Pour éviter les bouchons et ne pas subir la chaleur écrasante de l'asphalte, nombreux sont ceux qui choisissent de partir sous la douce lumière de la lune. Mais on ne s'improvise pas chauffeur noctambule, et la conduite de nuit est un exercice périlleux pour qui n'en a pas l'habitude.
Lever et coucher aux heures habituelles
Si vous vous couchez habituellement à 22 h pour vous lever à 7 h, votre organisme n'appréciera guère que vous décidiez de vous lever à 2 h pour prendre la route à 3 h. Et il vous le fera sentir.
Ainsi, apprendre à respecter le rythme de veille/sommeil habituel est primordial pour votre sécurité et donc celle de vos passagers.
Si vous tenez absolument à partir de nuit, même en sachant que c'est entre 2 h et 5 h que les accidents sont le plus nombreux, changez les habitudes en matière de coucher et de lever permettra d'ajuster l'horloge interne sans pour autant la dérégler.
Néanmoins, votre vigilance restera tout de même amoindrie et les risques de somnolence sont toujours présents.
Donc, dans la mesure du possible, évitez de partir de nuit, préférer partir à la fraîche, vers 5 h ou 6 h, ou carrément en journée.
On peut être agréablement surpris par le peu de monde qu'il peut y avoir sur les routes tant ces horaires semblent effrayer tout le monde.
Autres petits conseils d'usage si vous voulez partir la nuit :
Dormir un minimum de 5 h avant de partir : une durée de sommeil inférieure à 5 heures multiplie par 5 le risque d'accident mortel.
Ne pas partir directement après une journée de travail sans vous être reposer au préalable.
Rentrer à la maison, prendre une douche, manger un morceau et se détendre ne pourront qu'être bénéfique pour la conduite.
Eviter les repas lourds et copieux avant de partir. Préférer les repas où vous faites le plein d'énergie (fruits et légumes, volailles, féculents, etc.).
Eviter les sucreries et les aliments riches en graisse.
Apnées du sommeil
Les personnes atteintes du syndrome d'apnées obstructives du sommeil sont plus à même de présenter des épisodes de somnolence diurne.
Néanmoins, lorsque ces personnes sont traitées de façon efficace, il semble que le risque diminue fortement ; par contre, pour les personnes souffrant de narcolepsie ou d'hypersomnie, les études sont moins nombreuses pour confirmer l'efficacité thérapeutique sur les risques accidentels.