Plusieurs nouveautés entrent en vigueur dès le 1er juillet. Cette année, elles concernent plusieurs secteurs, notamment l'automobile, l'énergie, les allocations. Petit tour d'horizon de ce qui vous attend à partir de ce lundi.
Prix du gaz
Bonne nouvelle, le prix du gaz est en baisse.
En effet, le site internet du service public annonce une baisse du prix de vente d'environ 6,8% à partir du 1er juillet, par rapport au barème en vigueur en juin 2019.
Allocations-chômage
Traditionnellement revalorisée au 1er juillet, la partie fixe de l'allocation-chômage, c’est-à-dire le tarif minimum versé par pôle emploi en guise d'indemnité journalière aux demandeurs d'emploi est rehaussée.
Cette année, les syndicats demandaient une revalorisation de 1.5 % rappelle FranceInfo. C'est deux fois moins, puisque la partie fixe de l'allocation-chômage augmente de 0.7 %.
Conséquence, l'allocation journalière minimale passe de 29,06 à 29,26 €.
Véhicules diesel
Attention si vous roulez avec une voiture diesel, à partir de ce premier juillet, les contrôles anti-pollution sont renforcés, lors du contrôle technique.
Il s'agit d'une mesure, annoncée pour janvier, qui avait été reportée dans le calendrier des réformes, en réponse à la crise des gilets jaunes. Elle entre donc en vigueur dès ce lundi.
En somme, les contrôles concernant les fumées polluantes des véhicules seront plus stricts.
La mesure ne concerne que les véhicules diesel, immatriculés après 2005.
Eco-prêt à taux zéro
Autre nouveauté du mois de juillet, l'extension de l'éco-prêt à taux zéro.
Il s'agit d'un prêt permettant de financer des travaux concernant la rénovation énergétique de son logement. Jusqu'alors, pour en bénéficier il fallait être propriétaire d'un logement construit avant le 1er janvier 1990.
Dès le 1er juillet, il est étendu aux logements de plus de 2 ans au moment du début des travaux.
Validation du permis de chasse
Le site du service public rappelle aux chasseurs que pour que leur permis de chasse soit utilisable, il faut impérativement penser à le valider, la validation annuelle étant valable du 1er juillet 2019 au 30 juin 2020.
Une prime pour les services d'urgence
Le personnel dit "non-médical" qui évolue dans les services d'urgence, à savoir les infirmiers, aides-soignants, ambulanciers, etc. bénéficieront à partir du 1er juillet d'une "indemnité forfaitaire de risque", qui s'élève à 118 euros brut par mois.
Cette mesure a été annoncée par la ministre de la Santé Agnès Buzyn, en réponse aux mouvements massifs de grève dans les services d'urgence.