C’est un primate de la famille des lorisidés.
Le potto a une tête ronde et une petite queue.
Ses pieds ont des pouces opposables et robustes.
C’est un animal trapu aux oreilles courtes et au museau proéminent.
Les vertèbres de son cou portent de longues épines osseuses.
Son pelage est dur et laineux de couleur assez uniforme.
Il est caractérisé par des oreilles très courtes et un museau proéminent.
Taille et Poids :Le potto mesure 45 cm de long pour 1,5 kg.
Habitat :Il habite les forêts humides de l’Afrique équatoriale.
Régime alimentaire : Omnivore
Le potto se nourrit de feuilles, de fruits, de graines, d’insectes, d’escargots, de lézards, d’œufs et d’oisillons.
Organisation sociale :Le potto est nocturne, solitaire et a un tempérament assez agressif.
Il descend très rarement à terre.
Le jour, il dort, roulé en boule et cramponné à une haute branche.
Reproduction :La femelle entre en chaleur tous les quarante jours environ.
Elle met bas, à tout moment de l'année, un seul petit à la fois.
Celui-ci s'accroche dès sa naissance au ventre de sa mère, se blottissant dans sa chaleur.
Au siècle dernier, au Jardin zoologique de Londres, on confectionna pour un petit potto un sac en peau de lièvre où il se cachait pour avoir chaud.
Dans ce même jardin zoologique, des gardiens apprirent à des chiots en âge de courir à jouer à la nurse. Le bébé potto s'accrochait au ventre d'un chiot, se laissant ainsi porter par lui jusqu'au moment où le petit chien, las, s'énervait.
Le bébé potto était alors transféré au ventre d'un second chiot et ainsi de suite; la chose ne se passait pas sans difficulté, le petit potto s'agrippant toujours fermement à ses "parents adoptifs".
Le potto se développe très vite et les apophyses épineuses apparaissent trente jours après la naissance.
Lorsque sa mère évolue dans un arbre, il lui arrive souvent
de le mettre en sécurité, accroché à une branche, où elle reviendra un peu plus tard le reprendre.
Un potto captif au Zoo de Bronx, à New York, a vécu neuf ans.
Système défensifOn ne sait pas encore très bien quels sont les ennemis naturels du potto.
Il a été suggéré qu'en raison de sa taille et de ses habitudes arboricoles, la nandinie en faisait partie; à la vérité toutefois, on n'a jamais trouvé que des fruits dans l'estomac de cette civette palmiste.
Peut-être certains petits félidés, tel le chat doré africain, Prof elis aurata, se nourrissent-ils de pottos, comme le fait indubitablement le python à l'occasion.
En tout cas, le potto se défend: il s'enroule en boule, mains et pieds accrochés à une branche, tête entre les membres antérieurs comme lorsqu'il dort; au moindre attouchement ou à la moindre menace, il lâche la branche et lance les mains sur l'ennemi.
II peut en outre infliger des morsures douloureuses de ses petites dents aiguës.