Selon les résultats de l’étude américaine des infirmières, les femmes qui mangent le plus d’aliments riches en vitamine D et en calcium sont celles qui ont le risque le plus faible de souffrir du syndrome prémenstruel, un cortège de symptômes variés se déclarant chaque mois à l’approche des règles.
9 femmes sur 10 expérimenteraient chaque mois le fameux syndrome prémenstruel : fatigue, irritabilité, crampes abdominales, etc. viennent troubler leur quotidien.
Si pour la majorité, ce n’est qu’un mauvais moment à passer, chez 20% d’entre elles, ces symptômes interfèrent de manière importante sur la vie sociale et professionnelle.
Une solution semble toutefois se profiler pour elles.
Pendant 10 ans, le Dr Elizabeth Bertone-Johnson et ses collègues de l’université du Massachusetts ont analysé à l’aide de questionnaires les apports nutritionnels de plus de 3000 femmes âgées entre 27 et 44 ans.
En 1991, au début de l’étude, aucune d’entre elles ne présentaient de syndrome prémenstruel (SPM).
Au cours de l’étude 1057 femmes ont déclaré ces symptômes tandis que les 1968 autres ne présentaient que des gênes très légères ou rien du tout.
Il s’avère que les femmes qui mangeaient le plus d’aliments riches en vitamine D avaient 41% moins de chance que les autres de souffrir de SPM. Celles qui consommaient le plus de calcium avaient un risque de SPM réduit de 30%.
Parmi les aliments riches en calcium et vitamine D, on trouve les laitages et les fromages, les épinards (les légumes verts à feuilles), les sardines, etc.
Malgré ces résultats « provocants », Elizabeth Bertone-Johnson pense « qu’il est prématuré de donner des conseils nutritionnels aux femmes souffrants de SPM ».
Cependant, elle conseille à celles qui ont un risque familial d’être atteintes par ce syndrome d’en parler à leur médecin en attendant les résultats d’études complémentaires