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 Sida : où en est-on aujourd'hui ?

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AuteurMessage
jacotte
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jacotte


Féminin Nombre de messages : 46706
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MessageSujet: Sida : où en est-on aujourd'hui ?   Sida : où en est-on aujourd'hui ? EmptyVen 28 Nov - 0:38:11

Il a défrayé la chronique dans les années 1980 et 1990 pour quasiment disparaître des journaux avec l'arrivée des trithérapies.
Pourtant le sida est toujours là, qui continue d'infecter et de tuer : plus de cinquante-cinq millions de personnes touchées depuis le début de l'épidémie.


Le VIH, comment ça s'attrape ?

Pendant les premières années, le VIH s'est propagé essentiellement dans les communautés gays. Certains n'hésitaient pas, alors, à le qualifier de "maladie des homosexuels".
On a cependant bien vite constaté qu'elle était susceptible de s'attaquer à n'importe qui.
D'autant plus que les modes de contamination sont multiples.

"Aujourd'hui en France, la majorité des contaminations se fait par voie sexuelle, que ce soit dans une relation hétérosexuelle ou homosexuelle.
Le virus est présent en grande quantité dans les sécrétions génitales, masculines et féminines des personnes non traitées ou en échec de traitement", précise Marina Karmochkine.
Tout rapport non-protégé avec une personne atteinte du VIH est donc à risque.
C'est vrai pour la pénétration vaginale, la pénétration anale mais aussi, on le sait moins, pour le rapport oro-génital. La fellation, avec ou sans éjaculation, constitue un risque important, de même que l'échange d'objets tels que des sex toys.
Le risque de contamination à chaque rapport est relativement faible, mais ne pas se protéger, c'est un peu comme jouer à la roulette russe : il suffit d'une seule fois pour être infecté.

La contamination peut également se faire par voie sanguine.
On se souvient d'ailleurs du scandale du sang contaminé, il n'y a pas si longtemps.
Aujourd'hui, la transfusion, en France, est extrêmement sécurisée.
En revanche, la contamination peut se faire si l'on se pique avec une seringue infectée ou que l'on échange une seringue avec une personne malade.
D'une manière générale, tout contact avec du sang infecté au VIH comporte un risque.

La contamination peut également se faire de la mère à l'enfant, pendant la grossesse, à l'accouchement ou lors de l'allaitement.
En l'absence de traitement, les risques de contamination sont de l'ordre de 25 %.

Petit rappel pour ceux qui hésiteraient encore, malgré les larges campagnes de sensibilisation :le sida ne se transmet PAS en s'embrassant ou en se touchant, ni même en buvant dans le verre de quelqu'un d'autre.
De même, il n'y a aucun risque à manger dans la même assiette ou à nager dans la même eau qu'une personne séropositive.
Vous pouvez aussi échanger des vêtements, vous asseoir sur la même cuvette de toilettes ou prendre une douche dans le même bac : aucun danger.
Même les piqûres de moustique ne présentent pas de risques.


Comment se protéger et protéger les autres ?


Le VIH est un virus terrible et effrayant, mais il a ceci d'appréciable : on peut l'éviter !
C'est d'ailleurs la seule et unique façon de se protéger puisqu'une fois installé, il reste dans l'organisme jusqu'à la fin.

Alors certes, se préserver n'est pas toujours facile, peut paraître contraignant, mais cela vaut largement la peine !

Contre la transmission par voie sexuelle, une seule arme : le préservatif .Bien utilisé, il est fiable à 100 % et c'est tant mieux puisqu'il représente la seule solution contre la transmission.
Mais attention ! Il doit être utilisé pour chaque rapport, y compris les fellations. Choisissez des préservatifs répondant aux normes européennes, correctement lubrifiés et conservés dans un endroit adéquat, pas trop chaud et à l'abri de la lumière.
Si le rapport dure longtemps (plus de 7-8 minutes), n'hésitez pas à changer de préservatif, pour prévenir tout risque d'éclatement.
Bien évidemment, changez de préservatif entre chaque rapport et, a fortiori, entre chaque partenaire.
Le préservatif féminin est également fiable pour vous protéger contre les infections sexuellement transmissible et contre une grossesse non désirée.
Mêmes consignes en matière d'utilisation.

Il est aujourd'hui possible d'éviter, dans 99% des cas, la transmission du virus du VIH d'une maman à son fœtus.
Si la mère prend un traitement anti-VIH pendant la grossesse, les risques de transmission sont de 1%, contre 20% à 25% sans traitement.
En revanche, l'allaitement est à haut risque.
Elle devra donc nourrir son bébé au biberon, avec du lait maternisé.

La contamination par voie sanguine est un risque qui court essentiellement chez les toxicomanes et, éventuellement, parmi le personnel médical.
En fait, le virus supporte très mal l'air ambiant.
Pour qu'il y ait contamination, il faut donc qu'il y ait contact quasi-direct et immédiat entre le sang de la personne séropositive et le sang de l'éventuel futur infecté.
Si vous êtes toxicomane et que vous utilisez des seringues, quelques précautions s'imposent pour éviter une infection au VIH : une seringue doit faire l'objet d'un usage unique, elle ne doit surtout pas être prêtée ou empruntée.
Même chose pour la cuillère, le filtre ou le coton éventuellement utilisés.
Un produit ne doit pas non plus être partagé de seringue à seringue.
Depuis 1989, la vente de seringues est autorisée dans les officines sans ordonnance.
De même, des containers sont à disposition pour jeter les seringues usagées et les seringues usagées peuvent être échangées contre des neuves.
Depuis 1995, les associations de prévention sont même autorisées à en distribuer gratuitement.
Conséquence très positive : la contamination par voie sanguine chez les toxicomanes intra-veineux a bien chuté ces dernières années en France.

Mesure d'urgence


Vous avez pris un risque inconsidéré et vous êtes terrorisé à l'idée d'avoir contracté le VIH ?
Pas de panique !
Il existe une solution d'urgence pour réduire considérablement les risques de transmission.
Vous devez consulter dans les 48h dans n'importe quel service d'urgence.
Un médecin évaluera la gravité de la prise de risque : partenaire à la séropositivité connue ou non, partenaire considéré "à risque", type de relation, etc.
Si le médecin estime qu'il y a effectivement un risque, il peut prescrire une trithérapie préventive, à prendre pendant 4 semaines.
Elle réduit de 80 % environ la probabilité d'être contaminé, si jamais le partenaire était séropositif.

Quatre prises de sang seront effectuées : une à la première consultation pour vérifier votre statut sérologique, à une à deux semaines de l'accident, une à deux mois et une dernière, de confirmation, à quatre mois.
Attention ! La trithérapie est tout sauf anodine.
Il s'agit d'un traitement lourd et ce traitement préventif doit être un ultime recours et surtout par une solution utilisée régulièrement.


Le dépistage, comment ça se passe ?


Vous avez pris des risques et vous craignez d'être contaminé ?
Ou au contraire, vous avez toujours fait attention mais vous voulez être sûr d'être séronégatif avant de ne plus utiliser de préservatif avec votre partenaire ?
Une seule solution : le test de dépistage.

Plusieurs solutions sont possibles. Il est possible de faire la demande auprès de son généraliste.
Il vous fera alors une ordonnance, pour aller effectuer une prise dans sang dans un laboratoire d'analyse médicale. Cet examen est pris en charge à 100 % par la sécurité sociale.
Une autre option consiste à vous rendre dans un Centre de dépistage anonyme et gratuit (CDAG), il y en a forcément un près de chez vous (la liste est disponible sur le site de Sida info service).
Il vous faudra automatiquement venir chercher les résultats puisque, par définition, le centre n'aura pas vos coordonnées.
Plus simplement, n'importe quel médecin peut prescrire cet examen, vous pouvez donc le demander en allant consulter votre gynéco ou même votre dermato."

Dans le sang qui aura été prélevé, le laboratoire va rechercher la présence d'éventuels anticorps anti-VIH.
S'ils sont là, cela signifiera que votre organisme a été en contact avec le virus et qu'il est donc toujours présent, même si pour l'instant "inactif".
Toutefois, ces anticorps peuvent mettre plusieurs mois à apparaître.
C'est pourquoi, pour être totalement fiable, le test de dépistage doit être effectué au minimum trois mois après le dernier rapport à risque.

Les résultats


Les résultats de la prise de sang reviennent très vite : ils sont disponibles 24 h après l'examen.

Si la prise de sang montre que vous êtes séronégatif et que vous n'avez pas eu de rapport ou de contact à risque dans les trois derniers mois : vous êtes séronégatif.

Si la prise de sang montre que vous êtes séronégatif mais que vous avez eu des rapports ou des contacts à risques qui datent de moins de trois mois, vous devrez refaire le test dans quelques semaines pour avoir confirmation de votre sérologie.

Si le test ne donne qu'un résultat "indéterminé" ou "partiellement positif", il faut le recommencer quelques jours après. Il peut être faussé par une autre maladie ou alors il se peut que vous ayez été contaminé très récemment par le VIH, la séropositivité n'apparaît alors pas encore clairement.

Si la prise de sang montre que vous êtes séropositif, votre médecin traitant ou le centre de dépistage vous adresseront à un centre spécialisé dans le traitement du VIH. "Ils sont nombreux et se situent souvent au sein d'un établissement hospitalier", commente Marina Karmochkine. Là, un nouveau test de confirmation sera pratiqué.
"S'il s'avère positif, une consultation longue avec un médecin spécialiste est alors organisée. On examine tout, y compris les aspects psychologiques et sociaux." Le taux de lymphocytes T4 sera également évalué et d'autres infections sexuellement transmissibles seront recherchées telles que les hépatites B et C ou la syphilis.

Si vous êtes diagnostiqué relativement tôt après avoir contracté le VIH, il sera beaucoup plus facile de vous soigner, sans pour autant commencer une trithérapie aussitôt.
"Le problème, c'est que beaucoup de patients ne pensent à se faire dépister que lorsqu'ils commencent à avoir des ennuis de santé, c'est-à-dire quand les défenses immunitaires sont déjà basses.
On pourrait éviter bien de soucis en se faisant dépister régulièrement si l'on sait qu'on a pris des risques"


Vivre et travailler avec le sida aujourd'hui


Les droits

En matière de droits et de reconnaissance, on a heureusement assisté à beaucoup de progrès depuis les années 1980 n'hésitez pas à contacter des associations de malades qui sont très au fait des derniers textes de loi et des dernières avancées en la matière.

sachez tout de même que:

Sauf exception selon la profession concernée, un employeur n'a pas le droit de vous demander si vous êtes séropositif ou non. Vous n'êtes en aucun cas contraint de lui mentionner votre état de santé.

Un employeur ne peut pas vous licencier à cause de votre séropositivité.

Vous pouvez en parler à votre médecin du travail qui a l'obligation du secret médical. Il pourra ainsi prescrire des aménagements dans votre emploi du temps ou dans votre travail, sans que votre employeur puisse y redire quoi que ce soit.

Vous pouvez voyager sans aucun souci, à l'exception de certains pays, qui refusent l'entrée aux personnes séropositives. Si vous avez un long trajet en avion, prévoyez de prendre suffisamment de médicaments avec vous en cabine. Ayez sur vous l'ordonnance du médecin, traduite en anglais, avec la dénomination internationale de vos médicaments. Avant de partir, demandez à votre médecin de vous prescrire votre trithérapie pour une durée double de celle prévue : on n'est jamais à l'abri de la perte d'un bagage ou autre souci.

De nouvelles loi existent qui facilitent l'accès des personnes atteintes d'une affection à longue durée aux prêts et aux assurances.

Vous pouvez bénéficier d'une prise en charge de vos soins à 100% : le VIH est une affection longue durée.

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MessageSujet: Re: Sida : où en est-on aujourd'hui ?   Sida : où en est-on aujourd'hui ? EmptyVen 28 Nov - 0:46:40

Comment se déroulent le suivi et la trithérapie ?


Vous venez d'être diagnostiqué séropositif et vous vous demandez quelles vont être les étapes de votre prise en charge.
"La première consultation, très longue, vise à faire un état des lieux complet de la santé du patient, autant sur le plan physique que psychologique et social"
Cette consultation a lieu dans un service spécialisé dans la prise en charge des personnes séropositives, généralement au sein d'un hôpital.
Si le patient a été diagnostiqué en l'absence de symptômes, il y a de bonnes chances pour que le traitement ne commence pas tout de suite.
Sauf exception, entamer une thérapie contre le VIH ne se fait pas dans l'urgence. On prend le temps d'expliquer au patient ce qu'est un traitement antirétroviral, quels peuvent être les effets secondaires, etc.
On n'entamera le processus que lorsque les défenses immunitaires commenceront à baisser.
Dans tous les cas, le patient sera suivi très régulièrement, tous les quelques mois, plus si besoin.
Un suivi psychologique est souvent également souhaitable.

Trithérapie

Lorsque les défenses immunitaires commencent à baisser, c'est l'heure des premiers médicaments.
Petit retour en arrière : en 1987 apparaît le premier médicament destiné à lutter contre le sida, l'AZT.
Il vise à enrayer la chute du nombre de lymphocytes T4.
Mais il s'avère peu efficace seul et doublé d'effets secondaires désagréables du type nausées ou diarrhée.
Moins de dix ans plus tard, en 1996, les premières trithérapies débarquent et c'est la révolution !

En associant trois médicaments, les médecins parviennent à faire baisser la charge virale (la quantité de virus dans le sang) jusqu'à rendre le VIH indétectable.
Ces médicaments agissent sur des enzymes indispensables au virus.
Ainsi, le VIH est bloqué dans son évolution, il ne peut plus se développer ni faire baisser le nombre de lymphocytes T4.
L'arrivée des trithérapies constitue une véritable bouffée d'oxygène pour tous les malades : leur espérance de vie s'accroît considérablement, l'épée de Damoclès qui planait au-dessus de leur tête semble s'éloigner un peu.

Les premières années, la trithérapie reste tout de même extrêmement contraignante : les malades doivent avaler jusqu'à plusieurs dizaines de comprimés par jour, à heure fixe.
Dix ans plus tard, des progrès considérables ont permis de réduire le nombre de ces cachets : entre un et six par jour, en moyenne.

Progrès accomplis également du point de vue des effets secondaires.
Dans les premiers temps, ils sont considérables et handicapants. Le plus spectaculaire, c'est la lipodystrophie, présente dans beaucoup de cas : les graisses corporelles sont anormalement réparties.
Les jambes et les fesses deviennent très maigres, le visage se creuse tandis que le ventre et les seins augmentent de volume, donnant ainsi aux malades soignés par trithérapie une physionomie facilement reconnaissable, que la chirurgie esthétique ne parvient pas à corriger.


On ne guérit pas

D'autres troubles plus graves peuvent apparaître avec la trithérapie : diabète, cholestérol, infarctus, hépatites et pancréatites médicamenteuses...
Moins graves mais gênants, les nausées, anémies, fourmillements, baisses de libido généralement associés à une trithérapie.
Ces effets secondaires sont toujours susceptibles d'apparaître, même avec les médicaments récents, même s'ils sont moins fréquents et moins spectaculaires .
Reste une donnée primordiale pour que la trithérapie soit efficace : l'observance du traitement. Trop de malades ont encore tendance à le prendre de temps en temps, puis à l'arrêter, pour le reprendre plus tard. Non : la trithérapie doit être prise scrupuleusement, tous les jours et toute la vie. "En 2008, la prise de médicaments devrait encore s'alléger mais il faut insister sur le fait que la trithérapie est et restera un traitement lourd et vital, avec son cortège de troubles associés. Elle constitue indiscutablement une avancée colossale pour les malades mais elle ne permet pas une vie insouciante. Le virus est toujours là, on ne guérit pas du VIH."

Ajoutez à cela que la trithérapie est inefficace pour environ 10 % des patients.
Pour beaucoup, c'est parce qu'ils ont d'abord bénéficié d'une monothérapie ou d'une bithérapie ou d'un traitement inapproprié.
Le virus est ainsi devenu résistant à l'ensemble des molécules existant pour l'instant.
Sans minimiser l'importance d'un traitement qui permet aujourd'hui de vivre quasiment "normalement", on ne sait pas à quel point la trithérapie sera efficace à très long terme, puisqu'elle n'existe que depuis dix ans.


Pas de vaccin, la vigilance toujours de mise !


Non, il n'existe toujours pas de vaccin contre le VIH.
Plusieurs groupes de scientifiques y travaillent de par le monde "mais les recherches ne sont pas prêt d'aboutir.
Il faut compter encore de nombreuses années"

D'ailleurs, en septembre 2007, les recherches du laboratoire Merck ont été interrompues brutalement.
On soupçonne le candidat vaccin d'avoir pu augmenter le risque d'infection chez les patients qui avaient reçu des injections.
Sur 3 000 volontaires, 83 ont contracté le VIH : 49 avaient reçu le candidat vaccin et 34 une injection placebo.
Ces chiffres sont suffisants pour susciter l'arrêt des recherches mais pas assez pour être significatifs sur le plan statistique.

Soirées No Kpote

Et pourtant, depuis l'arrivée des trithérapies, une fausse impression de sécurité s'est installée, qui conduit à une explosion des comportements à risque et donc, fatalement, à une poursuite des contaminations.
Dans les années 1990, pourtant, les comportements de prévention étaient totalement entrés dans les mœurs.
Les jeunes qui commençaient leur vie sexuelle n'imaginaient pas de le faire sans la fameuse "capote".
Aujourd'hui, on assiste à un véritable relâchement de la prévention.
les gens ont l'impression que le sida, ça se soigne, qu'on n'en meurt quasiment plus et que, donc, ce n'est pas grave. Ils ont tout faux.

D'autres vont même plus loin, adoptant volontairement un comportement à risque, sorte de défiance envers la maladie.

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