la prison d’Agen (Lot-et-Garonne),ce sont des cris et des hurlements que font la nuit aux fenêtres de leur cellule les prisonniers,lors des discussions à voix haute de ceux de l’extérieur qui leur rendent visite.
Les voisins se plaignent,en particulier ceux de la rue de Strasbourg,qui ne peuvent pas dormir la nuit,cet été… Il y a surtout le cas particulier de la résidence Jeanne d’Arc où les gens pénètrent,montent sur le toit des garages ou passent par le parc pour se rapprocher au plus près de la prison…
En plus du bruit,les résidents craignent pour leur sécurité.Il y a quelques accrochages verbaux qui tournent mal.
Les résidents commencent à protester.Un habitant va écrire au directeur de la prison « pour lui dire que la situation est intenable »,d’après le quotidien. Sa compagne a lancé une pétition pour demander des fermetures plus solides et plus efficaces des deux porches d’entrée dans la résidence.
Ceux qui partent sont rares.La résidence est mal placée pour revendre les appartements!