Nombre de messages : 46706 Age : 58 Date d'inscription : 20/02/2005
Sujet: La Grande Vadrouille Dim 9 Déc - 18:01:26
La Grande Vadrouille est un film français réalisé par Gérard Oury, sorti en 1966. Ce film est le plus grand succès d'un film français sur le territoire hexagonal avec plus de 17 millions de spectateurs au cinéma.
l'histoire
En 1942, pendant l'Occupation de la France, l'avion de cinq aviateurs britanniques est abattu par la Flak allemande. Réfugiés dans Paris, deux d'entre eux sont cachés par un peintre en bâtiment, Augustin Bouvet, et un chef d'orchestre acariâtre, Stanislas Lefort, qui vont devoir les diriger vers la zone libre d'où ils seront rapatriés au Royaume-Uni.
Louis De Funès, Gérard Oury et Bourvil
Commentaire
Après Le Corniaud, Oury offre un second "road movie" comique au tandem constitué par de Funès et Bourvil, sur fond de Seconde Guerre mondiale et d'Occupation. Ce film fait aujourd'hui partie du patrimoine culturel français avec une forte dimension historique et dédramatisante. L'humour, simple et direct, n'est jamais agressif. Tout le monde peut le comprendre et rire sans arrière-pensée. Ce film s'adresse à un public familial. Il peut créer une sorte de lien social et garantit une bonne soirée. Tout un chacun peut se retrouver dans ces deux antihéros jouant un rôle héroïque dans la France occupée. Louis de Funès, inénarrable en petit teigneux égoïste, qui imite Toscanini lors des répétitions à l'opéra, trouve là sans doute son plus grand rôle, face à un Bourvil plus niais et sentimental que jamais. On retiendra d'innombrables scènes d'anthologie, comme la confusion des chambres d'hôtel qui fait dormir l'un et l'autre aux côtés d'un soldat allemand, le mitraillage des avions par un artilleur bigleux, la danse des chaises, les bains turcs, la tentative de passage vers la zone libre avec les chiens, l'interrogatoire à la kommandantur avec le rhume de Bourvil, ou encore la mythique scène du lancer de citrouilles sur des motos allemandes. La photographie de Claude Renoir ajoute au film une lumière particulière qui baigne le cadre bourguignon : Meursault, les Hospices de Beaune...
Bourvil et Louis De Funès
Distribution
Bourvil : Augustin Bouvet, peintre en bâtiment Louis de Funès : Stanislas Lefort, chef d'orchestre Terry-Thomas : Sir Reginald Brook (Big moustache) Claudio Brook : Peter Cunningham Mike Marshall : Alan Mac Intosh
Marie Dubois, Bourvil
Marie Dubois : Juliette, la petite fille du guignol Pierre Bertin : Le grand-père de Juliette, directeur du guignol Andréa Parisy : Sœur Marie-Odile Mary Marquet : La mère supérieure Benno Sterzenbach : le major Achbach Paul Préboist : le pêcheur Henri Génès : Le gardien du zoo de Vincennes Colette Brosset : Mme Germaine, patronne de l'hôtel Catherine Marshall : Une religieuse Mag Avril : La vieille locataire Pierre Roussel : Un client du wagon-restaurant Rudy Lenoir : Un soldat allemand Reinhardt Kolldehoff : Un allemand à la perquisition Michel Modo : Le soldat qui louche Sieghardt Rupp : Le lieutenant Sturmer Helmut Schneider : L'allemand du train Hans Meyer : Otto Weber, le kommanfuhrer élégant Jacques Bodoin : Méphisto, un résistant Gabriel Gobin : Un machiniste résistant de l'opéra Clément Michu : Le postier à la gare Guy Grosso : Le musicien bavard Jean Droze : L'autre musicien bavard Paul Mercey : Le moustachu du bain turc Christian Brocard : Un employé de la gare Fred Fischer : Un colonel allemand Claude Salez : Un officier allemand Percival Russel : Le soldat allemand assommé Raymond Pierson : Un soldat allemand Guy Bonnafoux : L'employé du bain turc Tony Roedel : Un sous-officier allemand Pierre Bastien : Plombin Peter Jacob : Un général allemand Noël Darzal : Lucien Jacques Sablon : Bébert Conrad Von Bork : Un autre colonel allemand Jerry Brouer : Un soldat allemand Jean-Pierre Posier : Patrick, le mécanicien G. Birt : Harry, le mitrailleur Nicolas Bang : John, le bombardier Alice Field : La prostituée P. Stutz : Rudy H. Faupel : Fritz Charly Constant : Ludwig Sacha Tarride : Le premier garçon Lesprit : Le second garçon Hamm : Un S S à l'opéra Gary Ramm : Le pilote allemand Jean Minisini : un soldat allemand (non crédité) Georges Dehelin : Le commandant allemand Joachim Weshoff : Faust Anne Berger : Marguerite A. Kronefeld : Un général à l'opéra Bernard Mermod : Le sous-officier greffier Rolf Spat : L'aide de camp Lionel Vitrant : Barbot Guy Fox : Le gros bonhomme Raoul Gola : Le pianiste Gérard Martin : Le harpiste A. Stuart : Dick Georges Atlas : Un homme de la gestapo Jean Landret ! Le guide à Chaillot Georges Ruseckis : Le chef S S à Paris Horst Miessner : Le premier allemand au hammam Jean-François Masson : Le second allemand au hammam Claude Rouillard : Le second pêcheur Danièle Thompson : Figuration André Bézu : "La doublure de Louis de Funès" Catherine Prou : Une nonette aux hospices de Beaune Edouard Pignon : Un figurant à l'opéra Rémy Julienne : Le motard qui prend la citrouille
Autour du film
Le duo comique avait déjà été réuni pour le film Le Corniaud deux ans plus tôt. Il devait se reformer pour La Folie des grandeurs, mais Bourvil mourut prématurément. Sorti en décembre 1966, le film a totalisé pendant longtemps le plus grand nombre d'entrées en France avec plus de 17 millions de tickets vendus. Dépassé par Titanic de James Cameron, 20 millions d'entrées en France, il demeure toutefois le plus grand succès public de l'histoire du cinéma français. Le film connut un succès international, y compris en Allemagne où il fut la première comédie présentée à l'écran consacrée à la Seconde Guerre mondiale. Il fut même retenu pour une nomination étrangère aux Oscars en 1967. Il est encore possible en 2005 d'admirer la carcasse de la voiture ayant servi à la cascade finale avec le planeur... Tout près de l'aérodrome de Mende ! En fait, il y a même deux carcasses puisque la scène a été tournée à deux reprises. Louis de Funès/Stanislas Lefort dirige la Marche Hongroise de la Damnation de Faust d'Hector Berlioz. Pour cela, il a répété trois mois devant la glace de son salon et a pris quelques leçons avec le directeur de l'Orchestre national. À la fin de la première répétition, l'orchestre de l'Opéra se lève et l'acclame en « tapant archets contre violons, flûte contre pupitres ». Oury avait vendu au producteur Henry Deutchmeister un scénario où deux jumelles font traverser la France à l'équipage d'un bombardier britannique abattu par la Flak. Le réalisateur récupéra les droits du projet et substitua Bourvil et De Funès aux deux sœurs. « Les rôles principaux : deux filles? Et alors? Je les transformerai en hommes! » De ce scénario originel ne subsiste que la séquence des Hospices de Beaune. La scène durant laquelle Louis De Funès se retrouve sur les épaules de Bourvil et est baladé par celui-ci n'était pas prévue à l'origine dans le scénario et était de la pure improvisation des deux artistes. Mais elle eut tant de succès qu'elle servit pour la réalisation de l'affiche du film, et est aujourd'hui considérée comme une des plus grandes scènes du cinéma comique français.
Répliques célèbres
Stanislas Lefort, en pleine répétition avec son orchestre, visiblement ravi, félicite son orchestre qui l'applaudit : "Non c'est moi (il applaudit son orchestre). Messieurs c'était très bien ! C'était très bien ! Vous c'était bien ! Vous c'était bien... comme ci comme ça. Dites-moi vous, on ne vous a pas entendu ! Faites attention, faites très attention ! (à tout l'orchestre) Non mais écoutez : j'ai une conception personnelle de l'ouvrage, ce n'est pas assez pris à coeur, ce n'est pas assez orgueilleux ! De l'orgueil bon sang : Papapa Papa Papapa ! Vous me faites gnagnagni ! C'est de la bouillie tout ça ! C'était pas mauvais c'était très mauvais : voilà exactement ! Alors on reprend au 17."
Big Moustache (aux phoques du zoo de Vincennes) : Hello ! Elle est froide ce matin, n'est-il pas ?
Augustin : Évidemment, c’est pas des chaussures pour la marche que vous avez là. Stanislas : Puisque vous me le proposez si gentiment, j’accepte ! Augustin : Quoi ? Stanislas : Que vous me prêtiez vos souliers. Augustin : Bah, euh, vous chaussez du combien ? Stanislas : C'est du comme vous. Augustin : Ah bon !
Un officier allemand s'adressant à Juliette et Germaine (en présence de Stanislas et Augustin) : Femme, jamais commander, mari porter culotte, même quand culotte trop large.
Stanislas : Approchez-vous ! Augustin : Hein ? Stanislas : Approchez-vous !! Augustin (aux chiens): Oh la la la !!... (Stanislas monte sur les épaules de Augustin) Hey la hey hey !! Arrêtez ! Arrêtez ! Stanislas : Pourquoi voulez-vous les faire arrêter ? Augustin : Ben pour vous faire descendre pardi ! Stanislas : On est très bien comme ça ! Augustin : Mais dites donc, vous ne croyez tout de même pas que je vais vous trimbaler sur mon dos. Stanislas : Allons ne perdons pas de temps à discuter ! Allez ! Allez ! Augustin : Ca fait trois fois que vous me faites ça ! Mes souliers, mon vélo !
videos
la nuit a l'hotel
lancement de citrouilles
Mais dites donc, vous ne croyez tout de même pas que je vais vous trimbaler sur mon dos
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coco8313
Nombre de messages : 508 Age : 58 Date d'inscription : 21/06/2012
Sujet: Re: La Grande Vadrouille Jeu 21 Juin - 16:40:37
je n'es rien a dire ce ce film juste que c'est un film que je regarde souvent à la maison