Palavas-les-Flots est une commune française du département de l'Hérault, dans la région Languedoc-Roussillon.
Membre du district de Montpellier devenu communauté d'agglomération, elle l'a quitté fin 2004 pour adhérer à la communauté de communes du Pays de l'Or le 1er janvier 2005.
Ses habitants sont appelés les "Palavasiens".
Palavas-les-Flots est une station balnéaire située à environ 6 km à vol d'oiseau au sud du centre de Montpellier, au bord du golfe du Lion et de la mer Méditerranée.
Par la route, le trajet fait environ 10 km. Son territoire émergé est composé de cordons dunaires séparant deux étangs (de l'Arnel à l'ouest et du Méjean à l'est) et la mer.
Elle est limitrophe de Lattes au nord, Pérols au nord-est, Mauguio à l'est, la mer au sud et Villeneuve-lès-Maguelone à l'ouest.
L'agglomération principale se trouve au débouché du canal qui relie le fleuve côtier Lez à la mer.
Elle se prolonge le long de l'avenue Saint-Maurice vers l'est jusqu'à la commune de Mauguio et sa station balnéaire de Carnon.
Vers l'ouest, l'étalement a été empêché par un champ de tir militaire, les installations de l'IFREMER et le territoire de Villeneuve-lès-Maguelone qui a déclaré ses plages autorisées au nudisme.
Elle est l'une des principales stations balnéaires fréquentées par les Montpelliérains et les Héraultais de l'arrière-pays, avec lequel elle est reliée par trois routes à voies séparées et, avant janvier 2005, deux lignes de bus à forte fréquence.
Histoire La Redoute de BallestrasÀ l'origine, Palavas était un petit village de pêcheurs vendant leurs prises aux Halles castellanes au centre de Montpellier.
Le village était le plus souvent fui à cause des moustiques des étangs.
La démoustication réalisée dans les années 60 a réglé cet inconvénient.
Il est néanmoins un point de la défense côtière sous l'Ancien Régime, incarné par la redoute de Ballestras.
La mode des bains de mer à partir du XIXe siècle attira des touristes locaux et des activités saisonnières.
En 1872, un train d'intérêt local fut mis en service qui acheva d'assurer la notoriété de la station ; ce train fut croqué par le dessinateur Albert Dubout.
TourismeLes plages (baignade, bronzage en été, promenade en hiver) attirent un très grand nombre de touristes qui logent sur place (hôtels, résidences, campings) ou dans les communes proches comme dans les campings de Lattes et Pérols.
Cette affluence a marqué Palavas d'une image de lieu de vacances populaires : dans le film Les Triplettes de Belleville, la chanson de Benoît Charest : « Pa Pa Pa Palavas-les-Flots ».
Une fête foraine estivale côtoie des arènes utilisées pour les courses camarguaises, et qui ont accueilli l'émissions Intervilles.
Deux musées rappellent l'œuvre d'Albert Dubout dans la redoute de Ballestras et le « petit train » qui desservit la station de 1872 à 1968.
Le château d'eau, haut de 45 m, dont le coffre de béton a été transformé, est devenu le « Phare de la méditerranée ».
Il accueille depuis quelques années le palais des congrès et tout en haut un restaurant panoramique tournant.
Il faut penser au casino qui est également d'un bon apport
La Redoute de Ballestras :Il s'agit de l'une des huit tours d'alarme construites en 1774 entre Grau du Roi et le Cap d'Adge pour prévenir la population contre les pirates. La construction de la Redoute, tour de guet,sur le rivage permet l'installation d'un village de pêcheurs « les Cabanes de Ballestra » berceau de l’actuel Palavas. La Redoute conserve sa fonction défensive jusqu'au début du siècle suivant. De 1906 à 1943, elle est recouverte par un château d'eau qui la masque complètement.
Entre 1991 et 1993, sur l'initiative de l'EDF, de la commune de Palavas et d'entreprises locales il a été décidé de réhabiliter ce bâtiment du patrimoine palavasien.
La tour est démontée pierre par pierre pour être reconstruite à l’identique sur l'Étang du Levant et restaurée.