Le pommier du Japon (Malus ×floribunda, Japanese flowering crabapple), ou pommier japonais, est un genre de pommier originaire de la Chine et du Japon.
Il s'agit d'un hybride de Malus sieboldii et de Malus baccata.
Description L'arbre à port étalé, retombant peut atteindre 8 mètres de haut mais est souvent cultivé en arbuste d'ornement.
Il a de petites feuilles ovales. Ses fleurs parfumées éclosent rouges puis virent au blanc en passant par le rose.
Ses fruits sont de minuscules pommes ressemblant à des cerises rouge orangé.
Très rustique, il peut résister à des températures allant jusqu'à -15°C et plus.
Privilégier un sol acide et humide car il craint la sécheresse.
Il pourra supporter une exposition en plein soleil s'il est bien arrosé.
Il est légèrement sensible à l'oïdium, au chancre nectrien et au feu bactérien.
Utilisation Cette espèce ayant l'avantage d'être résistante à la tavelure du pommier, on l'utilise pour créer de nombreux hybrides de pommes à couteau dont la pomme Ariane récemment développée par l'INRA.
On l'appelle à tort pommier du japon ,ses fruits ne ressemblent pas à des pommes mais plutot à des petits coings .
Ils sont comestibles mais immangeables crus à cause de leur amertume,on en fait d'excellentes confitures et gelées.
On les utilise aussi pour la fabrication de liqueurs .
On peut aussi le traiter en bonsaï.
ObtentionPar séparation des rejets en été.Semis : Le semis est possible, après avoir récolté les graines à complète maturité des fruits, puis les avoir stratifiées dans du sable humide durant tout l’hiver.
Le mélange sable et graines est semé au printemps, en ligne, en pleine terre.
La levée peut demander deux mois. Les premières fleurs apparaissent après trois à cinq ans de culture.
Bouture : il se bouture facilement en demi-herbacé, c’est-à-dire en Juin-Juillet.
Avec de la sève dans le rameau prélevé, les racines se forment plus facilement.
Possible aussi en automne avec des boutures à talon de 15 cm de long, prélevées sur des pousses latérales. L’utilisation d’hormone de bouturage facilitera grandement la reprise.
Conservez la culture à l’intérieur car une température minimale de 16 °C est nécessaire pour l’enracinement.
Les boutures sont empotées individuellement à la fin octobre dans un terreau pour semis et hivernées sous châssis. Les jeunes plants peuvent fleurir dès l’année suivante, selon l’âge de la branche bouturée.
Prélèvement : Le cognassier du Japon se prélève en fin d’hiver mais il y a de fortes chances pour qu’il ne fleurisse pas l’année suivante.
Plutôt que de bouturer, il vaut mieux prélever un drageon qui aura plus de vigueur et dont la reprise est quasi assurée.
SoinsArrosage : tolère un sol sec.
Ce n’est pas indispensable mais on peut laisser sécher entre 2 arrosages.
Rempotage : Tous les 2 ou 3 ans selon les dimensions du pot car le chaenomeles ne produit pas un gros volume de racines.
Substrat : On veillera à le rempoter dans un substrat bien drainant.
Il ne faut pas oublier non plus que le choix du substrat dépend aussi de l’étape de culture et de la région dans laquelle l’arbre est cultivé.
Pour les débutants, un substrat composé à 100 % d’akadama sera parfait, le temps d’en apprendre un peu plus.
Fertilisation : Le chaenomeles n’est pas très gourmand. Mieux vaut s’abstenir de l’engraisser au moment ou il fleurit. Fertilisation d’automne riche en potasse pour qu’il fleurisse bien au printemps suivant.
Taille : Le cognassier du Japon se taille très bien à condition de bien tailler à parts égales le feuillage et les racines juste après la floraison de printemps.
Il fleurit habituellement sur des branches de 1 à 2 ans mais après une taille sévère, il fleurira également très bien sur du vieux bois.
Ligature : En période végétative, après la floraison.
fleurs sous la neige