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 bordeaux (33)

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jacotte
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jacotte


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MessageSujet: bordeaux (33)   bordeaux (33) EmptyMer 23 Mai - 3:45:48

Bordeaux est une ville du sud-ouest de la France, chef-lieu de la région Aquitaine et du département de la Gironde.
La commune est peuplée de 244 000 habitants, tandis que l'aire urbaine en compte 925 200.
Elle est traversée par la Garonne.
Ses habitants sont appelés les Bordelais.

La ville est connue dans le monde entier pour ses vignobles, surtout depuis le XVIIIe siècle, qui fut pour elle un véritable âge d'or. Capitale de l'ancienne Guyenne (approximativement l'Aquitaine actuelle), Bordeaux fait partie de la Gascogne et elle est située en bordure des Landes de Gascogne.


Histoire

L'Antiquité

Bordeaux est fondée au IIIe siècle av. J.-C. sous le nom de Burdigala en latin, par les Bituriges Vivisques (littéralement 'Bituriges déplacés'), qui sont un peuple gaulois de la région de Bourges.
Le premier emplacement est situé à l'embouchure de la Devèze, un affluent de la Garonne, proche de la Gironde. La naissance de Bordeaux n'est pas liée aux qualités du site, car, ville d'embouchure située sur une avancée du plateau landais, elle est longtemps cernée de marais pestilentiels.
C'est précisément ce sens de "marais boueux" que conserve encore de nos jours une rivière appelée Eau Bourde passant au sud de la ville.

Bordeaux est à l'époque un emporium, c'est-à-dire un comptoir de commerce, contrôlant les routes de l'étain et du plomb entre les ports gaulois de la Loire et la République romaine.
Burdigala se développe et finit par devenir une des villes les plus opulentes de la Gaule.
Au IIIe siècle, elle ravit même à Mediolanum Santonum (Saintes) le titre de capitale administrative de la province romaine d’Aquitaine.
La ville est particulièrement prospère sous la dynastie des Sévères (193-235), elle englobe alors le mont Judaïque, actuel quartier Saint-Sernin.
Mais en 276, la ville est pillée et s'enferme dans ses murs. La ville continue à briller pendant près d'un siècle, illustrée par ses poètes chrétiens (Ausone, 309-394) et ses saints (saint Paulin de Nole, 353-431).


Le Moyen Âge

Mais cette période de prospérité de Burdigala est interrompue par différentes invasions : les Vandales en 409, les Wisigoths en 414 et les Francs en 498.
L’émir Abd al-Rahman pille la ville en 731, et Charles Martel la conquiert sur Eudes d'Aquitaine en 735.
Au Xe siècle la ville est également pillée par les Normands : une bande menée par le chef viking Hastingmet le siège fin 847.
Le roi d’Aquitaine Pépin II ne fait rien pour aider la ville, et c’est Charles le Chauve qui détruit une flottille de neuf drakkars sur la Dordogne, mais ne peut faire lever le siège. Bordeaux est prise en février 848, mais les Grands d’Aquitaine élisent néanmoins Charles le Chauve roi d’Aquitaine le six juin.

Il faut attendre le XIIe siècle pour que Bordeaux retrouve sa splendeur.
En effet, suite au mariage d'Aliénor d'Aquitaine, ancienne épouse de Louis VII, avec Henri II Plantagenêt en 1154, la ville devient anglaise.
Elle le reste pendant trois siècles, tout comme l'Aquitaine, qui, prononcée à l'anglaise, devient la Guyenne.
Bordeaux s'agrandit et se dote d'une deuxième enceinte. C'est au cours du XIIIe siècle que Bordeaux redevient prospère grâce au commerce du vin avec l'Angleterre. C'est à cette époque que la cathédrale Saint-André est construite.
Son archevêque, Bertrand de Got, devient pape sous le nom de Clément V en 1305.
De 1362 à 1372, sous le règne du Prince Noir, Bordeaux devient capitale d'un État indépendant, mais le Prince Noir doit renoncer à son projet d'ériger la Guyenne en État souverain.

En 1453, suite à la bataille de Castillon, la ville redevient une possession française et la guerre de Cent Ans s'achève.
Mais la ville n'apprécie guère la tutelle du roi de France. Afin de surveiller la ville devenue hostile, le roi Charles VII fait bâtir à Bordeaux le château Trompette et le fort du Hâ. Le commerce du vin avec l'Angleterre s'arrête et la ville perd alors sa prospérité.
En 1462, le roi Louis XI rend ses libertés à la ville en lui donnant un Parlement.

L'époque moderne

En 1562, Duras, capitaine protestant, échoue à prendre le château Trompette, avant d’être battu dans le Périgord par Monluc.
Charles IX entre dans la ville le 9 avril 1565 lors de son tour de France royal (1564-1566), accompagné de la Cour et des Grands du royaume : son frère le duc d’Anjou, Henri de Navarre, les cardinaux de Bourbon et de Lorraine.
Ce voyage est entrepris pour apaiser les guerres de religion.
Les protestants on été éliminés de la ville, et un syndicat ou ligue de bourgeois se met en place dès 1563 pour conserver la religion catholique.
Le massacre de la Saint-Barthélemy (24 août 1572 à Paris) se répète à Bordeaux le 3 octobre, où les protestants sont exterminés, le Parlement ayant planifié les opérations et les massacreurs étant excités par les prêches des prêtres catholiques.
Le lieutenant du roi tente d’empêcher les tueries, mais le maire laisse lui aussi faire, le bilan se montant à 200 ou 300 morts.

En 1585, Montaigne devient maire de Bordeaux.
La ville s'apaise et trouve une nouvelle source de profit dans le commerce du pastel de Garonne.

Pendant les luttes de la Fronde entre la noblesse française et le roi, les bourgeois bordelais forment la Conjuration de l'Ormée.
Ce n'est qu'en 1653, après l’entrée du jeune Louis XIV dans la ville soumise par les armes, que Bordeaux est soumise.
En 1675, les parlementaires laissent se développer la révolte du papier timbré, provoquée par une hausse des impôts.
Le Parlement est exilé plusieurs années à Condom, et la ville doit loger plusieurs régiments.


Bordeaux connaît sa seconde apogée du milieu du XVIIe siècle jusqu'à la Révolution française.
Cette prospérité provient à nouveau de son port. La ville commerce le vin, mais aussi le sucre colonial et les esclaves.
Au même titre que Nantes, elle devient en effet un centre négrier et s'enrichit beaucoup grâce au commerce triangulaire.
Les archevêques, les intendants et les gouverneurs installés par le roi, embellissent la ville, assèchent les faubourgs marécageux et insalubres et aménagent les anciens remparts.
Les intendants Tourny et Boucher font, à moindre échelle, ce que fit 100 ans plus tard le baron Haussmann à Paris.
L'architecte Nicolas Portier construit, à la place des portes fortifiées de la vieille ville, des arcs de triomphe majestueux comme la porte d'Aquitaine (place de la Victoire), la porte Dijaux (place Gambetta/ Rue Porte Dijaux), la porte de la Monnaie (quai de la Monnaie) ou encore la porte de Bourgogne (place Bir-Hakeim).
La ville se dote également d'un opéra construit par Victor Louis.

L'architecte de Louis XV, Ange-Jacques Gabriel, crée à la demande de Tourny le Jardin public, voulu comme un espace vert et un haut lieu de promenade qui rencontre très vite la faveur des Bordelais.
Gabriel construit aussi la vitrine de la ville : la place de la Bourse, magnifique ensemble XVIIIe de type versaillais, qui donne sur les quais.
Elle sert dans un premier temps d'écrin à la statue équestre du roi Louis XV, statue fondue en 1792 et remplacée en 1869 par la fontaine des Trois Grâces, réalisée d'après des plans de Louis Visconti.
La ville devient une des capitales européennes des Lumières dont Montesquieu est le précurseur.

Bordeaux souffre beaucoup pendant la Révolution
le Consulat et le premier Empire.
En effet pendant ces trois périodes, la ville ne peut plus commercer via l'Atlantique.
La ville songe alors à se révolter à l'appel des députés girondins, mais Jean-Lambert Tallien y fait régner la Terreur.


L'époque contemporaine

Quand le premier Empire s'effondre, la ville est la première à accueillir les princes de la maison de Bourbon
À partir de 1840, la ville redevient un grand port colonial et commerce à nouveau avec l’Afrique. À la fin du siècle, la ville s'industrialise avec des entreprises chimiques, métallurgiques, alimentaires et les huileries. Au même moment le phylloxéra touche le vignoble.

Le 7 mai 1841, la première ligne de chemin de fer est ouverte entre Bordeaux et la Teste.
Les trains partent alors de la première gare de Bordeaux, la gare Bordeaux-Ségur située rive gauche.
En 1852, la ligne entre Bordeaux et Angoulême est ouverte permettant de relier Bordeaux à Paris.
Les trains à destination de la capitale partent de la gare de Bordeaux-Orléans située rive droite.

En 1870, Léon Gambetta forme un gouvernement à Tours qui se replie à Bordeaux.
Antoine Alfred Eugène Chanzy rejoint le gouvernement à Bordeaux où il prône la poursuite de la résistance.

Pendant la Première Guerre mondiale, Paris étant menacée par l’avancée des armées allemandes, le gouvernement français se replie vers Bordeaux.
La ville connaît alors une certaine prospérité grâce aux usines d’armement.
En 1917, la ville devient le point de passage des soldats des États-Unis d'Amérique.
Elle est aussi à cet instant la ville de l’Action française et des ligues qui rendent le climat politique agité.

La Seconde Guerre mondiale, marque une nouvelle période de troubles pour Bordeaux.
La ville devient en 1940, pour la troisième fois de son histoire, le siège du gouvernement, à nouveau lorsque la France est en danger, ce qui lui vaut le surnom de « capitale tragique ».
En juin 1940, alors que le gouvernement français s’apprête à signer l'armistice, le consul du Portugal, Aristides de Sousa Mendes délivre près de 30 000 visas à des réfugiés fuyant l’avancée de l’armée allemande.
La ville est ensuite occupée par les Allemands avec des collaborateurs zélés comme le maire Adrien Marquet ou le secrétaire de préfecture Maurice Papon impliqué dans l'arrestation et la déportation de juifs bordelais.
Le port de Bordeaux acquiert durant la guerre un rôle nouveau et majeur dans l’économie de guerre du Reich (voir Histoire du port de Bordeaux durant la Seconde Guerre mondiale).
Une base sous-marine bétonnée est construite et des cargos forcent le blocus britannique pour approvisionner l’Allemagne en matières premières (caoutchouc naturel notamment) venus d'Extrême-Orient.
Le maire de Bordeaux, Adrien Marquet, s’engage dans la collaboration aux côtés de Marcel Déat avec lequel il avait fondé avant-guerre le parti des néo-socialistes, proches des idées fascistes.
Après avoir quitté Périgueux et Agen le 19 août 1944 et Pau le 20, les Allemands quittent Bordeaux le 28 août 1944.

En 1947, Jacques Chaban-Delmas, général de la Résistance, devient maire.
Il industrialise la ville alors que le négoce s’effondre.
Il reste maire jusqu'en 1995, année où Alain Juppé lui succède à ce poste.
Le nouveau maire tente de redonner à la ville un second souffle et pour ce faire engage une rénovation de la ville, une réhabilitation de certains quartiers, la construction d'un tramway.
Suite à sa condamnation en 2004, Alain Juppé est remplacé par Hugues Martin, provisoirement.
La mairie d'Hugues Martin démissionne alors le 28 août 2006, et sont organisées les élections municipales anticipées le 8 octobre 2006.
Alain Juppé, ayant purgé son année d'inéligibilité, est ainsi réélu au premier tour, avec 56,24 % des suffrages.


quelques monuments et sites a visiter

Grand Théâtre (place de la Comédie)
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Allées de Tourny (près de la place de la Comédie)
Cours de l'Intendance
Cathédrale Saint-André et Tour Pey Berland
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Église Sainte-Croix
Basilique Saint-Michel (place Meynard)
Place du Chapelet
Palais Rohan (siège de l'actuelle mairie)
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Palais Gallien, dernier vestige de l'époque gallo-romaine
La rue Sainte-Catherine (Principale rue de Bordeaux, c'est la plus longue rue piétonne d'Europe.)
Porte Cailhau (place du Palais)
La Grosse Cloche, seconde porte restante de l'ancienne enceinte médiévale
L'Église Saint-Éloi
fontaine des Trois Grâces
Église Saint-Pierre (place Saint-Pierre)
Petit hôtel Labottière
Place de la victoire
Synagogue de Bordeaux
Église Notre-Dame
Église Saint-Seurin avec site paléochrétien
Jardin public de Bordeaux et Jardin botanique de Bordeaux
Bois de Bordeaux
Parc floral
Berges de Garonne
Parc Bordelais
Parc Rivière
Jardin botanique
Jardin de la Mairie
Jardin de la Béchade
Jardins des Dames de la Foi
Square Vinet : premier square contemporain constitué d'un jardin vertical situé en plein cœur de Bordeaux
Square Jean Bureau


le site de la ville: http://www.bordeaux.fr/ebx/portals/ebx.portal?_nfpb=true&_pageLabel=pgSomGen&classofcontent=sommaireGen&id=1

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