Un continental passe ses vacances en corse. Il est plutôt bien accepté par ses voisins, tous corses.
Un jour, il sort sur la place, l'air très ennuyé.
Ses voisins lui demandent :
- Et pourquoi tu fais cette tête ?
- On m'a volé !
- Oh ! qui t'a volé ? Qu'est-ce qu'on t'a volé ?
- Je crois qu'un suisse m'a volé ma montre corse.
- Mais non, disent les voisins, tu veux dire qu'un corse t'a volé ta montre suisse.
- Ah ? peut-être, dit le touriste, soulagé.
Mais en tout cas ce n'est pas moi qui l'ai dit.
Un jour, un corse sort sa carabine et arrête la voiture d'un touriste sur la route en contrebas et le fait sortir. Puis, en le menaçant de son arme, il lui ordonne :
- Enlève ton pantalon.
Le touriste, hésite, et puis il obéit.
- Branle toi.
Le touriste proteste, mais finit par s'exécuter quand le corse arme son fusil.
- Tu as fini ?
- Oui.
- Alors recommence !
Et le touriste recommence.
Au bout d'un certains nombre de fois, épuisé, il tombe à genoux et dit au corse :
- Je n'en peux plus. Tue-moi si tu veux, mais je ne le ferai pas une fois de plus.
- Tu es certain ?
- Oui, tue moi.
Alors le corse se retourne et crie :
- Marianna, ma fille, tu peux venir, le monsieur va te conduire en ville.
Deux Corses, le père et le fils, discutent à l'ombre d'un olivier.
- Dis-moi, Dominique, mon fils, tu n'as jamais travaillé.
- Eh non, papa. Tu le sais bien que je n'ai jamais travaillé.
Dans la famille, il n'y a que les femmes qui travaillent !
- Eh oui, mon fils.
Et justement, c'est de ça dont je voulais te parler.
Tu as quarante ans, maintenant.
Ta mère et moi nous nous faisons vieux, il serait peut-être temps que tu te trouves une femme.
On peut t'en presenter, si tu veux.
Elle pourrait travailler pour toi et avoir des enfants qui t'apporteraient l'anisette, comme tu le faisais pour moi quand tu étais petit.
- Papa, c'est une bonne idée.
Je vais me marier et avoir des enfants.
Dis, tant qu'à faire, tu pourrais m'en présenter une qui soit déjà enceinte ?