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 Ces maladies causées par l'alcool

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jacotte
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MessageSujet: Ces maladies causées par l'alcool   Ces maladies causées par l'alcool EmptyJeu 4 Déc - 1:21:35

Maladies à court terme

Le coma éthylique est plutôt l'apanage des jeunes et des fêtards, bien qu'il puisse également se manifester chez les personnes alcoolo-dépendantes.
Dans tous les cas, il survient lorsqu'il y a eu une ingestion massive d'alcool en peu de temps.
Nous ne sommes pas tous égaux devant l'alcool : notre résistance dépend à la fois de facteurs physiques (le poids notamment) mais aussi de notre accoutumance.
C'est pourquoi il est plus fréquent de faire un coma éthylique quand on n'a pas spécialement l'habitude de boire.
Le seuil de tolérance est alors relativement bas.
La victime du coma éthylique ne le voit généralement pas arriver.
Les verres s'enchaînent, la sensation d'ivresse survient et bientôt, on ne maîtrise plus grand-chose : perte du contrôle des mouvements, de la parole.
Puis des vomissements peuvent survenir et enfin un endormissement.
C'est parfois au moment de cet endormissement que le coma survient : la personne sombre dans un état léthargique.
Dans la version la plus grave du coma éthylique, le malade n'est plus du tout conscient, il ne répond pas aux questions de ses interlocuteurs, impossible de le réveiller.
Il donne des signes de dépression respiratoire et d'hypotonie musculaire.
De même, sa tension chute souvent et sa température corporelle peut baisser : c'est l'hypothermie.
Enfin, le relâchement musculaire entraîne souvent une incontinence urinaire, car les sphincters qui contrôlent la vessie se relâchent.


Pas de séquelles

Une personne découverte en coma éthylique doit être prise en charge le plus rapidement possible et placée dans un service de soins intensifs.
C'est pourquoi il ne faut pas hésiter à appeler les secours si l'on de vos compagnons de fête se trouve dans un état léthargique.
Le traitement consiste avant tout en une réhydratation avec administration de vitamines.
Un réchauffement progressif peut y être associé en cas d'hypothermie.
Lorsque la quantité d'alcool ingérée est extrêmement importante (généralement au-delà de 6 g/L de sang), les médecins peuvent décider d'effectuer une épuration rénale.
Le coma éthylique ne laisse pas séquelles
En général, il ne dure que quelques heures et on s'en réveille toujours.
Les séquelles, neurologiques notamment, ne surviennent que si le coma est associé à une autre complication métabolique. C'est donc très rare.
Ce n'est pas une raison pour tenter l'expérience en pratiquant le fameux binge drinking cher aux anglo-saxons (boire le plus possible en le moins de temps possible).
Par définition, lors d'un coma, vous êtes inconscient.
Il peut donc vous arriver des tas d'ennuis : on peut profiter de vous et de votre portefeuille par exemple ou, d'un point de vue strictement médical, vous pouvez vomir pendant votre sommeil et vous étouffer...


la rhabdomyolyse aiguë. Sous ce terme un peu barbare se cache pourtant une situation particulièrement banale.
"Lorsqu'une personne s'endort, elle peut être dans une position où son corps appuie sur un membre ou une partie du corps.
En temps normal, ça n'est pas grave, parce que la nuit, on bouge, sans que l'on s'en aperçoive.
On change très fréquemment de position.
En revanche, lorsque l'on s'endort ivre, il n'est pas rare que l'on reste dans la même position tout la nuit.
Le membre va donc se trouver comprimé et avec une circulation sanguine réduite pendant plusieurs heures."


Insuffisance rénale

C'est au réveil que cela va poser problème.
La personne va alors changer de position et ainsi libérer le bras ou la jambe qui était coincé sous son poids.
La circulation sanguine peut reprendre normalement.
Problème : pendant toutes ces heures, les enzymes se sont accumulés dans ce membre qui a été coupé du circuit. Libérés d'un seul coup, ils peuvent créer des troubles très graves.
"Les reins risquent particulièrement de souffrir.
Ils vont avoir trop d'éléments à épurer en même temps et ne pourront pas tenir le choc : le patient risque de se retrouver en insuffisance rénale." on vois de plus en plus souvent ce genre de complications, sans qu'aucune raison apparente ne semble expliquer cette augmentation.


accidents, domestiques ou de la routeLorsque l'on est ivre, on maîtrise beaucoup moins bien ses gestes, alors que l'on se sent investi d'un sentiment de toute puissance.
On se croit capable de sauter les marches quatre à quatre ou encore de rouler à 130 km/h sur une petite route de montagne.
Fatalement, à un moment ou un autre, on risque l'accident.
Et il survient relativement fréquemment, même si beaucoup de progrès ont été réalisés, grâce notamment aux campagnes de sensibilisation des pouvoirs publics et aux sanctions appliquées aux conducteurs sous l'emprise de l'alcool.
Ainsi, le nombre de personnes tuées sur la route a diminué de 40 % sur les cinq dernières années.
Ceci dit, quelque 4 620 personnes ont trouvé la mort sur la route en France en 2007 et plus de 103 000 ont été blessées.
"Aujourd'hui, on estime qu'un tiers des accidents mortels sont liés à l'alcool.
C'est moins qu'il y a quelques années, mais c'est toujours beaucoup trop.
Et surtout beaucoup plus que dans la plupart des autres pays européens, par exemple.
Rappelons qu'en France il est interdit de conduire lorsque l'on a plus de 0,5 g d'alcool par litre de sang.
Cela correspond en moyenne à deux verres d'alcool, mais avec des fortes disparités selon la corpulence de la personne.
Plus on est petit et léger, plus l'alcool se trouve concentré...
Outre la mortalité routière, les accidents domestiques sont également dus, pour une large part, à une consommation excessive d'alcool.
Pas moins d'une fracture sur deux gérée par les urgences est liées à une alcoolémie".
Pas toujours évident (et surtout pas prudent du tout) d'essayer de tenir debout sur une échelle après quelques verres...



Femmes enceintes : si vous buvez, c'est votre enfant qui trinqueraL'alcool ingéré par une femme enceinte s'en va directement alimenter en partie le fœtus.
Inexorable et logique.
Pas difficile d'imaginer que même un tout petit verre puisse avoir des conséquences sur le fœtus, étant donné sa petite taille et son poids plume par rapport à un adulte.
C'est pourquoi les autorités sanitaires recommandent aujourd'hui de ne pas ingérer une goutte d'alcool dès que l'on est enceinte.
Les conséquences pour le futur bébé pourraient en effet être désastreuses.
Il risque le syndrome d'alcoolisation fœtale.
Cette pathologie peut se manifester de façon plus ou moins prononcée, sur les plans physique et mental.

Le bébé risque d'être plus petit et plus chétif que la moyenne à la naissance mais aussi après : sa croissance pourrait être retardée.
Son visage présente des caractéristiques typiques : tête plus petite que la moyenne, yeux étrécis, lèvre supérieure mince et pas de sillon entre le nez et la bouche.
Plus grave. Les organes internes ont également un risque d'être mal formés : cerveau, cœur, reins... Autant d'organes vitaux qui pourraient poser problème.
En conséquences, les bébés victimes d'alcoolisation fœtale ont également souvent un retard mental, plus ou moins prononcé.


Adolescents et alcool

Bref ! Autant dire que boire quand on est enceinte, c'est assurer un mauvais départ dans la vie à son futur enfant...

Pour les adolescents en revanche, le fameux binge drinking n'aurait pas plus de conséquences physiques que pour les adultes.
Signalons tout de même que l'alcool est connu pour diminuer les capacités de concentration et de mémorisation. Pas une très bonne idée quand on a des examens à passer à la fin de l'année.

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MessageSujet: Re: Ces maladies causées par l'alcool   Ces maladies causées par l'alcool EmptyJeu 4 Déc - 1:33:15

Maladies à long terme


Le système digestif, premier touchéFort logiquement, c'est l'ensemble du système digestif qui se trouve touché en premier par une consommation excessive et durable d'alcool.
Les maladies peuvent survenir à peu près à tous les niveaux, mais ce sont le foie et l'œsophage qui trinquent le plus souvent.
Cela commence généralement par une stéatose,c'est-à-dire que le foie augmente de taille et se gorge de graisse. Cette phase de la maladie n'a pas trop d'impact sur le fonctionnement du foie, donc on ne s'en aperçoit pas.
Mais cette étape débouche rapidement sur une fibrose : les cellules graisseuses meurent progressivement. En temps normal, le foie se régénère de lui-même mais là, les anciennes cellules sont remplacées par de la fibre, inutile.
La fonction hépatique va donc progressivement se trouver en souffrance.
Le stade ultime de la fibrose, c'est la fameuse cirrhose du foie : ce dernier n'est plus assez efficace pour assurer sa fonction de filtre et d'aide à la digestion.
Ce qui pose évidemment des problèmes, parfois vitaux.
Le cancer du foie peut être une complication de la cirrhose. Il s'agit de l'un des types de cancers les plus difficiles à soigner.
Plus foudroyante encore, l'hépatite alcoolique aiguë. Elle paralyse brusquement l'ensemble des cellules hépatiques. Ses premiers signes : une jaunisse et une grande fatigue, qui peuvent se compliquer d'hémorragies. Si elle n'est pas détectée à temps, le taux de mortalité avec ce type d'hépatite est de 50 % dans les trois mois.
Le pancréas est souvent touché chez les personnes dépendantes à l'alcool.
Quelque 80 % des pancréatites aigues sont effectivement liées à la consommation d'alcool.
Il s'agit d'une inflammation extrêmement douloureuse de cet organe, qui sert notamment à produire l'insuline, substance qui permet de digérer le sucre que l'on ingère.
Beaucoup de ces crises aiguës se transforment en pancréatites chroniques.
La production d'insuline peut alors devenir défaillante : c'est le diabète et ses conséquences désagréables qui s'installent.
Les voies aéro-digestives supérieures sont également très souvent touchées Pharynx, larynx, œsophage...
Quand ces organes sont touchés par un cancer, les récidives sont extrêmement fréquentes et difficiles à soigner. Le risque existe dès quatre verres d'alcool par jour.
En outre, la maladie peut apparaître des années après l'arrêt de l'alcool.
C'est pourquoi il faut être attentif au moindre signe (douleur, sensation bizarre dans la gorge ou la bouche, etc.) afin de détecter la maladie au plus tôt si elle survient.
L'estomac peut quant à lui développer une gastrite hémorragique.
Il s'agit d'une érosion de la muqueuse gastrique. Heureusement, elle ne se transforme pas en cancer de l'estomac.


Système cardiovasculaireLe lien semble moins évident que pour la sphère digestive et pourtant, les conséquences de l'alcoolisme sur le système cardio-vasculaire peuvent être graves.
Il existe une corrélation directe et formelle entre la quantité d'alcool consommé et la tension artérielle, qui augmente proportionnellement.
Deux théories peuvent expliquer cet état de fait : l'alcool entraîne une rigidification importante des artères et des vaisseaux : pour passer, le sang doit donc être envoyé avec plus de force.
En outre, l'apport hydrique engendré par l'ingestion de boissons alcoolisées pourrait lui aussi augmenter la pression sur les parois des artères.
Enfin, l'alcool est souvent associé au tabac et au surpoids, deux facteurs identifiés d'hypertension.
Les trois éléments cumulés peuvent donc être explosifs.
Quant à l'infarctus du myocarde, des chercheurs ont démontré que le risque augmentait au-delà de 4 verres d'alcool par jour.
Le risque d'accident vasculaire cérébral se trouve également augmenté par la consommation d'alcool, en dehors de toutes autres considérations telles que l'hypertension ou le diabète pouvant être provoqués par l'alcoolo-dépendance.
C'est à la fois le cas pour une consommation régulière mais aussi lors des ivresses occasionnelles.
Le risque de mort subite se trouve alors également augmenté, "sans que l'on sache encore précisément pourquoi", explique Philippe Batel.
La consommation d'alcool peut également provoquer des troubles du rythme cardiaque, lors de consommations excessives ou chez les patients dépendants.
Ces derniers peuvent également être victimes de cardiomyopathie alcoolique : le cœur augmente de volume d'une façon anormale, le malade ressent des douleurs dans la poitrine, des palpitations, une grande fatigue.
Il est victime de toux nocturnes et peut avoir du mal à respirer.


Le système nerveux n'est pas épargné par les soucis lorsque la consommation d'alcool est trop importante.
Sur le fait, il perturbe les connexions entre les neurones, c'est d'ailleurs également ce qui provoque les sensations agréables liées à l'ivresse.
Si elle n'a lieu que ponctuellement et de façon raisonnable, ces connexions retrouvent toute leur efficacité quelques heures plus tard.
Si la personne boit trop et/ou régulièrement, ces connexions, ainsi que les neurones eux-mêmes, se trouvent endommagés, provoquant toutes sortes de symptômes plus ou moins graves.
Vous avez probablement déjà entendu parler du delirium tremens.
En fait, il survient non pas pendant l'ingestion d'alcool mais au contraire lors d'un sevrage non maîtrisé. Le malade peut alors être pris de tremblements, d'une agitation fiévreuse et, surtout, d'hallucinations, qui lui font d'autant plus perdre ses moyens.
Ce type de crise constitue une urgence vitale : le patient doit être conduit au plus vite à l'hôpital.
En l'absence de soins, le taux de décès est estimé à 15 %.
Sans aller jusqu'au delirium, l'alcool peut provoquer des lésions irréversibles du cerveau qui entraîneront, à la longue, une véritable démence.
Il est d'ailleurs considéré comme la 3e cause de démence.
La polynévrite peut, elle aussi, être provoquée par une alcoolo-dépendance.
Cette fois, c'est la myéline, une gaine située autour des cellules nerveuses, qui transmettent les messages au cerveau, qui se trouve endommagée.
Cette maladie commence par provoquer des fourmillements dans les membres.
Puis le malade voit ses sensations, au toucher notamment, perturbées.
Ensuite ce sont les mouvements qui deviennent aléatoires ou difficiles, puis les muscles s'atrophient.
Les réflexes sont faibles.
L'alcoolisme est aussi considéré comme la première cause de survenue d'une épilepsie tardive chez les adultes.
Enfin, même si un bon verre de vin rouge peut aider à sombrer dans les bras de Morphée plus rapidement, la consommation excessive ou régulière d'alcool entraîne un sommeil de très mauvaise qualité.
Avec les répercussions diurnes que l'on connaît : fatigue, somnolence, vigilance diminuée...


Un rôle important dans la survenue de plusieurs types de cancersIntuitivement, on comprend que l'alcool puisse jouer un rôle sur les cancers des voies digestives.
Mais il est difficile de soupçonner, au premier abord, que l'alcool ait un rôle à jouer dans d'autres types de cancers. Et pourtant... Pour plusieurs cancers, le lien avec l'alcool est assez formel
Ainsi, le cancer du poumon n'est pas uniquement lié au tabagisme. Plusieurs études ont démontré que le risque de cancer augmentait également chez les non-fumeurs, dès 15 grammes d'alcool par jour (soit un verre et demi). En outre, une consommation excessive d'alcool (au-delà de 5 verres par jour), semble induire un mauvais pronostic dans le traitement de ce type de cancer.
L'alcool joue également un rôle néfaste dans le développement du cancer du sein. Et ce même pour une consommation minimale d'alcool.
Dès le premier verre, le risque augmente de 10 % de façon linéaire.
Difficile de faire le lien ?
En fait, certains mécanismes biologiques agissent pareillement pour endommager tout l'organisme : lorsqu'il est ingéré, l'alcool se trouve transformé en acétaldéhyde, une substance connue comme cancérogène.
Il semble en outre que l'alcool induise une perturbation des régulations hormonales, qui pourraient expliquer son influence sur le cancer du sein.
Le risque de cancer de la prostate pourrait augmenter à partir d'une consommation journalière supérieure à 3 verres.
L'alcool pourrait également jouer un rôle dans les cancers de l'estomac, du pancréas, du colon et du rectum, mais sans aucune certitude pour l'instant.
Les résultats sont controversés.
Sans oublier évidemment les cancers intimement et directement liés à la surconsommation d'alcool : voies aéro-digestives supérieures, foie...


Peau, immunité, nez... D'autres désagréments liés à l'alcoolo-dépendanceIls peuvent être moins graves, moins handicapants, mais posent tout de même problème : ce sont tous les petits soucis liés, au long cours, à l'alcoolisme.
On constate fréquemment une baisse des défenses immunitaires chez les personnes alcoolo-dépendantes
Elles attrapent plus souvent des maladies infectieuses et se défendent moins bien.
En général, quand elles se déclenchent, la grippe ou la tuberculose sont plus sévères que la moyenne chez ces patients.
Elles développent également plus souvent des infections postopératoires.
Il semblerait donc que l'alcool ait une influence négative directe sur les lymphocytes, ces globules blancs qui constituent nos défenses immunitaires.
Les dents et la bouche souffrent également beaucoup de l'alcoolisme : caries, problèmes de gencives sont très fréquents chez les alcoolo-dépendants.
Les effets de l'alcool sont également particulièrement visibles sur la peau. La couperose peut en être une conséquence directe. Ces petits vaisseaux rouges apparents sur la peau diaphane se localisent surtout au niveau des ailes du nez et des joues. D'autres personnes pourront développer une acné sévère sur le visage.
Les ongles deviennent aussi plus fragiles.
Le rhinophyma se caractérise par un gonflement du nez qui devient bulbeux et très rouge.
Cette complication relativement impressionnante de la rosacée se manifeste le plus souvent chez les hommes, après 40 ans.

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MessageSujet: Re: Ces maladies causées par l'alcool   Ces maladies causées par l'alcool EmptyJeu 4 Déc - 1:38:04

C'est bien connu, le vin rouge c'est bon pour la santé et ça conserve les artères... Ou pas ?
Ce serait le fameux French paradox : notre peuple gaulois aurait beau boire plus que de raison, il vivrait plus longtemps que la moyenne et serait préservé des maladies cardiovasculaires.
Peut-être, mais il va falloir trouver une autre explication que celle de l'alcool.
"Ce principe est vrai pour une toute petite proportion de la population, c'est-à-dire les hommes de 35 à 45 ans. Et ce pour une consommation de 2 à 4 verres par jour maximum. Pour eux, une consommation réduite d'alcool peut effectivement contribuer à réduire le risque cardiovasculaire.
Les femmes dans leur ensemble et les hommes en dehors de cette petite catégorie ne sont donc pas du tout concernés par ce fameux French paradox.
Pour eux, au contraire, même une quantité réduite d'alcool peut entraîner des troubles.


Recommandations

Il va donc falloir trouver une autre excuse pour siroter sans culpabilité un petit verre en rentrant chez soi le soir.
En fait, l'idéal dans beaucoup de cas serait de ne pas boire d'alcool du tout.
Mais comme il semble difficile de mener, toujours, une vie d'ascète, on peut tout simplement envisager une consommation restreinte.
D'où la recommandation 2340 mise en place par les autorités sanitaires.

En clair, il faut lire :

Pas plus de deux unités d'alcool (deux verres, 20 g) par jour pour les femmes.
Pas de plus de trois pour les hommes.
Maximum quatre les jours de fête.
Et zéro au moins un jour par semaine ainsi que pour les femmes enceintes.
Gardez à l'esprit qu'il s'agit là de recommandations maximales et que si vous pouvez faire moins, vous ne vous en porterez a priori que mieux


Des problèmes de santé souvent réversibles

Vous avez trop bu pendant des années.
Aujourd'hui, vous êtes sobre depuis un moment déjà mais vous craignez que vos folles années vous rattrapent sous forme de problèmes de santé en tous genres.
Contrairement au tabagisme, les effets de l'alcoolisme sont, dans la grande majorité des cas, réversibles.
Dès l'instant où vous cessez votre consommation d'alcool, la toxicité s'estompe et les organes se régénèrent.
Ce principe est vrai pour la plupart des pathologies liées à l'alcool.

C'est notamment le cas pour les maladies du foie, y compris la cirrhose, contrairement à une idée reçue.
Les patients peuvent tout à fait récupérer une bonne fonction hépatique."
Moins vrai en revanche du côté du pancréas, même si une partie des troubles peuvent disparaître.
La production d'insuline peut être insuffisante et nécessiter de poursuivre un traitement contre le diabète.

Même chose pour les pathologies cardiovasculaires : hypertension et palpitations s'éloignent avec l'arrêt de la consommation d'alcool (sauf autre pathologie associée bien sûr).
La peau retrouve un aspect moins blafard, la couperose s'estompe très rapidement.
Mêmes les symptômes liés aux affections neuronales diminuent lorsque la consommation d'alcool cesse. Généralement, les patients récupèrent toutes les sensations et leur motricité.
Seul bémol : les dégâts provoqués sur les voies aéro-digestives supérieures (larynx, pharynx...) ne régressent pas lorsque l'on redevient sobre.
Les cancers peuvent même se déclencher des années après et récidiver rapidement, malheureusement.



Pour arrêter, demandez de l'aide


Vous avez conscience que votre consommation d'alcool est trop élevée.
Vous envisagez l'éventualité d'arrêter mais comment ?
La perspective de vous sevrer tout seul vous effraie.
A juste titre. Arrêter de boire n'est pas chose facile et doit se faire sous contrôle, pour votre bien-être physique et psychologique.
De multiples solutions existent, vous en trouverez une qui sera adaptée à votre cas :


il peut s'agir d'une cure de quelques semaines, dans un milieu hospitalier qui prend les malades en charge 24h/24.

D'autres personnes préfèrent privilégier les consultations en ambulatoire, notamment lorsqu'elles ne souhaitent pas demander un congé maladie.
Des consultations alcoologie existent dans de nombreux hôpitaux où il est possible de discuter avec un alcoologue et d'envisager un traitement adapté.

Un suivi psychologique est souvent nécessaire, ou à tout le moins souhaitable, pour que l'âme guérisse en même temps que le corps.
Si l'on ne soigne pas les causes de l'alcoolisme, cette addiction pourrait disparaître au profit d'une autre.

Des traitements médicamenteux existent qui peuvent aider dans la démarche.
Certains permettent notamment de couper totalement l'envie de boire.

Pour connaître toutes les thérapies disponibles, déterminer celle qui est la plus adaptée pour soi, il convient de s'adresser au médecin traitant, qui saura orienter vers le service adéquat.

Pendant et après le sevrage, les associations de personnes anciennement alcooliques sont généralement d'un grand secours.
Outre les fameuses réunions des Alcooliques anonymes, il existe plusieurs organismes du même type qui peuvent apporter un soutien et des informations.
Là encore, le médecin traitant sera à même d'orienter ses patients en fonction de leurs aspirations.

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MessageSujet: Puis-je citer votre article?   Ces maladies causées par l'alcool EmptyJeu 19 Avr - 9:28:14

Bonjour,

Je suis étudiante en sociologie et je prépare une mémoire l'alcoolisme et la vie sociale des alcooliques. Je me demandais si je pouvais citer une partie de votre article. Si Oui quelle mention dois-je écrire à la fin de la citation. Nos mémoires de fins d'études seront publiées en ligne avec mentions droit d'auteur.
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MessageSujet: Re: Ces maladies causées par l'alcool   Ces maladies causées par l'alcool EmptyJeu 19 Avr - 19:31:00

bonjour Nivio tout se qu'il y a ici est tirer du net

bon courage et réussite pour votre mémoire

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