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 Strasbourg (67)

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jacotte
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MessageSujet: Strasbourg (67)   Strasbourg (67) EmptyVen 1 Fév - 11:29:22

Strasbourg (Strossburi en alsacien, Straßburg en allemand) est une ville française située dans le nord-est de la France, sur la rive gauche du Rhin.
C'est le chef-lieu de la région Alsace et du département du Bas-Rhin. Ses habitants sont appelés les Strasbourgeois(es).
Strasbourg est la septième ville de France par la population, et l'un des principaux pôles économiques du nord-est.
La ville se distingue par un secteur secondaire très diversifié.
Le secteur tertiaire est essentiellement tourné vers les activités financières, la recherche et le conseil aux entreprises.
Strasbourg est par ailleurs l’une des seules villes, avec Genève et New York, à être le siège d'organisations internationales (Conseil de l'Europe depuis 1949, Parlement européen) sans être capitale d’un pays.
Son centre est entièrement classé patrimoine mondial de l'humanité par l’Unesco depuis 1988 et comprend notamment la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg et le quartier de la Petite France.
Strasbourg est aussi une grande ville étudiante.
Ses universités sont résolument tournées vers l'international avec plus de 20% d'étudiants étrangers.
La ville porte le titre de capitale européenne.

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vue panoramique depuis le barrage Vauban


Étymologie

Le premier nom de la ville fut en celte Argentorate, romanisé en Argentoratum.
L’étymologie de ce terme est discutée, certains y voyant un lien avec la déesse celte d'argent (Argent-, épithète liée à Argentia), identifiée avec la lune.
L’acception la plus courante voudrait que la racine Argento (argent, luisant) désigne un cours d'eau en l'occurrence, l'Ill (Ainos en gaulois).
Cette hypothèse est renforcée par l’ancien nom de Horbourg (Argentovaria), commune également située sur l’Ill.
Rate désignant une enceinte, une fortification, cette hypothèse affirme donc qu'Argentoratum est l'enceinte sur l'Argenta, in extenso la cité de la rivière, du fleuve.
Ce nom était alors en parfaite cohérence avec la perception de ce lieu frontière, situé à proximité du Rhin, partie intégrante du réseau de camps défendant le limes nord de l’empire romain.
Puis, à la suite de son intégration dans l’entité germanique, cette ville n'était plus frontalière, mais au cœur du réseau des cités allemandes.
Sa perception n’était dès lors plus sur un axe fluvial et orienté nord-sud, mais routière et sur un axe est-ouest. Strasbourg était en effet au niveau d’un des rares ponts permettant de franchir le Rhin et de ce fait placée sur une route majeure est-ouest.
Son nom évolua alors en Straßburg, le bourg sur la route (die Straße), la route, découlant de Stratiburg, évoqué pour la première fois au VIe siècle par saint Grégoire.

Héraldique

Les armes de Strasbourg sont le résultat d'une inversion des couleurs du blason de l'évêque de Strasbourg (bande de gueule sur argent) à l'issue de la révolte des bourgeois de la ville au Moyen Âge qui ont pris leur indépendance face à la tutelle de l'évêque.
Celui-ci conserva néanmoins son pouvoir sur la campagne environnante.
Le même phénomène s'est observé à Bâle, expliquant ainsi l'actuelle inversion des couleurs des blasons des cantons de Bâle-Ville et Bâle-Campagne.
Cependant le blasonnement est apparemment sujet à discussion.
Outre l'interprétation graphique ci-contre, on rencontre au moins deux blasonnements différents :
D'argent à la bande de gueules (le champ diapré). (Grand Larousse encyclopédique en 10 volumes)
D'azur, à une Notre-Dame de carnation assise sur un trône d'or et sous un pavillon de même, tenant de la main dextre un sceptre d'or, et sur le bras sénestre l'enfant Jésus : auprès de la Vierge est un écusson d'argent, chargé d'une bande de gueules. (Malte-Brun, La France illustrée, 1884)


Strasbourg (67) 100px-10

Depuis 1945 : Strasbourg, ville symbole au cœur de l'Europe

En 1949, le ministre britannique des affaires étrangères, Ernest Bevin a déclaré « Nous cherchions un centre qui puisse convenir aux nations européennes et devenir un symbole de l'unité de l'Europe. Le choix de Strasbourg m'a paru évident. Cette grande cité avait été témoin de la stupidité du genre humain qui essayait de régler les affaires par la guerre, la cruauté et la destruction ».
Un an plus tard, Strasbourg accueille la Cour des Droits de l'Homme. Puis, en 1952, la Communauté Européenne du Charbon et de l'Acier (CECA). En 1969, l'Institut des Droits de l'Homme.
En 1972, le Centre Européen de la Jeunesse. En 1979, le Parlement Européen est élu pour la première fois au suffrage universel et son maintien à Srasbourg confirmé.

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La Cour européenne des Droits de l'Homme.


Institutions européennes

Le Conseil de l’Europe

Crée en 1949, le Conseil de l’Europe a pour objectif la défense des droits de l’homme, la mise en valeur de l’identité culturelle de l’Europe, la recherche de solutions aux problèmes de société (notamment la discrimination, le terrorisme, la bioéthique…), le développement de la stabilité démocratique.
Cette institution regroupe 47 États.
Le budget 2007 du Conseil de l’Europe est de 197 millions d’euros.

S'y trouvent ainsi :

Le Secrétariat général du Conseil de l'Europe
Le Comité des Ministres du Conseil de l'Europe et les 47 missions diplomatiques auprès du Conseil de l'Europe
L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe
La Cour européenne des Droits de l'Homme
Cette institution a été créée en 1959. Un nouveau bâtiment l’accueille depuis 1998.
Le Commissaire aux Droits de l'Homme
La Pharmacopée européenne
Elle pour but l’élaboration d’une pharmacopée commune entre les différents pays de l’Union et qui, à terme, remplacera les pharmacopées nationales.
Le Centre européen de la Jeunesse (1972)
L'Observatoire européen de l'audiovisuel (1992)
Les Fonds Eurimages

Le Parlement européen

C’est l’organe parlementaire de l’Union européenne.
Il regroupe 785 députés élus par les citoyens européens[16]. Depuis le 7 juillet 1981, le Parlement européen a adopté plusieurs résolutions concernant son siège, demandant aux gouvernements des États membres de respecter l'obligation que leur assignent les traités de fixer un siège unique pour les institutions.
Devant la carence des États membres, le Parlement européen a pris un certain nombre de décisions quant à son organisation et à ses lieux de travail (Luxembourg, Strasbourg, Bruxelles).
Lors du Conseil européen d'Édimbourg, les 11 et 12 décembre 1992, les gouvernements des États membres sont parvenus à un accord sur les sièges des institutions, aux termes duquel :

le Parlement européen a son siège à Strasbourg où se tiennent les 12 périodes annuelles de session, y compris la session budgétaire ;
les périodes de session plénière additionnelles se tiennent à Bruxelles ;
les commissions parlementaires siègent à Bruxelles ;
le Secrétariat général et ses services restent installés à Luxembourg.
Cette décision a suscité des critiques de la part de certains députés partisans du siège bruxellois. Cependant la Cour de Justice (arrêt du 1er octobre 1997 - C 345/95) a confirmé qu'elle fixe bien le siège du Parlement conformément à l'art. 289 CE. Le contenu de cette décision a été inclus dans le traité d'Amsterdam sous forme d'un protocole annexé aux traités communautaires, ce que le Parlement européen a regretté. Le calendrier des sessions est fixé chaque année par le Parlement sur proposition de la Conférence des présidents. Le 24 octobre 2006, le Parlement a officialisé l'achat de l'ensemble de ses bâtiments strasbourgeois, scellant par là son ancrage dans la ville.

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Le palais de l'Europe


Espaces verts

Le nord-est et le sud-est de la commune sont couverts de vastes forêts : la forêt de la Robertsau (493 hectares) et la forêt du Neuhof (797 hectares).
Elles sont les vestiges de l'ancienne luxuriante forêt rhénane qui occupait tout le lit majeur du Rhin, fleuve tumultueux et sauvage jusqu'au XIXe siècle.
Cette forêt présentait une vitalité et une richesse en espèces remarquables, abritant une avifaune très diversifiée. Si l'endiguement et les aménagements successifs du fleuve l'ont fortement réduite, elle conserve son caractère de zone humide, abrite la réserve naturelle du Rohrschollen, et demeure un terrain d'élection pour la LPO.
En outre, le programme « Rhin Vivant » dans le cadre du projet LIFE Nature conservation et restauration des habitats naturels de la bande rhénane a été lancé avec l’objectif de restaurer les écosystèmes rhénans.
Par ailleurs, la ville compte 324 hectares de parcs et de jardins dont les principaux sont :



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le parc de l'Orangerie. Situé face au Palais de l'Europe, il comporte des attractions telles qu'un zoo et un élevage de cigognes et s'agrémente d'un lac avec une cascade romantique ainsi que d'un pavillon construit en 1804 en l'honneur de l'impératrice Joséphine. Il couvre une superficie de 26 hectares.


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le jardin botanique, initialement créé en 1619 puis transformé en cimetière en 1870 après le siège de la ville par les Allemands. Le jardin actuel a été inauguré en 1884 pour les étudiants de la faculté de médecine et de pharmacie. Il regroupe 6000 espèces réparties sur 3,5 hectares.

le parc de la Citadelle, sur le site de la citadelle bâtie en 1681 par Vauban sous l'ordre de Louis XIV au sud-est de la ville, il s'étend sur 12,5 hectares.


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le parc du château de Pourtalès à la Robertsau. Situé aux abords de la forêt, il couvre une superficie de 24 hectares et propose une galerie de sculptures contemporaines.

le parc des Contades créé au XVIIIe siècle comme une promenade arborée extérieure à la ville par le maréchal de Contades, il couvre 7,9 hectares.

le jardin des deux rives, parc transfrontalier aménagé de part et d'autre du Rhin sur une superficie de 55 hectares avec une passerelle en son centre. C'est le plus grand parc de la ville.

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MessageSujet: Re: Strasbourg (67)   Strasbourg (67) EmptyVen 1 Fév - 11:48:08

Architecture et monuments

Moyen Âge et Renaissance

La Maison Kammerzell construite au XVe siècle et qui prendra son aspect actuel à la fin du XVIe siècle suite à d'importants travaux. Cette maison se distingue par sa structure originale : un premier niveau en pierres, puis trois niveaux en bois de type Renaissance rhénane, et enfin trois niveaux de combles.
Les ponts couverts, construits au XIIIe siècle et qui avaient pour rôle de protéger l'accès fluvial de la ville. Le système défensif sera plusieurs fois renforcé jusqu'à la fin du XVIe siècle. Les tours, visibles encore aujourd'hui, sont les dernières des 90 que comptaient les défenses de la ville jusqu'au XIXe siècle.
Le barrage Vauban, écluse fortifiée construite à partir de 1685 visant à renforcer les défenses de la ville. Il pouvait servir à inonder l'accès sud de la ville afin de ralentir toute progression ennemie.
Les maisons de la Petite France, véritable panorama du Moyen-Age et de la Renaissance rhénane. Les plus connues sont la maison des tanneurs (construite en 1572 et retouchée au début du XVIIe siècle par son propriétaire) et la maison Haderer, édifices à colombages et aux formes caractéristiques de la région rhénane.
L'Ancienne Douane, édifiée au XIVe siècle et entièrement détruite par les bombardements de 1944, elle a été restauré en 1956 et accueille aujourd'hui un restaurant traditionnel ainsi que des expositions temporaires.
C'est l'un des rares témoins du commerce Moyen-Ageux de la ville.
La chambre du commerce, édifiée à partir de 1582 sous l'impulsion d'entrepreneurs suisses.
Elle a été agrandie en 1867 dans le respect du style originel.
L'ancienne boucherie, construite entre 1586 et 1588. L'édifice n'abandonnera sa fonction initiale qu'en 1859. Il abrite aujourd'hui le musée historique.
L'hôtellerie du Corbeau. Fermée au XIXe siècle, elle a reçu des hôtes illustres comme Frédéric le Grand, Jean-Jacques Rousseau ou encore Alexandre Dumas ;
L'hôpital civil, édifié une première fois à la fin du XIVe siècle et qui a été partiellement détruit dans un incendie en 1716. La construction d'un nouvel hôpital (encore visible aujourd'hui) commence dès 1717 sous le contrôle de l'architecte Rodolphe Mollinger. Ses immenses toitures abritent trois étages de greniers.
L'édifice fut agrandi en 1741.
La cave historique des hospices de Strasbourg, construite entre 1393 et 1395 est le dernier vestige du premier hôpital. Le vin était alors utilisé comme médicament. Epargnée par l'incendie de 1716 qui ravagea l'hôpital, cette cave abrite notamment un vin blanc de 1472.
Ce nectar de plus de 500 ans n'a été servi qu'à trois reprises : en 1576, en 1716 ainsi qu'en 1944, aux libérateurs de la ville.
Le lycée Fustel de Coulanges (anciennement collège royal, lycée impérial et école centrale sous la République), jouxtant la cathédrale, a d'abord été le petit séminaire pour les Jésuites après sa construction en 1685.Le lieu a abrité la première imprimerie de Strasbourg, dans la maison dite zum Thiergarten


XVIIIe et XIXe siècles


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L'Aubette (architecte : Jacques François Blondel) édifiée entre 1765 et 1778 dans un style néo-classique sur la place Kléber. Ce bâtiment servit dans un premier temps de corps de garde.
Endommagé en 1870, il a abrité par la suite le conservatoire de musique.
Un important projet de restauration est en cours


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Le palais des Rohan ancien palais épiscopal construit entre 1728 et 1741 par l'architecte Robert de Cotte.
Il accueille aujourd'hui trois musées : le musée archéologique, le musée des beaux-arts et le musée des arts décoratifs.
L'hôtel du préfet de région (architecte : Jean-Pierre Pflug), construit entre 1731 et 1736 pour le compte de François Joseph de Klinglin alors prêteur royal de la ville.
Il accueillit un temps la préfecture du Bas-Rhin. Détruit en 1870 pendant le siège de Strasbourg, il fut rapidement restauré.
L'Opéra municipal aujourd'hui Opéra national du Rhin (architecte : Villot), commencé en 1804 et achevé en 1821, il fut partiellement détruit en 1870 à la suite de bombardements allemands.
En 1888, la façade arrière a été enrichie d'un avant-corps circulaire.
Le château de Pourtalès construit au XVIIIe siècle. Il a été remanié à plusieurs reprises au cours du XIXe siècle et même au début du XXe siècle (pavillons agrandis, parc à l'anglaise, nouveau corps de bâtiment). Ce château est aujourd'hui la propriété d'une université américaine, la Schiller International University.
l'ancienne mairie (architecte : Joseph Massol) achevée en 1736. Sa construction a été financée par Régnier III de Hanau-Lichtenberg qui mourut avant la fin des travaux.
Le bâtiment devient hôtel de ville en 1806. Aujourd'hui, il est principalement utilisé pour les célébrations de mariage


Architecture impériale allemande

On prétend qu'après les destructions massives de la Seconde Guerre mondiale, c'est à Strasbourg qu'on peut admirer les plus beaux exemples de l'architecture Wilhelmienne, notamment aux alentours de La place de la République avec :

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Le Palais du Rhin (architecte : Hermann Eggert), ancien palais impérial construit entre 1883 et 1888 dans le plus pur style germanique. Edifié pour accueillir l'empereur lors de ses visites à Strasbourg, il marque le rattachement de la ville à l'Allemagne, et s'inscrit dans un programme de rénovation urbaine de grande ampleur. Il abrite depuis 1920 la Commission Centrale pour la Navigation du Rhin.
Le Théâtre national de Strasbourg (architectes : Hartel et Neckelmann), construit entre 1888 et 1899, il accueillit dans un premier temps les sessions de la Délégation régionale.
En 1911, il devient le Parlement d'Alsace-Lorraine jusqu'à la fin de la première guerre mondiale .
Rattaché depuis 1972 au Ministère de la culture, il est le premier théâtre national implanté en province.
La préfecture (ancien ministère d'Alsace-Lorraine), édifiée en 1911.

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La Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg (architectes : Hartel et Neckelmann) inaugurée en 1895 elle est aujourd'hui, avec ses trois millions d'ouvrages, la deuxième bibliothèque de France.
L'hôtel des Postes (architecte : Von Rechenberg) de style néo-gothique, il a été édifié entre 1896 et 1899 par l'administration des Postes. Le bâtiment a été partiellement détruit en 1944.
Lors de sa reconstruction, on utilisa du grès rose. Il s'agit encore aujourd'hui d'un centre de traitement postal.
Les bains municipaux (architecte : Fritz Beblo), construits de 1905 à 1908.


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Le palais universitaire (Kaiser-Wilhelms-Universität Strassburg) édifié en 1884 sous le contrôle du jeune architecte Otto Warth, il accueille aujourd'hui encore certaines filières universitaires (histoire, histoire de l'art etc.). Il est considéré comme l'un des plus beaux monuments construits sous l'ère allemande.
Le Lycée International des Pontonniers, ex-Lycée de Jeunes Filles inauguré en 1904[62].
Le Palais de Justice (architecte : Neckelmann) construit entre 1894 et 1897[63].
La gare centrale, inaugurée en 1883, est l'un des premiers édifices entrepris après le rattachement le l'Alsace à l'Allemagne. La façade du bâtiment n'a quasiment pas été retouchée, elle est aujourd'hui surmontée d'une cloche de verre.
Le bâtiment Gallia (Germania à sa construction), achevé en 1885. Il a d'abord abrité une compagnie d'assurances. Depuis les années 1920, il est le siège d'associations étudiantes (aujourd'hui le CROUS et l’Association Fédérative Générale des Étudiants de Strasbourg).
La caserne Stirn (architecte : Von Lilienstern) construit entre 1884 et 1897. Après la guerre de 1870, Strasbourg devient une base importante de l'armée allemande. Ce bâtiment, très moderne à l'époque, couvre une superficie de 4,0 hectares et peut accueillir trois bataillons d'infanterie.
On y découvre aussi quelques beaux exemples d'architecture Jugendstil, notamment :
le 22, rue du général Castelnau (architectes F.Lütke et H. Backes )
la villa Schützenberger, au 76, allée de la Robertsau ( architectes : Berninger & Krafft )
l'hôtel Brion, 22, rue Sleidan (architecte : Auguste Brion )

Architecture contemporaine

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Le monument aux morts, situé Place de la République, inauguré en 1937 par le Président de la République Albert Lebrun, porte comme seule inscription "A nos morts" sans mentionner la patrie pour laquelle les soldats sont tombés. La sculpture représente une mére (symbolisant la ville de Strasbourg) tenant sur ses genoux ses deux enfants mourants, l'un allemand et l'autre français. Ils se sont combattus et devant la mort enfin ils se rapprochent. La sculpture a été réalisée par Léon-Ernest Drivier. C'est un des rares Monuments aux morts pacifistes français.
La Cité-jardin du Stockfeld et la cité Ungemach, du début du XXe siècle.
La maison de la Radio Télévision, inaugurée en 1961 et aujourdh'ui siège de France 3 Alsace. Cet édifice abrite une mosaïque de 25 mètres de long imaginée par Jean Lurçat et intitulée La Création du monde.
Le Palais de l'Europe (architecte : Henry Bernard) inauguré en 1977. Il abrite le Conseil de l'Europe.
Le palais des Droits de l'homme (architecte : Richard Rogers) qui, depuis 1995, accueille la Cour européenne des droits de l'homme. Le bâtiment épouse le cours de l'Ill, d'où sa forme en arc de cercle.
Le Parlement européen (architecte : Architecture Studio). Inauguré en 1998, il fait suite au sommet d'Edimbourg qui, en 1992, fixe le siège du parlement européen à Strasbourg
L'Escarpe, université Robert-Schuman (architectes : Knecht et Schweitzer).
La passerelle Mimram, du nom de son architecte Marc Mimram. Située dans le jardin des Deux Rives et exclusivement piétonne, elle relie Strasbourg à Kehl. Sa fonction, essentiellement symbolique, traduit la volonté de rapprocher les deux rives du Rhin.
La Cité de la Musique et de la Danse, inaugurée en mai 2006, occupée par le pôle des écoles de musique de Strasbourg et principalement par le Conservatoire National de Région de Strasbourg.

Le patrimoine religieux

Autrefois, la ville méritait le surnom de « ville aux mille églises », avec ses nombreux couvents, congrégations, églises, temples et synagogues. Strasbourg fut d'ailleurs jusqu'au XVIIIe siècle un centre théologique remarquable, avec les principaux acteurs de la Réforme qui y préchêrent (et notamment Calvin).
Strasbourg est connue notamment pour sa cathédrale. L'édifice se distingue aisément par sa couleur, due à l'utilisation de grès rose, et par sa tour unique. Les travaux ont commencé en 1176 mais la première tour ne sera achevée qu'en 1439. La seconde ne fut jamais construite, parce que l'édifice, construit sur un sol instable, risquait de s'effondrer. Cette tour, haute de 142 mètres, a fait de la cathédrale de Strasbourg l'édifice le plus haut du monde entre 1625 et 1847.

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La cathédrale de Strasbourg est aussi connue pour son horloge astronomique chef-d'œuvre de l'art et de la science, et son rayon vert créé par le vitrail de Juda (patriarche) qui se manifeste aux équinoxes lorsque le soleil brille sur la ville. La Fondation de l'Œuvre Notre-Dame suit et soigne l'édifice depuis 1246.

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MessageSujet: Re: Strasbourg (67)   Strasbourg (67) EmptyVen 1 Fév - 11:56:27

Mais elle possède d'autres églises historiques qui ont survécu aux guerres et aux destructions que la ville a subies :

L'Église réformée (protestante), dite du Bouclier ;
L'Église Saint-Étienne, située à l'intérieur du Collège épiscopal Saint-Étienne. Edifiée en 1210, il ne subsiste aujourd'hui de l'église que le transept et l’abside. La crypte présente les vestiges de la basilique romaine du Ve siècle.

Strasbourg (67) Starbo23
L'Église Saint-Guillaume (protestante) avec ses vitraux pré-Renaissance, renfermant un exceptionnel tombeau à gisants du XIVe siècle exécuté par Woelflin de Rouffach. Le clocher est édifié en 1667. L'ouvrage se distingue par une obliquité flagrante.
L'Église Saint-Jean-Baptiste (catholique), de style gothique. Edifiée en 1477, elle passe sous le contrôle des chevaliers de Malte en 1687. C'est la dernière église de l'ordre des mendiants subsistant à Strasbourg. Elle fut endommagée par des bombardements en 1944 et restaurée vingt ans plus tard.
L'Église Saint-Louis (protestante) achevée en 1859 dans le quartier de la Robertsau.
L'Église Saint-Nicolas (protestante, mais fermée au culte) de style gothique. Sa construction commence en 1381 mais le clocher ne sera édifié qu'en 1585.
L'Église Saint-Paul, ancienne Evangelische Garnisonskirche (église protestante de la garnison), aujourd'hui dédiée au culte réformé, elle a été construite entre 1892 et 1897 dans un style néo-gothique. Les flèches, hautes de 76 mètres, en font l'église la plus haute de la ville.
L'Église Saint-Pierre-le-Jeune (protestante), abritant un remarquable jubé, un cloître récemment rénové, des fresques du XIVe siècle et une sépulture mérovingienne du VIe siècle. L'édifice est commencé au milieu du XIIe siècle mais il sera remanié à plusieurs reprises. Devenue catholique en 1681 sous ordre de Louis XIV, l'église sera rendue aux protestants en 1893.
L'Église Saint-Pierre-le-Jeune (catholique), construite au XIXe siècle pour remplacer l'église Saint-Pierre-le-Vieux qui sera rendue aux protestants. De style néo-romane avec des influences gothiques, l'église possède une coupole typiquement latine
L'Église Saint-Pierre-le-Vieux, constituée de deux édifices perpendiculaires : une église protestante et une église catholique. La partie protestante a été bâtie entre 1381 et 1428 et l'église devient catholique en 1683. De nouveaux aménagements sont entrepris en 1867 et d'autres travaux ont été effectués au début du XXe siècle.
L'Église Saint-Thomas (protestante depuis 1524, la seule de ce genre à conserver des chanoines), d'un type architectural très particulier puisqu'il s'agit d'une église-halle à cinq nefs d'égale hauteur, s'opposant ainsi à la conception basilicale habituelle. Elle conserve dans son chœur le célèbre tombeau du Maréchal de Saxe, dont l'auteur est le sculpteur du XVIIIe siècle Jean-Baptiste Pigalle. Mozart et Albert Schweitzer ont joué sur son orgue Silbermann.
L'Église Sainte-Madeleine (catholique) : chœur conservé de l'ancienne église conventuelle du XVe siècle, détruite par un incendie en 1904, servant de chapelle à la nouvelle église, érigée perpendiculairement. Restes d'un cloître gothique et de fresques. L'édifice a été détruit une seconde fois en 1944 et ne sera reconstruit qu'en 1958.
L'Église Sainte-Aurélie (protestante) qui abrite une nef baroque, un orgue d’André Silbermann et une horloge de Jean-Baptiste Schwilgué. Certains éléments de l'église originelle du XIIe siècle sont encore visibles aujour'hui. Elle a cependant été remaniée à plusieurs reprises, notamment en 1765 (portail principal).
L'Église Saint-Maurice (catholique), construite entre 1895 et 1898, dans un style néo-gothique. Son clocher élancé est visible de très loin, fermant une longue perspective depuis la place de Haguenau.
Le Temple Neuf, édifié entre 1873 et 1876 dans un style néo-roman. Il remplace l'église des dominicains qui fut détruite lors de bombardements en 1870. Son clocher culmine à 60 mètres de hauteur

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Quais de la Krutenau, vus depuis le Palais des Rohan

Orgues

Strasbourg est également réputée pour la quantité et la variété de ses orgues baroques, néo-classiques, romantiques, « germaniques », modernes et éclectiques, dont beaucoup sont classés monument historique. La ville est quelque fois surnommée « la capitale de l'orgue ». Plusieurs dynasties de facteurs d'orgues sont représentés dans les églises mais aussi les salles de concert (Palais des Fêtes, ancien Conservatoire, Cité de la musique et de la danse) de Strasbourg : les Silbermann (André et Jean-André), les Schwenkedel (Georges et Curt), les Walther, les Roethinger (Edmond-Alexandre et Max), les Muhleisen, les Kern (Alfred, Gaston et Daniel), etc.

Musées et lieux d'exposition

Le cabinet des estampes et dessins, fondé en 1890. Il abrite environ 200 000 œuvres dont les plus anciennes datent du XVe siècle.
Le centre Tomi Ungerer qui présente la donation de l'artiste à sa ville natale. Désormais installé à la villa Greiner, ce musée possède un fond de 8000 dessins et 6000 jouets de l'artiste alsacien.
Le musée alsacien, musée des arts et traditions populaires. On y découvre notamment la vie rurale alsacienne entre 1750 et 1860 à travers des objets de toutes sortes : mobilier, poupées, couverts et autres ustensiles.
Le musée archéologique qui propose une importante collection d'objets anciens (de -600 000 à 800 ans après J.C.) découverts en Alsace.
Le musée des Arts Décoratifs, situé dans l'enceinte du palais des Rohan. Il nous fait découvrir l'artisanat strasbourgeois du XVIIe siècle sous toutes ses coutures ainsi que les appartements du palais
Le musée des Beaux-Arts, qui retrace l'histoire de la peinture en Europe. Le musée propose entre autres de nombreuses œuvres italiennes dont la plus ancienne, de Sandro Botticelli, est datée de 1485.
Le musée d'art moderne et contemporain qui, depuis son inauguration en 1998, expose des œuvres datées de 1870 à nos jours.
Le musée historique, situé dans le bâtiment de l'ancienne boucherie. Il est essentiellement axé sur l'histoire urbaine, politique et économique de la ville. On y découvre notamment une maquette à l'échelle 1/600e de Strasbourg en 1727.
Le musée de l'Œuvre Notre-Dame qui déploie une riche collection d'œuvres anciennes, bien souvent à caractère religieux. On y retrouve notamment l'un des plus anciens vitraux de France, la tête romane de Wissembourg (daté de 1060), ainsi que la statuaire du XIIIe siècle de la Cathédrale.
Le musée de minéralogie, musée universitaire qui abrite plus de 30 000 minéraux. On y retrouve notamment la deuxième collection de météorites en France (450 échantillons).
Le musée zoologique, rattaché à l'université Louis Pasteur. Il propose une collection impressionnante d'animaux, parfois rarissimes. Le musée abrite aussi une collection d'un million d'insectes.
L'observatoire astronomique avec son Planétarium. Sous la coupole se cache la troisième lunette astronomique de France après celles de Meudon et de Nice. Le Planétarium propose de nombreuses scéances dédiées à la découverte de l'Univers.
Le Vaisseau, un espace de découverte scientifique inauguré en 2005. Il est essentiellement destiné aux enfants de 3 à 15 ans

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Vue sur les bâtiments de l'ENA et du musée d'art moderne et contemporain de Strasbourg, depuis les ponts couverts, dans le quartier de la Petite France


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