Lors d'un déplacement professionnel un technicien est décédé d'une crise cardiaque juste après une relation sexuelle adultérine.
Et même dans ce cas, le salarié est sous la responsabilité de son employeur.
Une décision qui restera dans les annales : c'est en tout cas ce que souhaite maître Sarah Bullet qui a sorti l'arrêt de la Cour d'appel de Paris datant du 27 mai dernier précisant qu'une crise cardiaque après une relation sexuelle avec une parfaite inconnue lors d'un déplacement professionnel est bel et bien considérée comme un accident du travail.
Une bataille juridique qui a duré quelques années avant de connaître ce dénouement, comme le précise BFMTV.
En février 2013, un technicien de sécurité est envoyé en déplacement sur un chantier dans le Loiret par son entreprise. Mais ce dernier décède après une relation adultérine avec une inconnue.
Son classement par la caisse primaire d'assurance maladie comme accident du travail ne va pas à l'employeur qui le conteste.
Pour ce dernier le décès est dû à la relation sexuelle et de plus il "est survenu alors qu'il avait sciemment interrompu sa mission pour un motif uniquement dicté par son intérêt personnel, indépendant de son emploi".
Un rapport sexuel est un acte de la vie courante
Pour la caisse d'assurance maladie un rapport sexuel est un acte de la vie courante comme manger ou se laver.
Et même si l'accident n'a pas eu lieu dans la chambre d'hôtel réservé par son employeur, l'accident est donc reconnu comme un accident du travail.
La Cour d'appel de Paris est très claire sur ce sujet.
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